Confinement: ces chiffres qui montrent l'explosion de la consommation d'alcool à domicile

La consommation d'alcool à domicile a explosé ces derniers mois. C'est évidemment l'une des conséquences des fermetures des cafés, bars et restaurants. Pour cause, les ventes de ces produits sont en hausse sur toute l'année 2020. Est-ce inquiétant?

Conséquence de la fermeture des cafés et des restaurants, la consommation. Et la hausse est assez impressionnante. Pourtant, pendant le premier confinement, on n'avait pas acheté trop d'alcool, on avait plutôt misé sur les pâtes et le papier toilette et puis on n'avait pas vraiment la tête à faire la fête donc même en grande surface les achats d'alcool avaient baissé.

Mais on s'est bien rattrapé depuis puisque au final sur toute l'année 2020, les ventes en grande surface sont en hausse et surtout depuis Noël et le mois de janvier. 

Les Français ont bu beaucoup de champagne, beaucoup de spiritueux, des alcools assez "festifs", et puis beaucoup de vin blanc aussi.

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Est-ce que c'est inquiétant cette hausse de la consommation?

La vraie question, c’est est-ce qu'on boit plus d'alcool ou est-ce qu'on "compense" en quelque sorte à la maison ce qu'on ne boit pas au restaurant et dans les bars? C'est assez difficile à savoir. 

Mais en règle générale, 8 bouteilles sur 10 qui sont achetées, le sont en grande distribution donc on voit que la hausse des ventes qui se situe entre 10 et 20% selon les alcools ça correspond à peu près à ce qu'on ne boit pas à l'extérieur.

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C'est très clair par exemple pour la bière. Selon Carrefour, il y a vraiment eu autant de litres achetés en plus au supermarché que de litres qui n'ont pas été vendus ailleurs. 

Par contre ce qui est un peu plus inquiétant, c'est qu'avant la crise, il y avait beaucoup de Français qui disaient qu'ils voulaient réduire leur consommation d'alcool et de tabac environ 40%. Ils ne sont plus que 20% à le dire désormais. 

Finalement, le risque du Covid a tendance à faire oublier - ou en tous cas à faire passer au second plan - les autres risques.

Marie Dupin