Covid: ce que l'on sait de B.A.2, ce variant proche d'Omicron encore plus transmissible
Quand on parle d'Omicron, on utilise en réalité un terme générique qui regroupe trois sous-variants: B.A.1, B.A.2 et B.A.3. Celui que nous connaissons et qui s'est développé massivement dans le monde à la fin de l'année 2021, c'est B.A.1. Et alors que de certains comme l’OMS prédisent la fin de l'épidémie de Covid-19 très prochainement, voilà qu'un cousin du variant Omicron débarque.
Ce cousin, c’est B.A.2, qui est en train de devenir majoritaire en Inde ou au Danemark. Un sous-variant qui serait plus contagieux et qu'il serait possible d'attraper même lorsqu'on a été contaminé par la première souche B.A.1, comme l'a évoqué mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran.
>> Tous les podcasts RMC
Les tests PCR doivent-ils évoluer pour mieux détecter les variants?
Mais pas de quoi s'affoler, selon l'épidémiologiste Yves Coppieters, professeur à l’Université Libre de Bruxelles : "Il ne faut pas craindre un retour de formes graves et de futurs variants dans les mois qui viennent parce qu’on a acquis dans nos pays européens grâce à la vaccination, une immunité de bonne qualité", assure-t-il.
L'épidémiologiste recommande néanmoins de surveiller de près B.A.2. Cela commence selon lui, par une meilleure détection des souches de variants qui circulent dans la population. Ce qui passe par une évolution des tests PCR actuels. Pour détecter ce sous-variant, il faudrait analyser l'intégralité du génome du virus, ce qui coûte plus cher qu'un simple test.
En attendant une évolution des tests, les nouvelles contaminations au Covid-19 ont atteint un nouveau record avec 500.000 nouveaux cas recensés en 24 heures mardi en France. Dans le même temps, la situation se dégrade à l'hôpital où pour la première fois depuis la fin 2020, le nombre d'hospitalisations pour Covid-19 est repassé au-dessus des 30.000, avec 30.189 patients pris en charge.
>> A LIRE AUSSI - Scandale des maisons de retraite Orpéa: "Le système financier a permis à un petit nombre de directeurs de s’enrichir extrêmement"