Covid: "Foutez la paix aux gosses, on ne touche pas à l’école" pour Périco Légasse

Malgré la hausse fulgurante des contaminations et une détérioration de la situation sanitaire, le gouvernement ne devrait pas prendre de nouvelles restrictions face à la cinquième vague de Covid-19. Dans "Estelle Midi", ce lundi sur RMC, Périco Légasse était contre la fermeture anticipée des écoles.

Le conseil de défense réuni ce lundi matin, devait statuer ou non sur d'éventuelles restrictions sanitaires alors que la France est touchée de plein fouet par une cinquième vague. Et les Français devrait obtenir un sursis, tandis que le nombre de nouveaux cas quotidiens ne cesse d'augmenter tout comme les admissions à l'hôpital. Il ne devrait pas y avoir, par exemple, de vacances scolaires anticipées mais juste un protocole sanitaire renforcé dans les écoles, alors que le Covid-19 sévit particulièrement chez les plus jeunes. Au 2 décembre, le taux d'incidence des 0 à 9 ans était de 534, le second taux le plus élevé derrière les 30-39 ans.

"Foutez la paix aux gosses, on ne touche pas à l’école"

"Si j'étais au conseil de défense sanitaire, je ferais faire des vacances scolaires dès lundi 13 (décembre), que les gens puissent retourner en télétravail et que les enfants sortent des écoles", a lancé la journaliste Emma Dancourt sur le plateau d'Estelle Midi ce lundi sur RMC.

"Foutez la paix aux gosses, on ne touche pas à l’école. Ce sont des mesures illusoires, le virus passera quoi qu'il arrive. On va déstabiliser l'école pour aucun effet sanitaire", assure de son côté Périco Légasse.

Pour Charles Consigny, le soulagement doit être total: "Il faut lever l'essentiel des restrictions à part le pass sanitaire, le seul élément que je reconnais à ce gouvernement depuis le début de cette crise", lançait-il plus tôt dans la matinée sur le plateau des "Grandes Gueules". "On nous a assez emmerdés avec ces restrictions stupides qui dans l'ensemble ne servent à rien", a-t-il ajouté très remonté. 

"On a trouvé des vaccins, ces vaccins fonctionnent. Ne remettons pas de mesures pour tout le monde. Blacklistons les non-vaccinés s'il faut, qu'on les laisse payer leur frais de vaccination s'il le faut ça leur apprendra à croire trois demeurés sur Facebook plutôt qu'un consensus mondial", plaide Charles Consigny.

Même son de cloche pour Joëlle Dago-Serry: "Qu'on accentue la pression sur les non-vaccinés qu'on les aide à se vacciner qu'on continue à faire des troisièmes doses, et qu'on laisse le reste tranquille", ajoute-t-elle.

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Guillaume Dussourt