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Covid: pourquoi les contaminations sont-elles en hausse?

Marie Paule Kellerhals, coordinatrice de classe et enseignante de Langue des signes française (LSF) donne un cours à des élèves sourds dans sa classe de l'école Sajus, le 4 décembre 2020 à Ramonville en banlieue toulousaine, avec un masque inclusif en raison du Covid- 19 pandémie.

Marie Paule Kellerhals, coordinatrice de classe et enseignante de Langue des signes française (LSF) donne un cours à des élèves sourds dans sa classe de l'école Sajus, le 4 décembre 2020 à Ramonville en banlieue toulousaine, avec un masque inclusif en raison du Covid- 19 pandémie. - Fred SCHEIBER / AFP

Retour du Covid en cette rentrée 2023, avec une hausse significative du nombre de cas. Rentrée scolaire, manque de vigilance, nouveau variant: plusieurs facteurs expliquent cette résurgence virale.

Rentrée des classes rime cette année avec retour du Covid. Santé Publique France a annoncé une augmentation de 58% des cas chez les écoliers, et seulement 12% pour les adultes. Le virus a également été ajouté à la liste des 10 pathologies les plus fréquemment observées dans le réseau SOS Médecins.

Une réapparition soudaine liée à divers facteurs. Principalement la rentrée des classes, avec des élèves enfermés dans des salles, parfois mal aérées. Ce qui favorise la propagation du virus. Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'Union française pour une médecine libre, dénonce une impréparation: "Cette reprise était attendue au fond, on sait qu'il n'y a pas grand-chose qui a été fait pour éviter la circulation virale dans les écoles".

Les Français moins vigilants

Selon lui, les Français ont également perdu les bonnes habitudes de lutte contre la propagation: "On a un peu oublié tout ce qu'étaient les gestes barrières".

"On a trop de patients qui arrivent et qui nous disent 'oh là là, je pense que j'ai le Covid' mais qui arrivent sans masque, sans rien", ajoute-il.

Il y a également le nouveau variant Eris, avec lequel il faut composer, considéré plus transmissible et plus virulent. Enfin, la dernière dose de rappel du vaccin remonte maintenant à plusieurs mois. Cela réduit donc la résistance immunitaire d'une grande partie des Français.

Tous ces facteurs peuvent expliquer cette hausse importante du nombre de contaminations observée ces derniers jours. Les autorités se veulent rassurantes: les hôpitaux sont loin d'être saturés et les symptômes restent les mêmes. De la toux, des maux de têtes et de la fatigue.

Les personnes les plus fragiles sont appelées à rester vigilantes. Une nouvelle campagne de vaccination est prévue mi-octobre. Certains scientifiques appellent, eux, à débuter la vaccination plus tôt selon Le Parisien.

Léonie Guilbaut (avec T.R.C.)