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"On ne s'interdit rien": le gouvernement envisage d'autres confinements locaux avant des restrictions nationales

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Plusieurs ministres préparent les esprits à des restrictions plus fortes encore, agitant le spectre d'un 3ème confinement. Une décision pourrait être prise aux alentours du 8 mars.

Partout en France, les indicateurs ne sont pas bons : après une légère baisse, le nombre d'hospitalisations repart à la hausse et de malades en réanimation repart à la hausse.

Et après l'annonce d'un confinement partiel le week-end sur la Côte-d'Azur, l'hypothèse d'autres confinements locaux est clairement envisagée. S'il n'y a pas encore de décision officielle, la vigilance est de mise à Dunkerque, en Moselle et en Île-de-France: "On ne s'interdit rien, tout est sur la table", répètent inlassablement les conseillers de l'exécutif alors qu'un conseil de défense sanitaire est prévu mercredi matin, autour d'Emmanuel Macron à l'Elysée.

"Le confinement est d'une trop grande violence"

Mais depuis ce week-end, plusieurs ministres préparent les esprits à des restrictions plus fortes encore, agitant le spectre d'un 3ème confinement. Emmanuel Macron devrait y voir plus clair autour du 8 mars, une date qui pourrait correspondre à une explosion de l'épidémie, selon plusieurs projections, le jour de la fin des vacances.

"On peut arriver à 30, 50, 80.000 cas par jour", s'alarme un familier du pouvoir, "mais le confinement est d'une trop grande violence" s'inquiète un autre. D'ailleurs, une enquête du CEVIPOF, le centre d'étude de la vie politique, le confirme : 41% des Français disent éprouver de la lassitude, au vu de la situation sanitaire.

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Paul Barcelonne (avec Guillaume Dussourt)