Où se contamine-t-on le plus? Ce que révèlent les résultats de la dernière étude de l'institut Pasteur

Une nouvelle enquête affine un peu les connaissances sur les lieux et les façons de transmettre le virus.

On en sait chaque jour un peu plus sur les lieux et les circonstances de contamination au Covid-19. L’institut Pasteur a publié mardi les résultats partiels d'une étude sur la question, menée conjointement avec la Caisse Nationale d’Assurance maladie, l’institut Ipsos et Santé publique France.

Des contaminations qui ont principalement lieu dans le cercle familial (63% des cas). Comme on le savait déjà, "les repas, aussi bien en milieu privé que professionnel, sont les circonstances les plus fréquemment rapportées à l’origine de ces transmissions." explique l'Institut Pasteur.

Les déplacements à l’étranger sont aussi associés à un sur-risque d’infection (+53%). Le télétravail est par contre un moyen efficace de se protéger des contaminations, (-24% pour le télétravail partiel, -30% pour le télétravail total par rapport à des personnes effectuant le même travail en bureau).

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Les commerces, salles de cours, les lieux de culte...

Les premiers résultats montrent que les lieux avec du public, dès lors que le port du masque et les gestes barrières sont respectés, ne présenteraient finalement pas autant de risque que ce que l’on pensait.

Les commerces, salles de cours, les lieux de culte ou encore les salons de coiffures ne présentent pas de sur-risques d’infection selon l'étude. Même chose pour le sport en extérieur et les transports en commun. C’est assez simple à comprendre finalement. Il s’agit de tous les lieux où les gestes barrières et le port du masque peuvent être respectés. Ce qui n’est pas le cas, toujours selon l’étude, des salles de sport en intérieur ou des bars et restaurants.

Autre enseignement: moins de la moitié, 45%, des personnes positives connaissent la personne qui les a infectées. Problème, on attend de plus en plus le résultat du test pour s’isoler, au détriment d’un isolement des le début des symptômes.

Au sein du foyer, avoir un enfant scolarisé représente un sur-risque d’infection pour les adultes, notamment ceux gardés par une assistante maternelle (+39%), et ceux qui vont au collège (+27%) et au lycée (+29%).

Attention, précisent les scientifiques, tous ces résultats pourraient être remis en cause par les variants anglais, sud-africain et brésilien. Cette étude est d’une analyse intermédiaire d’une période comprise entre le 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021. L’étude inclut 77.208 participants avec infection aiguë par le SARS-CoV-2.

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Florian Chevallay (avec J.A.)