Les Français qui changent de voiture ne jurent plus que par l’hybride non-rechargeable

Les voitures hybrides ont beaucoup de succès dans l'Hexagone. Les immatriculations de ces voitures sont en hausse de 25% sur un an.

Alors que le marché de l’automobile patine globalement depuis un an, les voitures hybrides distancent tous leurs concurrents.

Et quand on parle d’hybride, on parle d’hybride non-rechargeable: les immatriculations sont en hausse de 25% sur un an, selon la Plateforme automobile, et une voiture sur quatre vendue en France est désormais une hybride.

Pour les hybrides rechargeables, par contre, c'est plus compliqué. Les immatriculations chutent de 30,7%, pour une part de marché de 7,3%. C'est désormais moins que le... diesel et ses 8%. Les motorisations essence chutent elles de 23% (30% du marché). L’électrique pur a moins la cote aussi, avec une part de marché qui tombe à 14% sur ce mois, contre 17% sur l'année 2023.

Les constructeurs français en forme

Autre tendance remarquable: la remontada des constructeurs français dans les chiffres de l'Hexagone. En 2023, les groupes français et étrangers se répartissaient le marché 50-50.

Or depuis le début de l’année, Stellantis, grâce aussi aux ventes de Fiat et de Jeep, représente désormais 37% des ventes. Et Renault, avant même l’arrivée de la R5, réalise également une très belle performance avec une part de marché de quasiment 31%.

Le tiercé de tête sur les sept premiers mois de l’année (Peugeot 208, Renault Clio et Dacia Sandero) n’est pas vraiment surprenant. Ces dernières années, ces trois modèles ont toujours dominé les ventes de voitures neuves dans l'Hexagone. Notamment grâce à sa nouvelle Mégane, qui n’existe qu’en version électrique et qui se vend mieux que la Tesla Model Y.

Emmanuel Lechypre