Cours de cuisine à l'école: Olivia Grégoire se défend et tacle un déferlement de "mépris"

La déclaration a provoqué des moqueries à gauche. La ministre déléguée en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, a été la cible d'attaques après avoir évoqué le 15 septembre dernier l'instauration de cours de cuisine à l'école, en plein contexte d'inflation alimentaire.
Face à ces attaques, la ministre s'est défendue dans "Les Grandes Gueules" ce vendredi sur RMC et RMC Story, dénonçant un "raccourci" des médias. "Je n'ai jamais dit dans la même phrase qu'il fallait prendre des cours de cuisine face à l'inflation alimentaire", a assuré la ministre.
Difficile de lire précisément entre les lignes. Interrogée par des lecteurs du journal Sud Ouest, sur l'impact de l'inflation alimentaire plus important au sein des familles nombreuses, Olivia Grégoire avait répondu qu'il fallait notamment "réapprendre à cuisiner des produits bruts, pour éviter d’acheter les produits "tout prêts", plus chers".
Du "bon sens"
"J'ai évoqué un problème qui dépasse l'inflation et qui est un problème d'inégalité sociale. On a beaucoup d'enfants qui mangent des plats transformés et pas assez de produits bruts. Ces aliments transformés sont les plus gras et sont ceux qui ont le plus augmenté avec l'inflation", explique la ministre ce vendredi sur le plateau des "Grandes Gueules".
"Je n'ai pas dit que c'était la solution à l'inflation", ajoute-t-elle, estimant que ce serait du "bon sens" d'enseigner aux enfants la cuisine de produits bruts. "J'ai vu ce déferlement de mépris, de vannes, de Jean-Luc Mélenchon qui se croit chez Rire & Chansons, face à des gamins et des familles qui font face à cette réalité".
"Sur le fond, je maintiens ce que j'ai dit, ce n'était qu'une idée, une proposition sur un état de fait de notre société, moins on a de sous, plus on mange de produits transformés", conclut-elle.
La proposition d'Oliva Grégoire intervient alors que les prix des denrées alimentaires continuent de grimper en France, enregistrant une augmentation de 11,2 % sur une année.