Prix de l’essence: le coup de gueule de Jérôme, cuisinier basque surendetté, sur RMC

Ce cuisinier basque n'a pas les moyens d'acheter un véhicule électrique. Il a décidé de boycotter l'essence française face à la hausse des prix

Interpellé à l’Assemblée nationale sur l’écologie punitive, le Premier ministre, Edouard Philippe, a assumé la hausse des prix du carburant. "Si l’on veut accompagner cette transition, il faut prendre et les mesures courageuses concernant les prix", a-t-il notamment déclaré.

Alors le gouvernement est-il courageux de taxer la pollution? Jérôme, cuisinier dans le Pays-Basque, estime que ce n’est pas du tout un acte courageux.

"Je dois faire 100 kilomètres par jour pour aller travailler. Il n’y a pas de bornes rechargeables pour les voitures et ils proposent une prime de 1500 euros à 2500 euros pour les véhicules hybrides rechargeable. J’ai fait le tour des concessionnaires ce week-end pour voir ce qu’ils proposent. Déjà ils n’ont pas ces véhicules en concession et ils vont coûter entre 25.000 et 30.000 euros", explique-t-il.

Les véhicules électriques trop cher

Pour Jérôme, qui explique être en surendettement et avec un petit salaire, il est impossible de pouvoir faire un prêt pour acheter une voiture neuve. "Comment une famille, comme la mienne, en dossier de surendettement faisons nous pour acheter un véhicule électrique ?", s’interroge-t-il.

Face à la hausse des prix de l’essence, ce cuisinier basque a décidé de complètement boycotter l’essence française. "J’ai la chance d’avoir l’Espagne à côté ou le 98 est moins cher que le diesel en France, mais sinon ce n’est pas possible", affirme-t-il.

G.D avec Les Grandes Gueules