Violences après PSG-Inter: "Laurent Nuñez se fout de nous, il n'avait rien prévu", tacle Didier Giraud

Deux nuits de violences. Après le sacre du PSG, vainqueur en finale de la Ligue des champions contre l'Inter Milan, 563 personnes ont été interpellées dont 491 à Paris dans la nuit de samedi à dimanche. Des débordements ont eu lieu autour de l'avenue des Champs-Elysées, des magasins ont été pillés, des voitures incendiées.
Rebelote dans la nuit de dimanche à lundi en marge de la présentation du trophée par l'équipe au Parc des princes. Des barrières ont été lancées sur le périphérique notamment et 79 personnes ont été interpellées.
"On peut attraper les émeutiers"
Des violences qui rappellent celles de 2018 après la victoire de l'équipe de France en finale de la Coupe du monde et qui choquent les Grandes Gueules. L'agriculteur Didier Giraud estime que les autorités n'ont pas anticipé des débordements pourtant prévisibles: "Toutes les instances de police savaient et ce n'est pas une histoire de nombre de policiers, certains émeutiers ont été relâchés faute de place en garde à vue", tonne-t-il.
"Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, dit que ce n'est pas un échec, mais il se fout de notre gueule. Il n'avait pas prévu le truc", ajoute l'éleveur de bovins sur RMC et RMC Story.
"Ils sont faciles à gauler quand ils sortent des magasins qu'ils pillent. On peut attraper les émeutiers, les mettre dans le stade Charléty et les faire garder par l'armée", propose Didier Giraud.
"Fiasco"
"Ça a été un fiasco sur le plan sécuritaire, la ville était à feu et à sang", ajoute l'avocat Charles Consigny.
"On est le dernier pays riche à tolérer ce genre de choses parce que quand on veut, on peut. Ces jeunes casseurs, on ne veut pas, on se dit qu'on laisse l'abcès se crever. On a un problème avec les racailles et la racaillisation. Il faut agir à l'américaine, les envoyer nettoyer leurs dégâts sous contrôle militaire", estime-t-il.
Invité de RMC et BFMTV ce lundi, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez s'est défendu estimant que le dispositif était suffisant: "5.400 le soir des festivités, c'était suffisant et on a empêché de nombreux incidents et dégradations, on ne peut pas parler de faillite sécuritaire".