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Économie

Bruno Le Maire annonce s'éloigner de la politique, voulant "respirer un air différent"

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Le ministre démissionnaire de l'Economie et des Finances a annoncé ce jeudi 12 septembre s'éloigner de la vie politique et retourner vers l'enseignement, voulant "respirer un air différent". "La France est immense, ne vivons pas dans un étui", a-t-il déclaré dans un discours d'adieu prononcé depuis la cour de Bercy, là ou il aura travaillé pendant sept ans.

"Je vous aime mais je pars". Citant Michel Sardou, le ministre démissionnaire de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a fait ses adieux à Bercy, ce jeudi 12 septembre. Un septennat sans discontinuité puisqu'il aura été, depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, son unique ministre pour ce portefeuille.

Bruno Le Maire a annoncé vouloir retourner à sa "première vocation", l'enseignement, vantant les bienfaits de se "réinventer au contact des nouvelles générations. "Je continuerai à habiter en France, qui est ma patrie, ma vie et ma passion", a-t-il déclaré, voulant battre en brèche les critiques qui avaient été émises après les révélations de son futur poste qui se trouve en Suisse.

"Et après, qui vivra verra"

De retour dans l'enseignement, "sur les sujets économiques et géopolitiques", donc, Bruno Le Maire fait-il ses adieux à la politique ? Pas forcément, mais il s'en éloigne. Une parenthèse, du moins: "Cela fait 22 ans que je suis engagé dans la vie publique. Il est temps pour moi de respirer un air différent de la politique. Le monde est vaste, la France est immense, ne vivons pas dans un étui. Et après, qui viva verra", a-t-il conclu.

"Pas de retour en arrière pour le redressement des finances publiques et baisses d'impôts", a-t-il plaidé

Avant cela, le ministre démissionaire a plaidé pour que la France ne revienne "pas en arrière" en matière de redressement des finances publiques et de baisses d'impôts. La France "doit continuer de se fixer pour objectif de revenir sous les 3% de déficit (public) en 2027" par rapport au PIB, a-t-il déclaré, ajoutant que le pays ne doit pas non "revenir en arrière non plus sur les impôts", baissés à hauteur de 55 milliards d'euros depuis 2017.

Léo Manson