Jeux olympiques: où en sont les négociations sur les primes pour décaler les congés?

Jeux Olympiques - Icon
Certaines entreprises sont sous pression pour accorder des primes exceptionnelles à leurs salariés qui acceptent de décaler leurs congés de juillet 2024, afin de travailler pendant les Jeux olympiques de Paris.
Hôpitaux de Paris
L'AP-HP a ouvert le bal avec des primes de 800 à 2.000 euros par semaine pour les soignants volontaires, en fonction de leur catégorie. Elle espère motiver au moins 730 soignants supplémentaires par rapport aux effectifs habituels, dans des domaines comme la traumatologie, l'orthopédie ou les urgences.
SNCF
Du côté de la SNCF, les négociations débutent en novembre. Le PDG Jean-Pierre Farandou a assuré au micro de RMC qu'il est normal que des "mécanismes de reconnaissance soient mis en place pour les salariés qui acceptent de ne pas prendre de congés en juillet". Les syndicats, eux, ne se prononcent pas sur le montant de la prime mais espèrent qu'elle sera supérieure à 450 euros. En attendant, certains centres de la compagnie ferroviaire demandent déjà aux cheminots de rentrer leurs demandes de congés avant la fin de l'année.
RATP
A la RATP, les négociations n'ont pas encore commencé. Les syndicats redoutent que la prime JO soit corrélée au protocole d'intéressement annuel, de l'ordre de 1.000 euros.
Police nationale
Pour les policiers, elle a bien été anticipée dans le budget de l'Intérieur. Le ministre Gérald Darmanin a confirmé que les agents en bénéficieraient pour les Jeux, d'autant plus que leur période de mobilisation devrait dépasser la quinzaine des JO, notamment pour sécuriser les Jeux paralympiques.
Sécurité privée
Du côté des entreprises de sécurité, il est trop tôt pour que des primes soient déjà envisagées. Mais la question est dans les tuyaux selon la première fédération patronale de ce secteur en tension. L'objectif: motiver les agents à rester mobilisés pour les JO et attirer de nouveaux candidats.