JO 2024: David Douillet explique à quoi ressemblerait un "plan B" pour la cérémonie d'ouverture

La situation géopolitique actuelle fait peser un risque sur les Jeux olympiques 2024 juge l’ancien ministre des Sports David Douillet, également ambassadeur de Paris 2024. Le judoka double champion olympique appelle à la mise en place d’un plan B pour la cérémonie d’ouverture qui doit se dérouler sur la Seine en plein Paris.
"J’espère que la situation géopolitique sera plus apaisée pour que l’on vive des Jeux sereins, organisés dans les meilleures conditions possibles. Si la veille, les voyants sont rouge cramoisi quant aux risques d’attentat, il faudra un plan B pour la cérémonie d’ouverture", estime David Douillet dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche.
"Le plan B existe déjà... et même le plan C et D"
Car il n’y a pas de solution de repli pour l’instant, assure Tony Estanguet le président du comité d’organisation des Jeux de Paris: "Ce sera sur la Seine, on a démontré que c’était faisable, on reste sur ce plan", martèle le triple champion olympique de Canoë.
Mais David Douillet assure qu'il y a tout de même des alternatives ce mardi sur RMC et RMC Story: "La vérité c’est que le plan B existe déjà. Et même un plan C, un plan D... En cas d'amplification de la menace terroriste, tout est déjà géré lors de réunions interministérielles et il y aura des modifications à prévoir", assure l'ancien ministre des Sports.
"Le concept de la cérémonie d’ouverture doit être préservé sur la Seine et il y a bon nombre de possibilités pour sécuriser au maximum cette initiative. Tout sera aménagé pour qu’il n’y ait aucun risque", ajoute sur le plateau des Grandes Gueules David Douillet, qui confirme qu'une version avec moins de spectateurs pourrait "peut-être" voir le jour.
Une cérémonie ambitieuse
La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui doit se dérouler sur la Seine le 26 juillet 2024, est un véritable défi en termes d'organisation et de sécurité, et son aspect artistique est ultra-confidentiel.
Le nombre exact de spectateurs lui aussi n'est pas encore connu: si le chiffre de 100.000 places payantes installées sur le niveau inférieur des quais de Seine, et 500.000 gratuites en haut a d'abord été évoqué, il reste l'objet de dissensions, entre la mairie, le comité d'organisation et la préfecture de police de Paris.