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Après le "modernisme" du pape François, la crainte d'un retour en arrière pour les fidèles?

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Le pape François largement salué à travers le monde. Décrit comme réformiste, connu pour son franc-parler et sa défense de la sobriété, son successeur sera-t-il dans la même lignée?

Après la disparition du pape François, va venir le temps de la nomination d’un nouveau pape. Et le profil du prochain souverain pontife inquiète certains fidèles. Le pape François était en effet un symbole de renouveau et Marie s'inquiète pour la suite.

“On était vraiment dans une ère où l’Église était de nouveau ouverte à la jeunesse, aux genres différents. On espère vraiment qu’il puisse graver tout ce qu’il a pu mettre en place sur le long terme”, indique-t-elle.

Bénédiction des couples homosexuels, défense des migrants, sensibilisation à l'écologie... Il faut continuer sur cette lancée pour Mario aussi. “Un pape progressiste serait souhaitable. Peut-être que l’abandon du célibat des prêtres serait déjà un geste fort”, appuie-t-il.

Un nouveau Pape connu d'ici 15 à 20 jours?

L’Église doit se rajeunir insiste Lionel, très pratiquant. “J’espère qu’il sera remplacé par quelqu’un de plus jeune qui va embrayer sur plus de dynamisme parce que quand on va à la messe, il n’y a pas grand monde, c’est dommage”, estime-t-il.

Il attend donc avec impatience le choix de son successeur.

“D’où va-t-il venir? Lui était d’Argentine, peut-être que le prochain sera originaire d’Afrique, peut-être que ce sera une personne de couleur. Ce serait bien. Un Français serait excellent aussi, mais c’est le conclave qui va décider”, souffle-t-il.

Le processus électoral aura lieu d'ici 15 à 20 jours. Tous les cardinaux de moins de 80 ans pourront y participer, avec notamment le Français Jean-Marc Aveline dans les "pistes crédibles".

Amélie Courtet avec Guillaume Descours