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Certains pays africains veulent pouvoir vendre de l'ivoire pour financer la lutte contre le braconnage

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Le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe ont fait la demande auprès des pays signataires de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

Depuis samedi et jusqu'au 28 août, se tient la 18e conférence mondiale de la vie sauvage, à Genève en Suisse. Les 182 pays signataires de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction se réunissent et vont discuter de 57 propositions émises par différents pays. 

Celles-ci visent à modifier le degré de protection accordé aux animaux et aux plantes sauvages. L'objectif, c'est de veiller à ce que le commerce des espèces vivantes ne menace pas leur survie dans la nature. 

Vendre l'ivoire issu d'animaux morts

Les débats portent sur des propositions émises en amont par certains pays. Exemple avec les éléphants: le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe demandent le droit de vendre de l’ivoire dans certains cas. Et notamment de l'ivoire issu d’animaux morts naturellement par exemple. Ils avancent comme argument, le financement de la lutte contre le braconnage, et la protection de l’espèce. 

À eux trois, ces pays abritent plus de 60 % des éléphants d’Afrique, soit environ 255.000 animaux. Mais à l’inverse, neuf autres Etats Africains réclament eux la protection complète de tous les éléphants d’Afrique, et demandent donc l’interdiction totale de commercialisation. 

Ce sera aux 182 pays de trancher ensemble comme pour les 55 autres propositions.

Louise Bernard avec Guillaume Descours