Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise qui compte bien mener son pays à l'indépendance

LE PORTRAIT DE POINCA - Qui est Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise qui rêve de l’indépendance pour son pays?

Elle en rêve et elle milite depuis ses 15 ans pour l'indépendance de l'Écosse. Et après sa victoire aux élections la semaine dernière, nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise demande un nouveau référendum. Elle voudrait que l'Écosse quitte le Royaume unis et adhère à l’Union européenne. 

Nicola Sturgeon, est Première ministre de l'Écosse depuis 2014. Et à 50 ans, elle vient d'être réélue pour un quatrième mandat. En Ecosse, tout le monde l’appelle par son prénom, Nicola. Sans S, un prénom féminin en anglais. C’est une fille de la "workingclass". Elle a grandi dans une petite ville industrielle près de Glasgow. Son père était électricien, sa mère assistante dentaire. 

Elle a fait des études de droit, a commencé une carrière d ‘avocate, mais a vite tout quitté pour la politique. Députée à 29 ans, ministre de la Santé, vice-première ministre, puis première ministre. Elle est féministe, farouchement anti-nucléaire mais avant tout indépendantiste.

Le Brexit change la donne

Elle a mené le combat lors du premier référendum en 2014. Un premier combat perdu alors que 55% des Ecossais avaient choisi de rester dans le Royaume-Uni. Mais deux ans plus tard, le Royaume-Uni choisissait de sortir de l’Europe. Alors que les Écossais votaient massivement au contraire pour le maintien dans l’Union européenne.

C'est aujourd’hui l'argument de Nicola Sturgeon, pour organiser un nouveau référendum : la donne a changé. Les électeurs doivent pouvoir se prononcer de nouveau. D’autant qu'aux élections locales la semaine dernière, les Écossais ont presque donné la majorité absolue au parti indépendantiste de Nicola Sturgeon, plus huit sièges aux écologistes qui sont également indépendantistes. 

Dès samedi, la Première ministre a donc annoncé se préparer à un nouveau scrutin d'autodétermination. Sauf que le Premier ministre britannique Boris Johnson, dispose d’un droit de véto. Et il a fait savoir qu’il ne voulait pas de cette nouvelle consultation. Nicola Sturgeon et Boris Johnson se détestent et ils sont aussi déterminés l’un que l’autre. C’est un terrible bras de fer qui vient de commencer. Avec pour enjeu, l’éclatement ou non du Royaume-Uni…

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Nicolas Poincaré