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Tentative d'assassinat de Donald Trump: y a-t-il eu des failles dans le périmètre de sécurité?

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L'assaillant qui a tiré sur Donald Trump samedi était posté sur le toit d'un bâtiment. Ce qui interroge sur les failles de sécurité dans la protection du candidat à la présidentielle. Le FBI a ouvert dimanche une enquête. Une enquête qui devra déterminer comment un tireur a pu se retrouver sur un hangar, à portée de tir.

48 heures après la tentative d'assassinat de Donald Trump, samedi lors d'un meeting à Butler en Pennsylvanie, de nombreuses questions sont soulevées sur les failles de sécurité dans la protection du candidat à la présidentielle.

Le président Joe Biden a tenu une réunion avec les chefs du FBI et du service de protection officiel dimanche. Le FBI qui a indiqué envisager la piste d'un "potentiel acte de terrorisme intérieur" et a notamment expliqué que l'auteur des tirs avait agi seul. Aucune idéologie associée au tireur n'a été identifiée pour l'instant.

Ce sont donc les contours du périmètre de sécurité qui vont être étudiés et le fait d'en avoir exclu le hangar où se trouvait le tireur, à moins de 150 mètres seulement de Donald Trump.

Comment le tireur a-t-il pu accéder au toit, s'interroge par exemple le procureur du comté de Butler, selon lequel des membres des forces de l'ordre étaient pourtant présentes dans le bâtiment.

“Quelqu’un de déterminé peut toujours passer. Il va inventer une histoire, il va inventer quelque chose mais il va passer à un moment donné”, indique Gilles Furigo, ancien membre du Service de Protection des Hautes Personnalités.

La directrice du FBI auditionnée le 22 juillet

L’autre question, c’est pourquoi le tireur n'a pas été repéré suffisamment vite par les deux snipers du Secret service qui surveillaient les alentours du meeting.

“Quand vous voyez quelqu’un qui bouge sur un toit, vous avez quand même un temps de latence. Il faut être sûr que la personne est dangereuse et que ce n’est pas quelqu’un qui monte sur le toit pour voir le candidat Trump de plus près”, affirme Gilles Furigo.

Enfin, des témoins ont affirmé avoir signalé aux services de sécurité la présence de l'homme sur le toit, sans réaction de leur part. Le service secret devra maintenant répondre à ces multiples interrogations. Sa directrice sera auditionnée devant la chambre des représentants le 22 juillet prochain.

Solène Gardré avec Guillaume Descours