"Il faut dire 'Fuck Donald'!": Olivier Truchot s'attaque aux politiques qui "s'applatissent" devant Trump

Tout le monde en a pris pour son grade. Pendant une heure, le président des Etats-Unis Donald Trump s'en est pris mardi à la tribune de l'ONU, à la science, l'écologie, au monde entier et en particulier l'Europe: "Il est temps de mettre fin à l'expérience ratée des frontières ouvertes. Vos pays vont droit en enfer", a lancé Donald Trump.
"Je suis allé à Londres où le maire est horrible, la ville a changé, ils veulent mettre en place la charia", a ajouté le président des Etats-Unis, ciblant directement l'édile de la ville britannique Sadiq Khan, premier maire musulman d'une capitale occidentale.
"En Europe, on est d'une lâcheté, on se laisse piétiner par Trump par Poutine"
"Trump mène une révolution culturelle", juge l'avocat Charles Consigny, qui n'a jamais caché son admiration pour le président américain. "Il y a une esthétique trumpienne, il met K-O debout le politiquement correct".
Pour Olivier Truchot, il faut trouver surtout quelqu'un pour répondre au président amércain: "On n'a pas à se faire marcher dessus. En Europe, on est d'une lâcheté, on se laisse piétiner par Trump par Poutine. On ne veut pas fâcher Trump, on a tellement peur qu'il change d'avis notamment sur le conflit ukrainien. Mais soyons forts, il faut lui dire 'Fuck Donald'.
"J'ai honte de ceux qui nous dirigent qui s'aplatissent devant sa crinière blonde"
Les Etats-Unis "ont eux aussi leurs problèmes"
Antoine Diers est de son côté "d'accord avec lui" sur le fond mais se dit "heurté par la façon dont il nous parle".
"En tant que patriote, je n'accepte pas qu'un président américain me donne des leçons. On est devenu des petits enfants qui se font engueuler par le boss du monde", ajoute-t-il.
"Il faudrait dire à Donald Trump que c'est chez nous et qu'ils ont eux aussi leurs problèmes, ce n'est pas joli-joli sur le plan du communautarisme", conclut Antoine Diers sur RMC et RMC Story.