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Ukraine: Vladimir Poutine est du "côté de la guerre", déclare Emmanuel Macron

Emmanuel Macron ce vendredi 9 mai à Nancy.

Emmanuel Macron ce vendredi 9 mai à Nancy. - BFMTV

Le président français Emmanuel Macron a accusé vendredi Vladimir Poutine d'être "du côté de la guerre", ajoutant que ceux qui ont cru le contraire "en sont pour leur compte".

Le président français Emmanuel Macron a accusé vendredi Vladimir Poutine d'être "du côté de la guerre", ajoutant que ceux qui ont cru le contraire "en sont pour leur compte".

"Le président Poutine est du côté de la guerre, pas du côté de la paix (...) et ceux qui ont pu croire qu'il avait une velléité de paix en sont pour leur compte", a-t-il déclaré au côté du Premier ministre polonais Donald Tusk à Nancy (est de la France).

Emmanuel Macron salue "l'appel clair au cessez-le-feu" de Donald Trump

Le président de la République a également salué l'"appel très clair à un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours" lancé par son homologue américain Donald Trump, soulignant qu'il fallait "tous œuvrer en ce sens sans délai, sans faux-semblants, ni manœuvres dilatoires".

"L'Ukraine a déjà depuis près de deux mois marqué son accord à ce cessez-le-feu. J'attends désormais que la Russie en fasse de même", selon un message posté sur X. "À défaut, nous serons prêts à réagir fermement, avec tous les Européens et en étroite concertation avec les États-Unis", a-t-il mis en garde.

Dissuasion nucléaire: "[sa] dimenson européenne a été constamment réaffirmée"

Le chef de l'Etat a aussi a martelé que les "intérêts vitaux" de la France, à la base de sa stratégie de dissuasion nucléaire, intégraient aussi ceux de ses "principaux partenaires" en Europe. "Depuis les années 60, avec les propos du général de Gaulle, la dimension européenne de cette dissuasion a été affirmée et elle a été constamment réaffirmée par tous mes prédécesseurs et j'ai pu le faire moi-même".

"Ce qui veut dire que dans la prise de décision de ce que sont les intérêts vitaux, eh bien les intérêts de nos principaux partenaires sont intégrés", a rappelé Emmanuel Macron au côté du Premier ministre polonais Donald Tusk à Nancy (est de la France).

LM avec AFP