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Police-Justice

Explosion d'une maison près de Vichy: un gendarme grièvement blessé est mort

Les gendarmes sont tombés dans une embuscade, d'après le procureur  (illustration)

Les gendarmes sont tombés dans une embuscade, d'après le procureur (illustration) - JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Un gendarme grièvement blessé le 15 mars dernier dans l'éxplosion d'une maison à La Chapelle, près de Vichy (Allier), est décédé, ce samedi. Son pronostic vital était engagé depuis près d'un mois.

Le Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé samedi, la mort d'un gendarme, dont le pronostic vital était engagé depuis plus d'un mois, après l'explosion d'une maison à La Chapelle (Allier).

Le 15 mars, sept militaires sont appelés pour interpeller un homme, Christophe B., chez lui, dans cette commune proche de Saint-Yorre et Vichy. A peine arrivés au domicile, les gendarmes le trouvent à l'extérieur de chez lui.

Il prend la fuite, s'engouffre à l'intérieur. Trois militaires partent à ses trousses. C'est là que retentit l'explosion qui blesse grièvement ce jeune gendarme de 27 ans: brûlé à 90% et transféré en urgence à l'hôpital de Lyon. Si ces deux collègues réussisent à sortir rapidement des flammes, ce n'est pas son cas, son pronostic vital est alors engagé.

"Une profonde tristesse"

Il est décédé, des suites de ses blessures samedi en milieu d'après-midi. Il exerçait depuis 2015 dans la gendarmerie et avait rejoint le peloton de Vichy l'année dernière. Pacsé, il attendait son premier enfant.

Gérald Darmanin a qualifié, sur twitter, de "dramatique" cette intervention du 15 mars et a exprimé sa "profonde tristesse".

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Une embuscade

Selon le Procureur de la République, l'explosion correspondrait à une embuscade, un geste suicidaire de Christophe B., avec la volonté de tuer les militaires. Il en veut pour preuve notamment, deux vidéos postées sur le réseau social Tik Tok où l'auteur des faits déclare "si la justice croit que je joue avec eux, je n'ai pas peur de cramer mais vous allez cramer aussi".

Connu de la justice pour violences conjugales et conduite en état d'ivresse, il avait aussi récemment menacé un agent du SPIP, en charge du suivi des condamnés. Il avait de son côté été retrouvé sans vie à l'intérieur du logement.

Anna Huot avec MM