Allier: trois gendarmes grièvement blessés, une personne tuée dans l'explosion d'une maison

Une personne est morte et trois gendarmes ont été grièvement blessés ce mercredi dans l'explosion d'une maison dans l'Allier.

Trois gendarmes ont été grièvement blessés et un homme qu'ils étaient venus interpeller est décédé dans l'explosion d'une maison mercredi à La Chapelle (Allier), a-t-on appris auprès du parquet de Cusset.

Selon les premiers éléments, trois gendarmes du PSIG de Vichy assistés de quatre gendarmes de la brigade territoriale du Mayet-de-Montagne intervenaient à la demande du parquet de Cusset pour interpeller un individu de 38 ans à son domicile pour des menaces de mort à l’égard de conseiller probatoire d’insertion.

Le mis en cause se trouvait à l’extérieur de son domicile, à l’arrivée des gendarmes, il est rentré chez lui, suivis des trois militaires du PSIG qui souhaitait procéder à son interpellation.

Un suspect très défavorablement connu des services de police

Immédiatement après, dans des circonstances inconnues à ce stade, une explosion s'est produit, mettant le feu à l’habitation. Les gendarmes de brigade sont parvenus à extraire les militaires du PSIG, tous trois blastés, gravement brûlés et grièvement blessés. Selon une source proche du dossier "la maison dégageait une forte odeur d’essence".

Le pronostic vital de d’entre eux est engagé. Les quatre autres gendarmes sont légèrement blessés. Le mis en cause lui est décédé. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté tout son "soutien" aux gendarmes blessés.

Pour lutter contre les flammes et venir en aide aux victimes, 57 pompiers et 27 camions étaient mobilisés. 

Le suspect mort dans l'explosion était très défavorablement connu de la justice avec d’après nos informations une dizaine de condamnations à son actif pour délits routier, menace, outrage et violences. Les 3 gendarmes du PSIG gravement blessés ont été héliportés vers le CHU de Clermont-Ferrand. Le procureur de la république Cusset a ouvert une enquête pour "tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique".

Marion Dubreuil et Lucile Pascanet