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Adolescent tué au couteau à Crépol: "Ce qu’il s’est passé, c’est un acte de terreur"

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Le village de Crépol est sous le choc après la mort de Thomas, 16 ans, tué d'un coup de couteau lors d'une fête de village. Sur le plateau des "Grandes Gueules", Barbara Lefebvre évoque des assaillants venus pour "terroriser".

Trois jours après la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans tué à coups de couteau lors d'un bal populaire à Crépol (Drôme), les autorités sont toujours à la recherche des suspects. Une cinquantaine de témoins ont été entendus par les gendarmes de la section criminelle de Grenoble.

Selon certains d'entre eux, il s'agirait d'un groupe extérieur au village qui aurait tenté de rentrer dans la soirée. D'autres témoins affirment que les agresseurs seraient venus pour un règlement de comptes.

Certains témoins décrivent "un abattoir". "Il y avait du sang sur le frigo, partout. On avait peur qu'ils tuent tout le monde. Ils sont venus pour tuer", raconte à BFMTV une femme présente au bal de Crépol. "Heureusement que des vigiles ont pu les arrêter. On ne peut pas parler de rixe, parce qu'ils étaient là pour tuer", insiste-t-elle.

"Ils étaient venus pour tuer"… l’effroi dans la Drôme - 21/11
"Ils étaient venus pour tuer"… l’effroi dans la Drôme - 21/11
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"La volonté était de venir terroriser"

"Ce qu’il s’est passé, c’est un acte de terreur", déplore ce mardi sur RMC et RMC Story l'enseignante Barbara Lefebvre. "Thomas a essayé de s’interposer. Ceux qui ne s’arrêtent pas, c’est ceux qui sont en face. Il y a une génération qui se met à se balader avec des couteaux, à planter les gens à la gorge", s'inquiète-t-elle.

"La volonté était de venir terroriser", ajoute Barbara Lefebvre, qui estime que l'attaque a été préméditée. "Les gens sortaient parce que la fête était finie et ils se retrouvaient piégés par d'autres gens qui mettaient des coups de couteau de manière indistincte", poursuit-elle sur le plateau des "Grandes Gueules", s'interrogeant sur la motivation des assaillants et leur éducation.

"À 16-18 ans, tu viens avec un couteau et tu plantes à l'aveugle des gens dans une salle... Je veux savoir dans quelle éducation, quel bain moral et culturel ces gens-là ont vécu. C'est intéressant d'un point de vue anthropologique si on ne veut pas que la France continue à sombrer dans un délire complet", conclut Barbara Lefebvre.

G.D.