Randonneuse tuée: la chasseuse de 17 ans "très malheureuse" selon son avocate

L'adolescente de 17 ans, auteure présumée du tir qui a tué une randonneuse samedi dernier lors d'une partie de chasse dans le Cantal a été mise en examen ce mardi pour homicide involontaire.
La jeune fille a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir ou de porter une arme. Une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les positions et moments de tirs lors de la battue de sanglier. Une autopsie du corps de la victime est également en cours.
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Elle visait un sanglier au moment du tir
Pour Maître Christine Ramond, avocate de la jeune fille, auteure du tir, sa cliente est traumatisée par cet accident.
"Elle est scolarisée, c’est une très bonne élève. C’est une jeune fille sans aucun problème, dans une excellente famille. Il n’y a pas de problème par rapport à cette jeune fille, elle est très saine. Jusqu’à la fin de sa vie, elle aura ce samedi après-midi quelque part dans son esprit. C’est une jeune femme très, très malheureuse. Elle est comme n’importe quelle personne censée qui a des sentiments, elle n’est que dans la tristesse. Le sentiment immédiat est là. Elle est très malheureuse d’avoir été responsable", assure-t-elle.
La jeune femme était bien titulaire d'un permis de chasse et n'avait consommé ni alcool, ni stupéfiants. Lors de son audition, elle a expliqué avoir "visé un sanglier, avoir tiré, puis avoir entendu le cri d’un homme au niveau du sentier".