EN DIRECT - Emmanuel Macron est arrivé en Jordanie, à Amman

- Emmanuel Macron est arrivé en Israël où il a rencontré des familles de victimes et Benjamin Netanyahu ce matin.
- Le président s'est également entretenu avec Mahmoud Abbas à Ramallah cet après-midi
- Le programme complet de la visite d'Emmanuel Macron
- Les bombardements israéliens sur Gaza se poursuivent
Emmanuel Macron est arrivé à Amman (Jordanie)
Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi soir à Amman, deuxième étape de son voyage dans la région destiné à marquer la solidarité de la France avec Israël, après l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le chef de l'Etat français est arrivé à 22h30 en provenance d'Israël, où il a rencontré le Premier ministre Benyamin Netanyhou et des familles de victimes franco-israériennes frappées par l'attaque. Il a ensuite rencontré en Cisjordanie le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
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Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 50 morts en une heure
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que 50 personnes avaient été tuées "durant la dernière heure" mardi soir dans "plusieurs secteurs" de la bande de Gaza.
Dans l'après-midi, le ministère de la Santé du Hamas avait annoncé que 5.791 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, en réponse à une attaque menée par le mouvement islamiste sur le sol israélien.
L'arrivée de l'aide à Gaza n'est "pas assez rapide", déclare Joe Biden
Joe Biden a estimé mardi que l'aide humanitaire n'arrivait pas assez vite dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée sans relâche par Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.
L'acheminement n'est "pas assez rapide", a déclaré le président américain, questionné par la presse à la Maison Blanche sur l'aide humanitaire, qui a commencé à entrer samedi, mais au compte-gouttes, dans ce territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.
Macron à Abbas: "l'avenir" des Palestiniens passe par une lutte contre le terrorisme
Le président français Emmanuel Macron a estimé mardi à Ramallah que l'avenir des Palestiniens passait par une lutte "sans merci et sans ambiguïté contre le terrorisme", insistant sur la reconnaissance mutuelle des droits d'Israël et des Palestiniens.
"Il n'y aura pas de paix durable s'il n'y a pas la reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d'un territoire et d'un Etat. Il n'y aura pas de paix durable s'il n'y a pas la reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d'un Etat d'Israël et de l'importance de son existence et de sa sécurité", a-t-il dit après une rencontre avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas.
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Emmanuel Macron: "rien ne saurait justifier" les "souffrances" des civils à Gaza
Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi à Ramallah que l'attaque du Hamas contre Israël était "aussi une catastrophe pour les Palestiniens" et déclaré que "rien ne saurait justifier les souffrances" des civils de Gaza.
"Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne", a déclaré Emmanuel Macron aux côtés du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui lui a demandé d'oeuvrer à une cessation de l'"agression" d'Israël à Gaza.
Le président palestinien demande de "faire cesser l'agression" contre Gaza
Le président palestinien Mahmoud Abbas a exhorté mardi son homologue français Emmanuel Macron à oeuvrer pour "faire cesser l'agression" à Gaza, au 18e jour de la guerre entre Israël le mouvement islamiste palestinien du Hamas.
"Nous vous exhortons, président Macron, à faire cesser cette agression", a dit Mahmoud Abbas dans des déclarations à la presse à l'issue de son entretien avec le président français, au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Gaza: "Le Conseil de sécurité a aggravé la crise", accuse Erdogan
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi le Conseil de sécurité des Nations unies d'avoir "aggravé la crise" dans la bande de Gaza par son attitude "biaisée".
"Le Conseil de sécurité a aggravé la crise par son attitude biaisée au lieu de mettre fin au bain de sang", a déclaré le chef de l'Etat dans un communiqué, accusant également "la communauté internationale de ne pas s'être opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime israélien contre les civils".
L'inaction du Conseil de sécurité "inexcusable" selon un ministre palestinien
L'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU qui n'a pas réussi à parvenir à une position unie sur la guerre entre Israël et le Hamas est "inexcusable", a dénoncé mardi le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki.
Dénonçant les "massacres (...) perpétrés par Israël", il a estimé que "le Conseil de sécurité (avait) le devoir de les stopper": "l'échec du Conseil de sécurité est inexcusable", a-t-il lancé dans la salle du Conseil au siège de l'ONU.
Le chef de l'ONU condamne les "violations claires du droit humanitaire" à Gaza
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres condamne "les violations claires du droit humanitaire" dans la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas et soumise à un siège ainsi qu'aux bombardements de l'armée israélienne.
L'ONU demande une meilleure coordination des humanitaires
Une partie des produits alimentaires acheminés dans la bande de Gaza, comme le riz et les lentilles, n'est pas utilisable faute d'eau pour les faire cuire, a déploré mardi l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), appelant à une plus grande coordination entre humanitaires.
"Nous ne recevons pas vraiment les produits les plus nécessaires pour Gaza ou les plus pertinents", déplore Tamara Alrifai une porte-parole de l'UNRWA. "nous avons reçu des boîtes de riz et de lentilles (...) mais pour faire cuire des lentilles et du riz, il faut de l'eau et du gaz. Par conséquent, ce type de produits (...) n'est pas très utilisable à l'heure actuelle, compte tenu de la situation à Gaza", a-t-elle dit.
L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte mais en quantité très insuffisante, selon l'ONU.
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Une otage libérée par le Hamas dit avoir été "battue" lors de l'enlèvement puis "bien traitée" en captivité
Une otage israélienne libérée par le Hamas palestinien a affirmé mardi qu'elle avait été "battue" lors de son enlèvement mais "bien traitée" lors de sa captivité de plus de deux semaines dans la bande de Gaza.
"Ils m'ont kidnappée, j'ai été emmenée sur une moto (...). J'étais allongée sur la moto, mon corps d'un côté et mes jambes de l'autre et les shabab (jeunes Palestiniens) m'ont battue en chemin, ils ne m'ont pas cassé les côtes mais m'ont fait très mal et j'ai eu du mal à respirer", a-t-elle dit à des journalistes. Devant la presse à Tel-Aviv, elle a ensuite ajouté: "Ils se sont assurés que nous n'avions besoin de rien. Ils nous ont bien traités."
>> Le témoignage complet de cette ex-otage à retrouver dans notre article complet ici
Emmanuel Macron va se rendre en Jordanie pour voir "probablement" le roi Abdallah II
Après Jérusalem, le président de la République Emmanuel Macron se rendra ce soir à Amman la capitale de la Jordanie et rencontrera "probablement" le roi Abdallah II et "peut-être" d'autres dirigeants, annonce ce mardi l'Elysée.
"Macron propose que la France entre en guerre", estime Manuel Bompard
Pour le député LFI Manuel Bompard, Emmanuel Macron "propose que la France entre en guerre contre le Hamas". Dans son discours consécutif à un entretien avec Benjamin Netanyahou, le président de la République a annoncé son souhait de voir la coalition internationale contre Daesh en Irak et en Syrie, s'engager contre le terrorisme dans toute la région.
"Qu’est-ce que cela veut dire ? Des bombardements français à Gaza ? Des soldats français engagés sur le terrain ? Quand ? Pas d’improvisation dangereuse. La France doit porter la voix de la paix", a réagit dans la foulée Manuel Bompard sur X (anciennement Twitter).
Pas d'avancée sur les otages russes concède le Kremlin
Le Kremlin a indiqué mardi qu'aucun progrès n'avait été réalisé à ce jour pour une libération des otages russes enlevés par le Hamas lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre.
La diplomatie russe avait précédemment fait état d'au moins 20 binationaux russo-israéliens tués et deux pris en otage lors des attaques du Hamas.
La Russie entretient depuis des années des relations avec le Hamas et ne considère pas ce groupe comme "terroriste" contrairement aux Etats-Unis.
Ce qu'il faut retenir de l'entetien Macron-Netanyahu
> Retrouvez dans notre article complet les 4 points à retenir de cette conférence de presse commune d'Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu sur la situation au Proche-Orient.
L'armée israélienne largue des tracts sur Gaza réclamant des informations sur les otages
L'armée israélienne a largué mardi des tracts dans la bande de Gaza appelant ses habitants à lui communiquer, en contrepartie d'une récompense financière, toute information dont ils disposeraient sur les otages israéliens détenus par le Hamas, a constaté l'AFP.
Des journalistes de l'AFP ont vu les tracts largués par des appareils israéliens ondoyer dans le ciel avant d'échoir sur le sol à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
"Si vous voulez un avenir meilleur pour vous et pour vos enfants, faites du bien et envoyez nous des informations sûres et utiles sur les personnes kidnappées qui se trouveraient dans votre zone", peut-on lire dans le tract rédigé en arabe.
"Le Hamas est un groupe terroriste", assure Macron qui plaide pour la création d'un état palestinien
Pour Emmanuel Macron, "le Hamas est un groupe terroriste qui ne porte pas la cause palestinienne". "Le Hamas doit être combattu avec force et la cause palestinienne elle, doit être entendue avec raison", ajoute le président de la République.
"La stabilité de la région, le retour à la normalisation, ne seront garantis que si la réponse d'Israël est sécuritaire et implacable face au terrorisme mais aussi politique en acceptant le droit légitime des Palestiniens à disposer d'un territoire et d'un état, en paix et en sécurité aux côtés d'Israël parce qu'il aura intégré l'existence et la sécurité d'Israël comme une condition première", plaide Emmanuel Macron.
Macron met en garde l'Iran et ses alliés à "ne pas prendre le risque d'ouvrir de nouveaux fronts"
Le président de la République Emmanuel Macron appelle l'Iran, le Hezbollah, les Houthis au Yémen et "l'ensemble des factions qui dans la région menacent Israël", "de ne pas prendre le risque inconsidéré d'ouvrir de nouveaux fronts".
"Ce serait ouvrir la porte à une déflagration régionale dont chacun sortirait perdant. C'est une nécessité pour tous les peuples de la région. Faisons tout pour ne pas ajouter des larmes aux larmes et du sang au sang", ajoute le chef de l'Etat.
"La lutte" contre le terrorisme "doit être sans merci mais pas sans règles", assure Emmanuel Macron
Emmanuel Macron veut une coalition internationale contre les groupes terroristes dont le Hamas au Proche-Orient. Mais "la lutte doit être sans merci mais pas sans règles", prévient le président de la République alors que de nombreux civils ont été tués dans des frappes israéliennes à Gaza.
"Nous sommes des démocraties qui luttent contre le terrorisme. Des démocraties donc qui respectent le droit de la guerre et assurent l'accès humanitaires. Des démocraties qui ne prennent pas pour cible des civils, ni à Gaza ni nulle part", ajoute-t-il.
"Le respect des populations impose de permettre l'acheminement de l'aide et de rétablir l'électricité pour les hôpitaux, les malades et les blessés sans que l'électricité permette de faire la guerre", assure encore Emmanuel Macron.
Macron propose que la coalition contre Daesh "puisse lutter aussi contre le Hamas"
"Vous n’êtes pas seul et la France est prête à ce que la coalition internationale contre Daesh dans le cadre de laquelle nous sommes engagés en Syrie et en Irak, puisse lutter aussi contre le Hamas", assure Emmanuel Macron à Benjamin Netanyahu.
"Notre priorité est de vaincre ces groupes terroristes", ajoute le président de la République qui propose de bâtir une coalition régionale et internationale contre ces groupes "qui nous menacent tous".
"C'est l'intérêt d'Israël et de ses voisins menacés par ces groupes", ajoute Emmanuel Macron.
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Macron: "Une page noire de notre histoire"
Lors d'une conférence de presse commune avec Benjamin Netanyahou, Emmanuel Macron a fait part des condoléances de la France après l'attaque du Hamas du 7 octobre. Nous sommes ici pour faire part de notre soutien et de notre solidarité pour aujourd'hui, pour demain, pour tous les domaines de cette bataille contre le terrorisme.
"Je transmets toutes les condoléances de la France. Celles d'un pays ami. Et pleurer devant l'acte terroriste le plus terrible de votre histoire", explique-t-il s'adressant au Premier israélien. "Les actes que vous avez subis dépassent tout entendement, sans autre mobile que la haine pure", poursuit-il.
Emmanuel Macron estime qu'au plan françaias également c'est une "page noire de notre histoire" au vu de la "pire attaque depuis 2016 touchant des ressortissants français".
"Nous comptons sur votre soutien continu", lance Netanyahu à Macron
"Nous comptons sur votre soutien continu", a lancé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l'attention du président de la République d'Emmanuel Macron lors d'une prise de parole commune après un entretien entre les deux dirigeants.
"Merci d'être à nos côtés en Israël, merci d'être aux côtés d'Israël et merci pour votre soutien. Nous comptons sur votre soutien continu dans cette lutte contre importante pour nous", a ajouté le Premier ministre israélien.
L'émir du Qatar s'en prend aux soutiens d'Israël
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s'en est pris mardi aux pays qui soutiennent Israël dans la guerre entre ce pays et le Hamas, affirmant qu'Israël a reçu "une autorisation pour tuer".
Des pays occidentaux, les États-Unis en tête, ont affiché leur soutien à Israël et affirmé son droit à se défendre après l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien contre le territoire israélien.
"Nous disons que trop c'est trop", a déclaré cheikh Tamim à l'ouverture d'une session du Majlis al-Choura, le Conseil consultatif de son pays. "Il est anormal qu'Israël reçoive un feu vert et une autorisation pour tuer", a-t-il ajouté.
Le point sur la situation au 18e jour de guerre entre Israël et le Hamas
La guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël, dont l'armée pilonne depuis en représailles sans relâche la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien, est entrée mardi dans son 18e jour.
>> Retrouvez notre article - Arrivée de Macron, bombardements, otages: le point au 18e jour du conflit entre Israël et le Hamas
L'entretien entre Benjamin Netanyahu et Emmanuel Macron débute
L'entretien entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de la République Emmanuel Macron vient de débuter à Jérusalem, selon les services du chef du gouvernement israélien.
Il faut "commencer par l'arrêt de la colonisation", assure le député du Modem Jean-Louis Bourlangès
Le président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Jean-Louis Bourlanges, a estimé mardi que la solution politique au Proche-Orient devait "commencer par l'arrêt de la colonisation" afin de faire baisser "la tension, la haine, la défiance" qui existent aujourd'hui entre Israéliens et Palestiniens.
"Dans le temps présent de violence, de haine qui règnent dans la zone, on ne peut pas effectivement faire naître comme ça deux États souverains", a-t-il expliqué sur RFI. "Mais on peut préparer le terrain (...), ça veut dire, envoyer des signaux clairs de respect des aspirations légitimes des Palestiniens et notamment l'arrêt de la colonisation", a-t-il ajouté.
Macron doit réclamer un "cessez-le-feu", selon LFI
La trêve humanitaire que va chercher à obtenir Emmanuel Macron en Israël mardi n'est "pas suffisante" pour LFI, qui souhaite que le président français réclame un "cessez-le-feu", a affirmé son coordinateur Manuel Bompard. "Une trêve humanitaire, c'est mieux que rien (...) mais ce n'est pas suffisant", a déclaré Manuel Bompard sur RTL.
Manuel Bompard, qui a écrit au président de la République dans ce sens, attend d'Emmanuel Macron qu'il "rétablisse la parole de la France", c'est-à-dire "qu'il demande et qu'il crée les conditions pour qu'on puisse obtenir un cessez-le-feu immédiat".
"Un cessez-le-feu, ça veut dire demander à l'armée israélienne de cesser ses opérations de bombardement qui (...) sont des crimes de guerre", a-t-il affirmé, assumant qu'il faille négocier avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Emmanuel Macron appelle à "ne pas élargir le conflit"
Le président de la République Emmanuel Macron appelle depuis Jérusalem à "ne pas élargir le conflit" entre le Hamas et Israël alors qu'un risque d'embrasement régional couve.
"La libération des otages est le premier objectif", appelle Emmanuel Macron
Pour Emmanuel Macron, "notre premier objectif c'est la libération de tous les otages" retenus à Gaza "sans aucune distinction".
"C'est un crime horrible de jouer avec les vies des enfants et des adultes", ajoute le président de la République.
"Vous n'êtes pas seul", a-t-il poursuivi à l'attention du président israélien Isaac Herzog lors d'une rencontre au palais présidentiel de Jérusalem.
Emmanuel Macron rencontrera mardi le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah
La guerre risque d'avoir de "graves" conséquences économiques, assure le chef de la Banque Mondiale
La guerre entre Israël et le Hamas risque d'avoir de "graves" conséquences économiques, a averti mardi le président de la Banque mondiale, lors d'une conférence d'investisseurs à Ryad en Arabie saoudite.
"Je pense que ce qui se passe en Israël et à Gaza (...) aura un grave impact sur le développement économique", a déclaré Ajay Banga, ajoutant: "Je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux".
Le Hamas a en outre enlevé environ 220 otages, israéliens et étrangers, selon l'armée israélienne.
Emmanuel Macron est arrivé à Jérusalem
Après avoir atterri à l'aéroport de Tel Aviv et rencontré des familles de victimes, Emmanuel Macron est arrivé au palais présidentiel à Jérusalem où il doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Pour le général Vincent Desportes, "le risque d'embrasement général est avéré"
"La situation est extrêmement tendue en Cisjordanie", juge ce mardi sur RMC et BFMTV le général Vincent Desportes, l'ancien directeur de l'école de guerre.
"La colonisation incendiaire lancée par Netanyahu et approuvée par Trump est l'une des causes probablement de l'attaque du 7 octobre, il peut se passer des choses à Jérusalem et peut-être que l'Iran va s'y mettre, le risque d'embrasement général est avéré", alerte-t-il.
"Beaucoup d'otages vont mourir", craint le général Vincent Desportes
Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'école de guerre, craint la mort de nombreux otages du Hamas en cas d'attaque terrestre de Tsahal sur la bande de Gaza: "Dès que l'opération sera lancée, beaucoup d'otages vont périr du fait même de cette opération", assure-t-il ce mardi sur RMC et BFMTV.
"Il y a une volonté de faire quelque chose et le sentiment d'être dans une impasse. C'est ce qu'ont compris les dirigeants occidentaux, Joe Biden aurait obtenu le recul de l'attaque terrestre et on peut imaginer qu'Emmanuel Macron va faire la même chose. Sauver des otages, cela se fera avant", poursuit le général.
"Le Hamas libère au compte-gouttes pour gagner du temps. Chacun cherche à gagner du temps dans cette affaire", ajoute Vincent Desportes.
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"Cette guerre ne réussira pas à détruire le Hamas", prévient l’ancien directeur de l’école de guerre
"Cette guerre ne réussira pas à détruire le Hamas", explique ce mardi sur RMC et BFMTV le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’école de guerre.
"Le Hamas c'est d'abord une idéologie avec la destruction d'Israël et cette idée ne sera pas détruite et sera peut-être exacerbée par ces combats", poursuit-il.
Deux nouvelles otages libérées par le Hamas
Deux nouvelles otages ont été libérées lundi soir par le Hamas, après avoir été enlevées lors l'attaque meurtrière du groupe islamiste contre Israël le 7 octobre.
Les deux otages libérées sont de nationalité israélienne et originaires du kibboutz Nir Oz, selon le bureau du Premier ministre israélien qui a donné leur identité: Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans. Leurs époux sont toujours détenus.
>> Retrouvez notre article ici - "Un vrai acte humanitaire": la joie de la famille d'une des otages libérée par le Hamas
Le Hamas annonce que les frappes israéliennes ont fait 140 morts dans la nuit
Le gouvernement du Hamas a annoncé mardi matin dans un communiqué qu'au moins 140 personnes avaient été tuées durant une nouvelle nuit de frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza.
Au pouvoir dans le territoire palestinien, le mouvement islamiste palestinien a également fait état "de centaines de blessés" et "de dizaines d'habitations détruites". Lundi, dans son dernier bilan global, le gouvernement du Hamas avait annoncé que plus de 5.000 personnes incluant plus de 2.000 enfants avait été tuées depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Neuf Français toujours portés disparus annonce Emmanuel Macron
Selon le président de la République Emmanuel Macron, trente Français ont été tués et 9 sont toujours portés disparus ou retenus en otage, assure Emmanuel Macron sur Twitter.
"Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. À Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation", explique le chef de l'Etat sur X (anciennement Twitter).
Mahmoud Abbas, Benjamin Netanyahu... le programme chargé d'Emmanuel Macron
Arrivé en Israël ce mardi, le président de la République Emmanuel Macron doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog ainsi que les chefs de l'opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid, à Jérusalem.
Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu feront une déclaration devant la presse à l'issue de leur entretien à 13h.
Selon BFMTV, le président de la République doit aussi se rendre à Ramallah en Cisjordanie pour y rencontrer le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il doit également s'entretenir avec le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et les dirigeants du Golfe, a indiqué l'Elysée.
Emmanuel Macron a rencontré des familles de victimes
À peine arrivé à Tel Aviv, le président de la République Emmanuel Macron a rencontré des familles de victimes et d'otages après l'attaque du Hamas du 7 octobre dernier.
À sa descente de l'avion, le chef de l'Etat s'est entretenu avec eux dans un salon de l'aéroport David-Ben-Gourion de Tel Aviv.
Emmanuel Macron est arrivé au Proche-Orient
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue sur la suite de notre direct consacré au conflit entre Israël et le Hamas et ses répercussions dans le monde entier.
Ce mardi, le président de la République Emmanuel Macron est arrivé à Tel Aviv où il s'est entretenu avec des familles de victimes de l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre dernier.
Il doit ensuite rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu puis se rendre à Ramallah en Cisjordanie pour s'entretenir avec le chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
>> Retrouvez notre article ici - Visite d'Emmanuel Macron en Israël: ce qu'il faut attendre de ce déplacement