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Rumeurs transphobes: Brigitte Macron assigne deux femmes en justice

Deux femmes, qui avaient propagé sur internet une fausse rumeur affirmant que Brigitte Macron était en fait une femme transgenre, sont assignées en justice par l'épouse du président de la République.

La Première dame Brigitte Macron a assigné devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur Internet de fausses nouvelles selon lesquelles elle était une femme transgenre, a appris l'AFP ce vendredi de source judiciaire, confirmant une information de M6. 

Dans cette procédure civile, une première audience a été fixée au 15 juin devant la 17e chambre du tribunal de Paris, a précisé cette source à l'AFP.

L'action civile au fond de Brigitte Macron s'appuie sur le fondement des dispositions du code civil relatives à la vie privée, a indiqué cette source. Contacté, l'avocat de Mme Macron n'avait pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

Une "médium" et une "journaliste indépendante"

Les deux femmes assignées par Brigitte Macron se présentent comme une "médium" et une "journaliste indépendante" qui a été un des principaux relais de cette fausse nouvelle. Elles avaient diffusé sur la chaîne YouTube de la "médium", le 10 décembre, des photos de la Première dame et de sa famille.

Selon M6, les trois enfants de Brigitte Macron ainsi que son frère se sont joints à cette assignation notamment pour des faits d'atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité, violation du droit à l'image.

Depuis plusieurs mois, des messages essaiment sur les réseaux sociaux pour clamer que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.

Un vaste complot serait à l'oeuvre pour masquer ce changement d'état civil, à en croire cette fake news qui s'est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.

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La rédaction avec AFP