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Assemblée: les défis qui attendent Gabriel Attal à la présidence du groupe Renaissance

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Seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée, Gabriel Attal doit donc être élu sans surprises ce samedi 13 juillet. Une candidature qui acte définitivement son futur départ de Matigno et aura comme objectif de garder uni, tant bien que mal, le camp présidentiel.

Le vote attendu ce samedi matin. Les députés Renaissance doivent désigner leur chef de groupe à l'Assemblée nationale. Le suspense est cependant limité puisque Gabriel Attal est le seul candidat. L'actuel Premier ministre devrait donc être élu après une semaine très mouvementée pour le camp présidentiel. Les 95 députés affiliés voteront électroniquement.

Celui qui doit remplacer Sylvain Maillard, à la tête du groupe depuis 2023, promet dans sa profession de foi de tirer "toutes les leçons acquises depuis 2017 et plus encore depuis 2022 et les défis qui l'attendent seront nombreux, tant le camp présientiel paraît au bord de la dislocation.

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Macron ne "voulait pas d'Attal" à la présidence du groupe, selon un parlementaire Renaissance

Pas plus tard qu'hier, vendredi, Emmanuel Macron a fustigé un "spectacle désastreux" donné depuis dimanche dernier. "Le Président ne voulait pas de Gabriel au groupe. Mais il est plus fort et la force va à la force", estime auprès de l'AFP un parlementaire Renaissance.

Gabriel Attal aura à coeur de ressouder le groupe Renaissance, avec comme premier objectif de trouver un nouveau nom au groupe qui pourrait être "Ensemble pour la République".

Il devra aussi gérer les dissidences et envies d'ailleurs puisque les membres de l'aile gauche prévoient toujours de se rassembler dans un groupe social démocrate à part.

A vous de nous dire : Faut-il maintenir Gabriel Attal jusqu'en septembre ? - 12/07
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Ligne politique en attente de clarification

Une députée Renaissance l'affirme : il devra trancher la ligne politique. Un problème qui n'est d'ailleurs pas réglé par son élection, a écrit Gérald Darmanin aux députés de son camp.

Malgré cette critique, il ne jouera pas la désunion, assure l'un de ses proches. L'autre défi sera de parler aux Républicains et à la gauche, puisque personne n'a la majorité absolue à l'Assemblée.

Enfin, pour que Gabriel Attal redevienne député, il faudra surtout qu'Emmanuel Macron accepte sa démission avant le jeudi 18 juillet, date du début des travaux à l'Assemblée.

Stéphane Duguet avec Léo Manson