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DIRECT. Législatives: Gabriel Attal élu président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale

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Le Premier ministre Gabriel Attal a été élu président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Du côté de la gauche, insoumis, écologistes et communistes semblent désormais s'être mis d'accord sur la candidature d'Huguette Bello comme Première ministre d'un potentiel gouvernement du Nouveau Front populaire. Reste à convaincre les socialistes, qui veulent maintenir la corde pour leur premier secrétaire, Olivier Faure.

LFI continue de faire pression sur le PS et Olivier Faure

Antoine Léaument mentionne directement le leader du PS Olivier Faure sur X pour l'inciter à renoncer à "[son] ambition personnelle", estimant "qu'elle ne peut bloquer un pays".

"Le NFP, c'est une équipe. C'est ensemble qu'on la fera gagner", prône le député insoumis.

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Gabriel Attal élu à la présidence du groupe Renaissance

L'actuel Premier ministre a été élu président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre Gabriel Attal en campagne à Paris le 5 juillet 2024
Le Premier ministre Gabriel Attal en campagne à Paris le 5 juillet 2024 © GEOFFROY VAN DER HASSELT © 2019 AFP

Les Insoumis en ordre de bataille pour soutenir Huguette Bello

Si le nom d'Huguette Bello a été proposé par les communistes et notamment Fabien Roussel, force est de constater que les Insoumis, sont, depuis hier soir et la prise de position de Jean-Luc Mélenchon, désormais tous en ordre de bataille pour soutenir la Réunionnaise.

Dernière en date, Rima Hassan, qui loue une "grande Dame, dont la combativité notamment sur les luttes féministes et antiracistes est exemplaire. Nous avons besoins d'elle", écrit-elle sur X.

Mathilde Panot fait l'éloge "d'une féministe, antiraciste, oratrice exceptionnelle" qui "saura répondre à la soif de justice et d'égalité du peuple de France".

Présidente de La Réunion, ancienne communiste… Qui est Huguette Bello?

Huguette Bello, 74 ans, est l'actuelle présidente du conseil régional de La Réunion. Ancienne communiste et soutien de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle en 2022, elle est bien perçue à gauche mais aussi par le camp présidentiel, en témoignent des propos dans le passé de Gabriel Attal, Aurore Bergé ou Elisabeth Borne. Cependant, certains regrettent son absention lors du vote pour le mariage pour tous en 2013.

Qui est Huguette Bello, qui pourrait devenir la future Première ministre? >> Notre article à lire ici

Huguette Bello, le 11 décembre 2015 à Saint-Denis de La Réunion
Huguette Bello, le 11 décembre 2015 à Saint-Denis de La Réunion © RICHARD BOUHET / AFP

"En avant"! David Guiraud en faveur lui aussi d'Huguette Bello à Matignon

"Huguette Bello est une femme politique d’expérience, grande oratrice, militante féministe et antiraciste", écrit sur X le député insoumis David Guiraud. "Le Front Populaire permet la possibilité qu’une grande personnalité issue des Outre-Mer accède aux plus hautes responsabilités. Quel beau signal ce serait pour la France !" ajoute-t-il avant de conclure: "Alors en avant."

Pour rappel, les négociations patinent, bien que LFI, le PCF et EELV se soient mis d'accord sur la candidature d'Huguette Bello au poste de Première ministre. Seuls les socialistes semblent réticents et tentent toujours d'imposer Olivier Faure, premier sécrétaire du PS. Un conseil national doit se tenir aujourd'hui.

Gabriel Attal s'apprête à prendre la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée

L'actuel Premier ministre doit être élu ce matin président du groupe Renaissance à l'Assemblée, actant de fait son futur départ de Matignon.

Pour autant, le député réélu dans les Hauts-de-Seine aura fort à faire, notamment tenter tant bien que mal de préserver l'unité du camp présidentiel, alors même qu'Emmanuel Macron l'a encore critiqué hier, déplorant un "spectacle désastreux".

>> Notre article à lire ici

Le PS, qui plaide toujours pour Olivier Faure, se réunit en conseil national

Les socialistes, eux, défendent la candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure. Huguette Bello, "c'est une proposition sérieuse pour des gens qui ne veulent pas gouverner", réagit une source socialiste auprès de l'AFP. "Le vrai sujet va devenir (Olivier) Faure ou (Jean-Luc) Mélenchon."

Le parti socialiste tient un "conseil national" aujourd'hui pour soumettre une proposition aux "partenaires" de la coalition de gauche et des "modalités de désignation". "A ce stade, le PS constate qu'il n'y a pas de consensus général qui se dégage au sein du Nouveau Front populaire", souligne l'eurodéputé Pierre Jouvet, secrétaire général du parti.

Manuel Bompard également favorable pour Huguette Bello à Matignon

Le coordinateur de LFI a déclaré hier soir sur BFMTV être lui aussi à la nomination d'Huguette Bello comme Première ministre d'un gouvernement de gauche.

"Un parcours assez extraordinaire, à la tête d'une collectivité territoriale dans une majorité qui est assez proche de ce qui est le Nouveau Front populaire. L'idée que la Première ministre soit une femme, issue d'un territoire d'outre-mer, cela ferait honneur à notre pays", a-t-il fait valoir.

Jean-Luc Mélenchon soutient la proposition Huguette Bello comme Première ministre

Le leader insoumis a déclaré hier soir être favorable à la nomination d'Huguette Bello comme Première ministre du Nouveau Front Populaire.

"Une proposition ferait honneur à tous et à notre pays. C’est le nom d’Huguette Bello, présidente de La Réunion. Elle est pour la France l’image dont nous avons besoin, celle de la lutte pour l’indépendance, pour la rupture, pour le féminisme et pour l’antiracisme", a-t-il déclaré.

Sandrine Rousseau ne veut pas d'utilisation du 49.3 en cas de gouvernement de gauche

La députée écologiste déclare sur l'antenne de Franceinfo qu'elle ne souhaite pas voir l'utilisation de l'article 49.3, "un de ces disjoncteurs", en cas de gouvernement du Nouveau Front populaire.

Ian Brossat appuie à son tour le nom d'Huguette Bello comme Première ministre

Le séanteur communiste a lui aussi appuyé le nom d'Huguette Bello comme Première ministre. " Une femme de caractère et d’expérience, élue nationale, élue locale, d’Outre-Mer, qui incarne le meilleur de la République", a-t-il dit sur BFMTV, assurant qu'elle "assumerait cette responsabilité avec brio".

Fabien Roussel confirme que le PCF a proposé le nom d'Huguette Bello pour Matignon

Au micro de BFMTV, le leader du PCF Fabien Roussel confirme que les communistes ont proposé le nom d'Huguette Bello au Nouveau Front populaire pour être la potentielle future Première ministre.

>> Notre article à retrouver ici - Qui est Huguette Bello dont le nom a été proposée pour Matignon ?

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Emmanuel Macron compte accepter la démission de Gabriel Attal mardi

Le président de la République compte accepter la démission de son Premier ministre et du gouvernement mardi prochain, le 16 juillet, après le dernier Conseil des ministres. C'est ce qu'a appris franceinfo auprès d'un participant à une réunion à l'Elysée ce matin.

"La Nation plutôt que les ambitions prématurées", demande Emmanuel Macron à ses troupes

Lors de cette même rencontre, à laquelle ont notamment participé Gabriel Attal, Gérald Darmanin ou Elisabeth Borne, Emmanuel Macron a également appelé ses troupes à "œuvrer à un rassemblement".

Le président a demandé à privilégier "la Nation plutôt que les ambitions prématurées", a fait savoir un de ses proches à l'AFP.

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Emmanuel Macron déplore le "spectacle désastreux" donné par son camp

Le président de la République déplore le "spectacle désastreux" donné par son camp cette semaine, d'après des participants à une réunion à l'Elysée cités par l'AFP.

La semaine écoulée a été marquée par des divergences internes sur la ligne ou la gouvernance du groupe fraîchement élu à l'Assemblée.

Trois nouvelles mises en examen de mineurs, après l'agression de Prisca Thevenot

Quatre mineurs avaient été interpellés avant-hier pour l'agression de la porte-parole du gouvernement et de son équipe à Meudon. Hier, trois d'entre eux ont été "mis en examen des chefs de violences aggravées par la réunion et l'usage d’une arme, le troisième étant en outre mis en examen du chef de violence sans incapacité en réunion", indique le parquet de Nanterre à l'AFP.

Prisca Thevenot, candidate aux élections législatives anticipées dans les Hauts-de-Seine, et sa suppléante Virginie Lanlo, avaient été victimes d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches le 3 juillet dernier, à quelques jours du second tour. La porte-parole a par ailleurs été élue.

Selon une source proche du dossier, elles ont été prises à partie par une vingtaine de personnes. La ministre n'a pas été touchée, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés et transportés à l'hôpital.

Un majeur et un mineur avaient déjà été mis en examen le 5 juillet. Si le majeur a reconnu une partie des faits, "mes clients nient toute implication dans les violences qui leur sont reprochées", affirme à l'AFP Me Mikaël Benillouche, qui représente deux des mineurs mis en examen jeudi. "Ils étaient juste là au mauvais endroit au mauvais moment."

>> Plus de détails dans notre article

Huguette Bello se félicite de la "victoire du Nouveau Front populaire à La Réunion"

Huguette Bello, dont le nom aurait été évoqué au cours des tractations du Nouveau Front populaire pour proposer un Premier ministre, a publié sur X une vidéo d'une conférence de presse avec son équipe. Elle met en avant la "victoire du Nouveau Front populaire à La Réunion".

Des syndicats étudiants appellent à un rassemblement "pour un gouvernement du NFP"

Dans des communiqués publiés sur X, l'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne appellent à un rassemblement "contre le coup de force présidentiel" et "pour un gouvernement du Nouveau Front populaire", à Paris dimanche soir.

"Emmanuel Macron refuse la réalité" des résultats des élections législatives qui ont placé le NFP en tête, estiment les organisations.

Les invectives continuent entre Adrien Quatennens et Raquel Garrido

Sur X, l'insoumis Adrien Quatennens et la dissidente de LFI Raquel Garrido continuent de s'invectiver.

Les discussions patinent à gauche sur un nom pour Matignon, la macronie tente de s'unir derrière Gabriel Attal

Les négociations patinent ce vendredi à gauche pour proposer un nom de Premier ministre, sur fond de désaccords entre Insoumis et socialistes, tandis que le camp présidentiel lutte pour afficher son unité autour de Gabriel Attal, assuré de prendre la tête d'un groupe Renaissance rebaptisé.

Les leaders du Nouveau Front populaire, qui en sont à leur cinquième jour de tractations, ne se hasardent plus à promettre un nom d'ici la fin de semaine. Le calendrier pourrait même s'étirer jusqu'au 18 juillet, quand les députés reviendront à l'Assemblée pour élire leur président.

Gabriel Attal à la tête du groupe Renaissance ne règle ni "la ligne politique" ni "le fonctionnement du parti", pour Gérald Darmanin

Gérald Darmanin estime, dans un message aux députés Renaissance, que l'élection de Gabriel Attal, seul candidat à la tête du groupe présidentiel, ne règle ni "la ligne politique" ni "le fonctionnement du parti", alors que les leaders de Renaissance sont réunis à l’Élysée autour d'Emmanuel Macron.

"Les élections au sein du groupe ne règlent cependant en aucun cas les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres: notre ligne politique, notre projet pour les Français et l'examen critique de notre action, de notre méthode et de notre bilan", et "le fonctionnement du parti et la nécessaire représentation des territoires et des sensibilités", écrit-il, selon plusieurs sources citées par l'AFP.

Le ministre de l'Intérieur a été réélu député dans le Nord mais n'est finalement pas candidat à la présidence du groupe.

Le nom d'Huguette Bello évoqué à gauche?

Selon une information de L'Humanité confirmée à BFMTV, le nom d'Huguette Bello aurait été avancé en tant que Première ministre au cours des discussions du Nouveau Front populaire.

Le député insoumis Antoine Léaument affirme auprès de BFMTV que ce serait "un très bon nom", mais que "Jean-Luc Mélenchon est l'évidence".

Présidente du conseil régional de La Réunion, Huguette Bello (73 ans) a été députée de 1997 à 2020, dans le groupe radical, citoyen et vert (RCV), en tant que non inscrite ou dans le groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR).

Huguette Bello, le 11 décembre 2015 à Saint-Denis de La Réunion
Huguette Bello, le 11 décembre 2015 à Saint-Denis de La Réunion © RICHARD BOUHET / AFP
Huguette Bello (d) aux côtés de Jean-Luc Mélenchon à Saint-Denis de la Réunion, le 25 février 2022
Huguette Bello (d) aux côtés de Jean-Luc Mélenchon à Saint-Denis de la Réunion, le 25 février 2022 © Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP

"Loin des pratiques toxiques et des abus de pouvoirs": Raquel Garrido tacle Adrien Quatennens

"Parmi le tas de très bonnes raisons d’adhérer à L’Après: ce sera un lieu ouvert et bienveillant, loin des pratiques toxiques et des abus de pouvoirs. Vous n’y croiserez pas Adrien Quatennens", répond directement la dissidente LFI Raquel Garrido à l'insoumis, sur X.

Gabriel Attal seul en lice pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée

Comme indiqué par l'ex-président du groupe plus tôt ce matin, Gabriel Attal est bien le seul en lice pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale à la clôture des candidatures ce midi.

"L'Après" répond à Adrien Quatennens

Le nouveau mouvement n'a pas fait attendre sa réponse. "La nécessité de lancer un outil politique unitaire est née pendant les élections européennes lorsque la gauche était non seulement divisée mais développait en son sein des anathèmes agressives", reconnaît L'Après sur X.

"Ce n’est pas surprenant. C’est même 100% raccord avec notre rôle de trait d’union", ajoute le mouvement.

"'L'Après' c'était déjà avant", tacle Adrien Quatennens

Adrien Quatennens, membre de La France insoumise qui a retiré sa candidature à sa réélection de député dans le Nord, a réagi sur X à la création de L'Après. Il répond au post d'Alexis Corbière, député LFI sortant privé d'investiture aux législatives mais tout de même réélu, qui annonce le lancement du mouvement.

"'L’Après' c’était déjà avant", écrit-il en publiant une photo qui montre la date de création de l'association (28 mai). Une date antérieure aux élections européennes (9 juin) et donc antérieure à la dissolution de l'Assemblée nationale.

"Une force politique nouvelle au service du Nouveau Front populaire", explique Danielle Simonnet

Danielle Simonnet confirme sur BFMTV la création de L'Après (Association pour une République écologique et sociale) par les "purgés" de La France insoumise, dont elle.

Le but étant de "créer un outil démocratique (...) qui reprend le programme de L'Avenir en commun (de LFI, ndlr) mais qui souhaite être une force politique nouvelle au service du Nouveau Front populaire", explique-t-elle, assurant: "Nous sommes très attachés au NFP." Il s'agit d'"être utile dans les rapports de force".

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"L'Après": les dissidents insoumis lancent officiellement leur mouvement

Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Daniel Simonnet, Hendrik Davi et Olivier Malaude, dissidents de La France insoumise, ont tenu une conférence de presse pour lancer officiellement leur mouvement. Un site et un compte X ont été créés.

Ce nouveau mouvement est baptisé L'Après, pour Association pour la République écologique et sociale.

Il faut "l'esprit de compromis" pour "quelques textes fondamentaux", selon Philippe Juvin

"La priorité des priorités" pour Philippe Juvin est "de faire en sorte que l’Assemblée ne soit pas présidée par quelqu'un issu du camp de LFI", dit-il sur RMC et RMC Story.

"Il y a un bloc central hétérogène, dans lequel nous sommes. Il faut que le bloc central ait la finesse, l'intelligence, l'esprit de compromis, qui puisse mettre sur la table quelques textes fondamentaux en disant 'voilà, le pays s'en sortira si on vote pour ça'", explique le député de droite.

L'ex-eurodéputé rappelle "qu'au Parlement européen de Strasbourg", "il n'y a pas de majorité absolue".

"Le contrat social ne tient pas quand des millions de gens détestent des millions de gens", selon Philippe Juvin

Philippe Juvin est invité des Grandes Gueules sur RMC. Réélu député, il est membre du groupe Les Républicains. Un groupe qui a changé de nom pour "Droite républicaine", présidé par Laurent Wauquiez.

"Le contrat social ne tient pas quand vous avez des millions de gens qui détestent des millions de gens", selon Philippe Juvin. Il appelle à "l'apaisement".

Emmanuel Macron doit "se soumettre ou se démettre", pour Antoine Léaument

"Il y a une solution qui est simple et issue des urnes: nommer un Premier ministre ou une Première ministre issu du Nouveau Front populaire, c'est le résultat des élections", a affirmé Antoine Léaument, réélu députée LFI de l'Essonne, sur Europe 1 ce vendredi. Mais il y a "un point de blocage qui est Emmanuel Macron".

"Monsieur Macron doit comprendre qu'à un moment donné il faut respecter la démocratie. La démocratie c'est aussi savoir perdre. En l'occurence cette fois-ci, c'est (lui) qui a perdu."

Et "d'une certaine manière (le président) doit se soumettre ou se démettre", a ajouté Antoine Léaument. Une référence historique aux mots de Léon Gambetta. En clair, selon l'insoumis, "soit il accepte le résultat des urnes et nomme un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, soit il doit partir".

Emmanuel Macron réunit les cadres du camp présidentiel à 11h30

De retour du sommet de l'OTAN, le président de la République Emmanuel Macron va réunir les cadres de son camp à 11h30, selon les informations de RTL. Invité à la radio ce matin, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin n'a pas démenti.

Dominique de Villepin appelle à "respecter" le choix des électeurs, qui ont mis le NFP en tête

"Le Nouveau Front populaire a été élu par des électeurs. Il a été choisi. On ne trahit pas l'électeur comme ça, avec un esprit de combinaison", a déclaré Dominique de Villepin sur LCI. "Donc respectons. On verra ce qu'il se passe."

"Si vous procédez étape par étape, vous avez de plus en plus d'opportunités, vous avez une créativité politique qui s'accroît. Si vous procédez dans le désordre, vous inhibez, vous écartez tout le monde", a enchaîné l'ancien Premier ministre sous Jacques Chirac.

"J'entends un certain nombre de responsables politiques qui lancent des oukases, des anathèmes. C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui: il faut ouvrir le jeu, cicatriser les plaies", a continué cette figure de la droite.

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Gabriel Attal veut "protéger les Français de tout gouvernement" avec des ministres RN et LFI

Gabriel Attal s'engage à "protéger les Français de tout gouvernement" comportant des ministres du Rassemblement national ou de La France insoumise, dans sa profession de foi pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale dont l'AFP a obtenu copie.

"Avec la dissolution et les élections législatives anticipées, nous avons frôlé la disparition", reconnaît également l'actuel Premier ministre dans ce texte, à la veille de son élection probable à la tête du groupe Renaissance qu'il proposera de rebaptiser "Ensemble pour la République".

"On aurait préféré que le RN soit au pouvoir", indique la Coordination rurale

"L'horreur absolue pour nous serait d'avoir au gouvernement Marine Tondelier ou un autre 'tocard' ministre de l'Ecologie ou de l'Agriculture", a déclaré hier Serge Bousquet-Cassagne, figure historique du syndicat la Coordination rurale.

L'homme avait perturbé l'an dernier un déplacement de la dirigeante écologiste, où elle n'était "pas la bienvenue", selon lui. Elle a porté plainte et une information judiciaire est en cours pour "entraves concertées à la liberté de réunion et à la liberté de parole", rappelle l'AFP.

"Ils ne nous passeront pas sur le corps, il faudra non pas ressortir les tracteurs mais les fourches", a ajouté Serge Bousquet-Cassagne, coutumier des actions coup de poing et multi-condamné.

"Le programme agricole de La France insoumise, c'est l'assassinat pur et simple de l'agriculture française. On ne se laissera pas crever comme ça."

"On aurait préféré que le Rassemblement national soit au pouvoir, on les a jamais essayés", a poursuivi le dirigeant syndical, qui avait annoncé le mois dernier vouloir voter RN aux législatives. Mais au vu de la situation, "on préfère (Gabriel) Attal, pour une raison simple: il a peur de nous", a-t-il ajouté.

La Coordination rurale sortira "les fourches" si écologistes ou insoumis entrent au gouvernement

La Coordination rurale a menacé de sortir "les fourches" en cas d'entrée au gouvernement des écologistes ou des insoumis, lors d'une démonstration de force hier à l'occasion du passage du Tour de France dans son fief du Lot-et-Garonne.

Une centaine de tracteurs et 200 militants tout de jaune vêtus, la couleur du deuxième syndicat agricole, ont investi un champ à Monflanquin à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée de la 12e étape de la Grande boucle entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot.

Le président de la Chambre d'agriculture locale, Serge Bousquet-Cassagne, l'un des leaders du mouvement hivernal de colère agricole, s'est dit, "à titre personnel", "très déçu du résultats des élections".

À ses côtés, la dirigeante nationale de la CR Véronique Le Floc'h, qui fut championne de France de cyclisme chez les jeunes en 1988, a déploré "un abandon total de l'agriculture" de la part du pouvoir politique. Elle considère que la CR47 est "un moteur" pour les agriculteurs de toute la France afin de "repartir demain au combat".

Un gouvernement issu du Nouveau Front populaire pourrait-il tenir?

Marine Le Pen a assuré hier que le RN "censurera tout gouvernement" avec des membres de LFI ou des écologistes en son sein. Quelques minutes avant, le secrétaire général du groupe Renaud Labaye avait pourtant laissé entendre que les députés d'extrême droite ne censureraient pas un gouvernement de gauche s'il proposait des "mesures consensuelles". Une position vite revue par la leader du parti.

>> Plus de détails dans notre article

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Gabriel Attal "officiellement candidat" à la présidence du groupe Renaissance

L'actuel Premier ministre est candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et sera "probablement le seul", indique ce vendredi l'ex-président sortant du groupe Sylvain Maillard.

Gabriel Attal, dont l'implication dans la campagne des législatives a été appréciée par les députés, "est officiellement candidat, il sera choisi, désigné demain", a indiqué Sylvain Maillard sur France 2. Le groupe doit élire son président samedi entre 9h et 12h, par vote électronique.

"La fin des candidatures c'est tout à l'heure à midi, il est fort probable qu'il soit le seul candidat", a précisé le député de Paris, puisque, "dans un choix d'unité", Gérald Darmanin et Élisabeth Borne, dont les noms avaient circulé, ne se présenteront pas.

Pour la députée des Yvelines Aurore Bergé, qui avait occupé la fonction avant Sylvain Maillard, la candidature du Premier ministre est "évidemment légitime". "Il a été et il est encore le chef de la majorité", a-t-elle indiqué sur franceinfo.

Marine Tondelier souhaite convaincre pour chaque mesure

La patronne des Ecologistes pense qu'il "ne faudra pas utiliser le 49.3" en cas de gouvernement de gauche, indique-t-elle sur RMC-BFMTV.

Hier sur RMC, le président Les Républicains du Sénat Gérard Larcher a promis de censurer un gouvernement du Nouveau Front populaire. "Je sais lire, je sais compter: on n'a pas la majorité, mais ils l'ont encore moins", souligne Marine Tondelier.

"Ils peuvent s'accrocher comme une moule à son rocher, mais la réalité c'est qu'ils n'ont pas gagné."

"On ne peut pas passer l'été à attendre, le gouvernement de Gabriel Attal n'a plus de légitimité", estime la cheffe des Ecologistes.

Elle espère qu'un gouvernement de gauche pourra passer des réformes en étant convaincant. "On va se battre amendement par amendement", et ce ne sera "pas simplement de la bagarre", ce sera "convaincre les Français".

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Emmanuel Macron ne doit pas "être dans le déni", dit Marine Tondelier

"Le président de la République ne peut pas être dans le déni", estime Marine Tondelier sur RMC-BFMTV.

"Là, on est au paroxysme du 'en même temps'", tacle la cheffe des Ecologistes, qui ironise: "Emmanuel Macron fait son 'gaulois réfractaire'."

Marine Tondelier ne donne pas de noms

"Je ne vais pas donner de liste de noms. On ne fait pas de la téléréalité, les négociations ne se font pas sur les plateaux télés", affirme Marine Tondelier, esquivant la question sur la possibilité qu'elle-même devienne Première ministre. "Il faut plusieurs noms et de tous les courants."

"On ne peut pas décevoir, on n'a pas le choix."

"Les écologistes ne seront pas bloquants" dans ces négociations, assure-t-elle.

Interrogée sur François Ruffin et Clémentine Autain, la leader des écologistes indique: "On a toujours travaillé ensemble." Un groupe pourrait se créer, reconnaît-elle.

Marine Tondelier appelle à la patience

Hier sur RMC, la députée écologiste Sandrine Rousseau a estimé que les discussions pour la proposition d'un nom de Premier ministre prenait trop de temps. "Ça fait quatre jours, ce n'est pas infamant... Mais je lui ai dit, on s'est appelées hier", répond Marine Tondelier ce matin, écartant tout désaccord.

"On prend du temps, car on veut faire les choses bien."

"Je ne donne pas de pronostic", précise-t-elle. La cheffe des Ecologistes met en avant une situation inédite en France, qui prend nécessairement du temps. "C'est normal qu'il y ait une forme d'impatience."

"On avance" pour le choix d'un Premier ministre, indique Marine Tondelier sur RMC-BFMTV

"Les Français veulent savoir", plaisante Marine Tondelier dans Face à Face sur RMC-BFMTV. "On avance dans une atmosphère très constructive, tout le monde a envie d'aboutir", indique la secrétaire nationale des Ecologistes. "Mais c'est normal que ça prenne du temps."

"On est dans une situation très atypique: on est en train de construire une coalition dans une culture institutionnelle française qui n'a jamais fonctionné comme ça." Elle compare à certains autres pays européennes où la constitution d'un gouvernement peut prendre plusieurs mois.

Manuel Bompard dénonce la lettre d'Emmanuel Macron

Manuel Bompard dénonce la lettre aux Français du président, qui estime que "personne ne l'a emporté" aux élections législatives alors que la gauche est arrivée en tête. "En quelque sorte, c’est une volonté de rétablir un droit de veto présidentiel", déplore le coordinateur de La France insoumise sur TF1.

"Il y a eu les résultats des élections législatives, il ne peut pas les balayer d'un revers de la main."

"L’usage de nos institutions, c’est qu’au lendemain des élections législatives le président de la République se tourne vers le bloc qui est arrivé en tête et lui demande de constituer un gouvernement", affirme Manuel Bompard.

"Il fallait une clarification" mais "elle n’est pas là", selon Gérald Darmanin

"Il fallait une clarification. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas là", estime Gérald Darmanin à propos de la dissolution de l'Assemblée nationale et des élections législatives, sur RTL. "On a une grande responsabilité: pouvoir gouverner ce pays et éviter le drame des extrêmes", ajoute le ministre de l'Intérieur.

Interrogé sur la possibilité de devenir président du groupe Renaissance à l'Assemblée, il répond: "Je le dirais à mes collègues députés, j'en parlerai ce matin" lors d'une réunion avec le président de la République et plusieurs cadres du camp présidentiel.

La gauche espère une fumée blanche cette fin de semaine

Un Premier ministre de gauche pour la fin de la semaine? C'est la promesse susurrée par les dirigeants du Nouveau Front populaire, mais qui tarde à prendre corps et fait douter de leur capacité à s'entendre.

Les discussions ont commencé dès que furent connus les résultats du second tour des législatives dimanche dernier qui ont placé l'alliance de gauche en tête en nombre de sièges dans la nouvelle Assemblée nationale, mais sans majorité absolue. Elles doivent se poursuivre aujourd'hui, dans la discrétion.

Plusieurs responsables de gauche ne cachent pas leur impatience et les difficultés du processus soulignent la rivalité entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS).

"Par son incompétence et son cynisme, Emmanuel Macron a réussi à bloquer le pays", tacle le vice-président du RN Sébastien Chenu

Le président de la République temporise et agace l'opposition. "Par son incompétence et son cynisme, (Emmanuel) Macron a réussi à bloquer le pays", tacle ce vendredi sur RMC et RMC Story le vice-président du RN Sébastien Chenu.

"Il a réussi à bloquer les institutions de la Ve République dont on disait qu'elles étaient tellement solides qu'elles permettaient à n'importe quel régime de fonctionner", ajoute le député du Nord, très remonté.

Pour s'en sortir, "aucune solution n'est satisfaisante" à part la mise en place "d'un gouvernement technique sans étiquette politique", estime Sébastien Chenu.

>> Notre article à retrouver ici - Sébastien Chenu le vice-président du RN appelle à la formation d'un gouvernement "technique" apolitique

"Il est temps que le président prenne acte du résultat des urnes": le secrétaire général de la CGT Cheminot explique l'appel à manifester du 18 juillet

La CGT cheminots appelle à manifester jeudi 18 juillet, le jour de la première séance publique, à 12h près de l'Assemblée nationale et des préfectures partout en France pour faire "respecter le choix des urnes".

“On estime qu’il est temps que le président de la République prenne acte du résultat des urnes et qu’il respecte le vote des Français. Donc il faut qu’il permette qu’un gouvernement se mette en place", explique ce matin sur RMC Thierry Nier, secrétaire général de la CGT Cheminots.

"On appelle à des rassemblements devant les préfectures en province et devant l’Assemblée nationale parce qu’on considère nous qu’il faut accélérer la mise en place d’un gouvernement. Nous la CGT nous avons appelé à voter pour un contenu, le programme du Nouveau Front populaire. On considère qu’un certain nombre de revendications peuvent aboutir si un gouvernement de gauche se met en place", indique-t-il.

Marine Tondelier face à Apolline de Malherbe à 8h30

Ce matin, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, est l'invitée d'Apolline de Malherbe à 8h30 dans le Face à Face.

Qui pour gouverner? Le camp présidentiel temporise, la gauche s'impatiente

Les tractations se sont ralenties jeudi dans la quête d'un gouvernement pour la France, certains se montrant moins pressés que d'autres: si la gauche manifeste son "impatience", la macronie demande de "laisser du temps" aux partis, tout en essayant de conserver son unité à l'Assemblée.

Gabriel Attal, Elisabeth Borne... Les noms du chef du gouvernement et de sa prédécesseure circulent ces dernières heures pour prendre les rênes du groupe Renaissance au Palais-Bourbon.

>> Lire notre article ici

Le RN promet de censurer tout gouvernement comprenant des ministres LFI ou écologistes

Marine Le Pen a promis hier que le Rassemblement national "censurera tout gouvernement" comprenant des ministres issus de La France insoumise ou des écologistes, dans une clarification de la position de son parti après les élections législatives.

"Il y a une chose qui est sûre: le groupe RN censurera tout gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles", a affirmé la présidente du groupe RN sur X, fustigeant le "bourbier" institutionnel consécutif au vote de dimanche.

>> Lire notre article ici

Bienvenue sur ce direct

Bonjour et bienvenue sur RMC pour suivre les réactions des politiques, cinq jours après les résultats des législatives.

Maxime Ponsot, GD, Léo Manson