Législatives: Emmanuel Macron suscite de l'inquiétude et du rejet, admet Sylvain Maillard

Alors que le majorité tente de prendre ses distances avec le chef de l'Etat, le président sortant des députés macronistes à l'Assemblée, Syvain Maillard, a admis ce dimanche sur RMC dans la Matinale Week-end qu'il pouvait susciter de l'inquiétude et du rejet: "Je vais pas vous mentir, l y a les deux".
Concernant un barrage au RN, un désistement ou appel au vote en faveur du NFP au second tour, Sylvain Maillard a botté en touche: Je ne veux pas rentrer dans la discussion [...] Il y aura une consigne à l'issue du premier tour", a-t-il promis cependant.
Popularité en baisse
Dans les sondages, la popularité d'Emmanuel Macron ne cesse de chuter, même si elle n'atteint pas son plus-bas de la crise des gilets jaunes: elle perd 4 points à 28% dans le baromètre Ipsos pour La Tribune.
Même tendance dans les chiffres de l'Ifop pour le JDD où il perd 5 points à 26%, tandis que son Premier ministre Gabriel Attal cède aussi du terrain (-4 points), mais il reste plus populaire autour de 40%. Gabriel Attal qui "assume" son rôle de chef de la majorité et entend bien rester à Matignon après les législatives.
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Pris en tenaille entre le RN et le Nouveau Front populaire, le camp présidentiel lance des appels à un "sursaut républicain" lors du premier tour.
Dans une tribune publiée dans La Tribune, des élus locaux, dont l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et le président de la Région Sud Renaud Muselier (Renaissance) assurent que le 30 juin "c'est la République qui doit gagner. Pas les extrêmes!".