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Craintes de fraude à la primaire de la droite: "On ne veut pas revivre l'épisode de 2012"

L'équipe de François Fillon garde un souvenir douloureux de l'élection à la présidence de l'UMP en 2012. Cette année, les camps Juppé et Fillon estiment que les assesseurs sarkozystes sont trop nombreux.

Des fraudes à la primaire de la droite? C'est en tout cas la crainte de l'équipe de François Fillon, qui garde un souvenir douloureux de l'élection à la présidence de l'UMP de 2012. Les fillonistes avaient alors relevé de nombreuses irrégularités dans le scrutin pour la présidence de l'UMP. Des irrégularités dont serait coupable le clan Copé.

Cette année, les camps d'Alain Juppé et François Fillon estiment que les assesseurs sarkozystes sont trop nombreux.

A Nice, les militants sont mobilisés. Bernard Asso, adjoint au maire de Nice et soutien de François Fillon promet une grande vigilance : "En 2012 nous avons vécu le pire et on sait qu'on ne veut plus revivre cet épisode. Cette fois ci nous avons pris toutes les mesures qu'il fallait, nous serons vigilants pour que tout se passe bien".

"Je ne suis pas dans une confiance totale"

Les Alpes-Maritimes seront particulièrement surveillées, car c'est notamment dans ce département que des irrégularités avaient été constatées il y a 4 ans. Muriel Marland, soutien d'Alain Juppé, s'est préparée à cette éventualité: "Dans tous les bureaux de vote, nous allons avoir des délégués qui vont surveiller parce que je ne suis pas dans une confiance totale et donc nous allons tourner pour l'élection soit claire, transparente et fair-play".

Pour le scrutin de dimanche l'équipe de François Fillon appelle ses militants à signaler à la haute autorité de la primaire le moindre événement suspect dans un bureau de vote.

P.B. avec Loïc Kiefer