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"Sol tassé, déchets... C'est terrible": après la rave-party de l'Aude, le désespoir du propriétaire des terres

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Les teufeurs sont partis de l'Aude après plusieurs jours de rave-party dans les Corbières, déjà touchées par des incendies qui ont tout ravagé cet été. Sur les lieux de la fête, le propriétaire de la parcelle est venu constater les dégâts avec impuissance.

Fin de partie pour les teufeurs de l’Aude, les derniers véhicules ont quitté le lieu de la rave party mercredi matin. 2.500 fêtards étaient venus ces quatre derniers jours pour faire la fête dans le massif des Corbières, site meurtri par les incendies de cet été.

Un site qu’ils ont aussi quitté après des affrontements avec les viticulteurs, et l’intervention de 300 membres des forces de l’ordre.

C’est maintenant l’heure du bilan, notamment pour Laurent, le propriétaire des terres où étaient installés les teufeurs. Arrivé sur son terrain, Laurent peine à trouver les mots. Il sort son téléphone, immortalise l’état du site, avant de s’approcher.

“Il y a des restes de tentes, des déchets de boisson. Un caddie tiens... Il y a des sous-vêtements par terre, c’est terrible ça. Les clôtures sont arrachées carrément...", souffle-t-il.

"Il va falloir qu’on nettoie tout ça, mais qui va nettoyer, comment ? Je ne sais pas. Et puis là le sol, il est tassé, on ne peut rien en faire”, déplore-t-il.
Document RMC: la rave-party dans l'Aude vire à l'affrontement avec des viticulteurs
Document RMC: la rave-party dans l'Aude vire à l'affrontement avec des viticulteurs
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Un sol incultivable

Comme ces terres avaient été moins touchées par l’incendie, il prévoyait dès cette année d’y cultiver de la luzerne, mais vu les dégâts, ce ne sera pas le cas. “Là, il va falloir travailler le sol de telle manière à ce qu’on puisse récupérer la structure du sol et qu’on puisse cultiver derrière", détaille-t-il.

"On aurait pu se passer de ça, on avait assez de problèmes à gérer sans ça”, assure-t-il.

Laurent assure qu’il portera plainte contre les organisateurs de cette rave-party.

Pierre Bourgès avec Guillaume Descours