Des ministres au concert de Jay-Z: les images de Rima Abdul-Malak et Hervé Berville font polémique

Alors que la réforme des retraites venait d'être promulguée vendredi dernier, la présence au concert de Jay-Z de la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, et du secrétaire d'État chargé de la Mer, Hervé Berville, ne passe pas pour la gauche.

L'image a fait le tour d'internet. Depuis vendredi soir, une vidéo dans laquelle on aperçoit la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, et le secrétaire d'État chargé de la Mer, Hervé Berville, en train de danser au concert du rappeur américain Jay-Z, a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

La personne qui l'a postée voulait surtout filmer Rihanna et de son compagnon A$ap Rocky, assis juste devant. Mais c'est bien la présence des deux ministres qu'ont retenue les opposants. "Dans la nuit, Macron promulguait la réforme des retraites. Pendant ce temps-là, ses ministres se déhanchaient à la fondation Louis Vuitton avec les fraudeurs fiscaux de la famille Arnault. Vous êtes minables", a écrit le député LFI de la Somme François Ruffin sur son compte Twitter.

Plusieurs représentants politiques reprochent aux ministres de prendre du plaisir à un concert, alors que la réforme venait juste d'être promulguée. Le député Nupes de l'Essonne, Antoine Léaumant, parle de déconnexion absolue.

Pour sa collègue de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, "l'aristocratie s'amuse après s'être figuré avoir écrasé les gueux".

Le fils de Bernard Arnault à côté des ministres

En plus du mauvais timing, la présence d'Alexandre Arnault, un des fils du patron de LVMH Bernard Arnault, à coté de deux membres du gouvernement, agace. Rien d'étonnant qu'un membre la famille Arnault soit présent à ce concert puisqu'il avait lieu à la Fondation Louis Vuitton, en marge de l'exposition "Basquiat x Warhol, à quatre mains".

Face aux critiques, le député Renaissance du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre a tenté de défendre son camp. "Reprocher à une ministre de la Culture de se rendre à un événement culturel, c'est chercher la polémique là où il y en a pas", a-t-il répondu.

AL