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DIRECT. Assemblée nationale: échec de la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou

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Le gouvernement de François Bayrou verra-t-il le printemps? Il devra en tout cas faire face jeudi à une première épreuve avec l'examen à l'Assemblée nationale d'une motion de censure qui, même si elle ne devrait in fine pas être adoptée, permettra de clarifier la position des socialistes.
  • Censure? La motion de censure déposée par le groupe LFI à l'Assemblée va être débattue aujourd'hui à partir de 15h. Insoumis, écologistes et communistes devraient la voter, contrairement au Rassemblement national. Quid des socialistes?
  • Concessions. Le Premier ministre François Bayrou a acté, dans une lettre au PS, renoncer au rallongement du délai de carence pour les fonctionnaires ainsi que l'abandon de la suppression des 4.000 postes d'enseignants.
  • Parti socialiste. En conséquence des concessions obtenues auprès de François Bayrou, les socialistes ne voteront pas la motion de censure, a-t-on appris juste avant le début des débats.

Le point à 20h: le gouvernement Bayrou échappe à sa première censure

François Bayrou a échappé à la première motion de censure déposée contre son gouvernement, les socialistes décidant dans leur grande majorité de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique "inédite".

Cette motion a été votée par 131 députés (Insoumis, communistes et écologistes, mais pas par la plus grande partie des socialistes), loin des 288 nécessaires pour censurer le gouvernement.

Dans son discours, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a défendu son choix d'incarner "une gauche qui propose et avance", prévenant qu'un vote de censure restait "possible à tout moment" et redisant qu'il souhaitait sur les retraites que le Parlement ait "le dernier mot". Le suspense ne résidait pas dans l'issue du scrutin, le RN ayant annoncé qu'il ne voterait pas cette fois-ci avec le NFP, mais dans la position du PS, qui depuis 2022 avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l'alliance de gauche sur de telles motions.

8 députés socialistes sur 66 ont voté la censure

8 députés socialistes sur 66 ont voté la censure:

M. Paul Christophle
M. Pierrick Courbon
M. Alain David
M. Peio Dufau
M. Inaki Echaniz
Mme Fatiha Keloua Hachi
M. Philippe Naillet
Mme Claudia Rouaux

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Motion de censure rejetée

Le gouvernement de François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure déposée pour le faire chuter, votée par des députés Insoumis, communistes et écologistes, mais pas par la plus grande partie des socialistes.

La motion de censure a été votée par 131 députés, loin des 288 nécessaires pour censurer le gouvernement. Dans son discours, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a défendu son choix d'incarner "une gauche qui propose et avance", prévenant qu'un vote de censure restait "possible à tout moment" et redisant qu'il souhaitait sur les retraites que le Parlement ait "le dernier mot".

Plus d'informations ici.

Les discussions sont terminées, place au vote... mais pas avant 17h38

Les discussions sur la Motion de censure sont terminées. Mais le vote n’est pas encore ouvert. Ils doivent attendre 17h38, pour respecter le délai constitutionnel entre le dépôt de la Motion et le vote, puisque le texte avait été déposé mardi à 17h38.

Concessions de Bayrou: "Un projet socialiste", estime Eric Ciotti

Eric Ciotti interpelle son ancien parti LR, dont il était il y a encore quelques mois le président, à propos de sa participation au gouvernement Bayrou.

"Depuis des jours, le Premier ministre cède au chantage du PS en multipliant les dangereuses promesses contre l’économie, contre nos entreprises et contre les ménages. Comment les LR peuvent-ils rester dans ce gouvernement désormais porteur d’un projet socialiste ?", écrit Eric Ciotti sur X.

Non-censure du PS: "Démons du quinquennat Hollande", tacle Manuel Bompard

Réagissant à l'annonce de la non-censure du gouvernement par les socialistes, Manuel Bompard, coordinateur LFI, tacle le PS qui "s’isole durablement de la gauche et reviens aux démons du quinquennat Hollande", écrit-il sur le réseau social X.

"Le PS fracture le NFP" pour Mélenchon

Pour Jean-Luc Mélenchon, le PS "fracture le NFP". "Le PS fracture le NFP. Mais il capitule seul. Les trois autres groupes votent la censure. Nous continuons le combat", a-t-il écrit sur X.

Faure interpelle LFI dans l'hémicycle et défend "une gauche qui propose et avance"

Olivier Faure (PS) interpelle LFI dans l'hémicycle et défend "une gauche qui propose et avance".

Faure estime que c'est "l'honneur" des socialistes d'avoir évité des mesures pénalisant le pouvoir d'achat

Olivier Faure (PS) estime que c'est "l'honneur" des socialistes d'avoir évité des mesures pénalisant le pouvoir d'achat.

Le Parti socialiste reste "dans l'opposition" mais est "ouvert aux compromis", dit Faure

Le Parti socialiste reste "dans l'opposition" mais est "ouvert aux compromis", dit Olivier Faure dans l'Hémicycle.

Il prévient qu'un vote de censure de son parti est "possible à tout moment": "Il n'est plus question de pacte de non-censure", poursuit le premier secrétaire du PS. "Nous vous avons proposé un pacte de non-censure qui reposait sur trois conditions: le non usage du 49.3, un changement de cap, le respect du front républicain. Mais vous n'y avez pas donné suite".

"Un autre chemin se dégage" après la décision du PS de ne pas voter la motion de censure, dit Bayrou

"Un autre chemin se dégage" que "l'affrontement", a affirmé François Bayrou jeudi juste avant l'examen par les députés d'une motion de censure que les socialistes ont décidé de ne pas voter.

"Un autre chemin se dégage, difficilement, après beaucoup de travail, de discussions, de négociations (...). Un autre chemin se dégage pour qu'une entente permette de construire un avenir différent", a déclaré le Premier ministre, après avoir accusé La France insoumise de "choisir la guerre intestine" pour le pays et de vouloir que "l'affrontement soit la loi".

"Ce gouvernement est en sursis", prévient un député PS

Selon un député PS interrogé par RMC, l'absence de vote de censure par les socialistes ne les lie pas pour l'avenir:

"Si on ne censure pas aujourd'hui, cela ne veut pas dire qu’on ne censurera pas demain. Ce gouvernement est en sursis. On leur donne quelques jours de répit", confie-t-il.

Avec CP

Bompard (LFI) prédit la chute de ce "gouvernement de malheur" et du "monarque" Macron

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a prédit jeudi la chute du "gouvernement de malheur" de François Bayrou, ainsi que celle du "monarque" Emmanuel Macron, dans son discours de motion de censure à l'Assemblée.

"Monsieur le Premier ministre, les jours de votre gouvernement de malheur sont comptés. Quand il tombera, le monarque suivra", a-t-il affirmé, assurant que les raisons de censurer étaient "nombreuses.

Il en a profité pour fustiger "l'irresponsabilité" de ceux qui veulent "attendre encore quelques jours ou quelques semaines" pour se prononcer, dans une pique aux socialistes, qui viennent d'annoncer qu'ils ne voteraient pas ce jeudi la censure.

Par ailleurs, l'hémicycle est quasiment vide.

"Ce n'est pas un accord de non-censure", assure un cadre socialiste

Malgré la décision de ne pas censurer le gouvernement Bayrou cet après-midi, un cadre socialiste l'assure auprès de RMC, il ne s'agit pas d'un "accord de non-censure".

"On a eu raison de continuer les discussions après la DPG. Maintenant ce n’est pas un accord de non censure. On va continuer de voir s’il y a d’autres concessions et on se décidera pour censurer ou non le budget", dit-il auprès du service politique de RMC.

Il est d'autant plus possible que certains députés décident malgré tout de voter la censure cet après-midi.

Concession de Bayrou: "Tout cela reste très timide", regrette Fabien Roussel

Le patron du PCF Fabien Roussel a réagi aux concessions de François Bayrou, qui a acté l'abandon de la suppression des 4.000 postes d'enseignants et le rallongement du délai de carence des fonctionnaires.

"Le Premier ministre avance tout doucement vers un retour au Parlement sur la réforme des retraites. Rien sur les salaires, l’industrie, le climat, les services publics! Tout cela reste très timide. Continuons de négocier, d’agir pour obtenir des changements concrets et rapides", écrit sur le réseau social X l'ancien député.

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Suivez en direct les débats à l'Assemblée

Les débats à l'Assemblée ont commencé autour de la motion de censure déposée par LFI.

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Les députés socialistes ne voteront pas la censure du gouvernement Bayrou

Les députés socialistes ne voteront pas la censure du gouvernement Bayrou, a appris le service politique de RMC confirmant une information de l'AFP.

"C'est une offre de soutien sans participation", dénonce Mélenchon sur X

Jean-Luc Mélenchon réagit à l'instant sur le réseau social X après les concessions accordées au PS de la part du Premier ministre François Bayrou.

"La lettre de Bayrou est un accord de non censure sur la confiance, le PLFSS et le budget en recettes et en dépenses. C'est une offre de soutien sans participation. Il faut censurer puisqu'il n'y a pas de confiance", écrit le leader insoumis.

Recettes: François Bayrou évoque 21 milliards d'euros supplémentaires par rapport à 2024

Dans sa lettre destinée au PS, le Premier ministre liste la hausse des recettes en 2025 par rapport à 2024 à hauteur de 21 milliards d'euros.

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Retraites: "Le Parlement aura, en tout état de cause, le dernier mot", assure Bayrou

Concernant les retraites, comme François Bayrou l'a annoncé hier lors des questions au gouvernement, le Premier ministre compte bien proposer un nouveau texte, même en l'absence d'accord, en fonction des "avancées issues des travaux des partenaires sociaux, sous réserve d'un accord politique et d'un équilibre financier global maintenu".

Le Premier ministre écrit ensuite ceci: "Le Parlement aura, en tout état de cause, le dernier mot".

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Les concessions de François Bayrou au PS

Dans une lettre adressée à Boris Vallaud et Patrick Kanner, respectivement présidents des groupes socialistes à l'Assemblée nationale et au Sénat, le Premier ministre François Bayrou acte plusieurs points sur lesquels le PS avait demandé un geste de sa part:

  • Le "maintien" dans le projet de loi de finances pour 2025 de la "contribution différentielle sur les hauts revenus
  • L'abandon de la suppression des 4.000 postes d'enseignants de l'Education nationale
  • L'abandon de l'ajout deux jours de carence pour les agents publics
  • L'annulation de la suppression annoncée de 500 postes au sein de l'opérateur France Travail
  • L'extension du prêt à taux zéro au logement neuf dans toute la France
  • La surtaxe provisoire sur l'imposition des grandes sociétés pour un montan attendu de 8 milliards d'euros
  • Une hausse du taux de la taxe sur les transactions financières de 0,1 point

"Une opportunité inédite" salue la CFDT

La numéro un de la CFDT Marylise Léon estime cependant dans Libération qu'une "opportunité inédite s'ouvre" sur les retraites. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon.

Le PS va-t-il censurer Bayrou?

Tous les regards se tournent vers le PS aujourd'hui. François Bayrou tente de trouver avec les socialistes un accord de non-censure depuis plusieurs semaines. Mais les troupes d'Olivier Faure menacent toujours de censurer après une déclaration de politique générale pas rassurante selon eux. Ils estiment ne pas avoir suffisamment de garanties, et hier soir, ils n’avaient toujours pas tranché une position claire sur la censure.

> Notre article complet - Le PS attend toujours des garanties pour ne pas censurer François Bayrou

Retraites, Education... François Bayrou fait deux concessions au PS

François Bayrou a fait deux gestes envers les socialistes, promettant de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, et renonçant aux 4.000 suppressions de postes dans l'Education nationale.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du "conclave" des syndicats et du patronat prévu pour trois mois sur la question des retraites. Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande à l'Assemblée, puis dans sa Déclaration de politique générale au Sénat.

François Bayrou face à la censure

Bonjour à tous et bienvenue sur notre direct consacré à la motion de censure.

Le gouvernement de François Bayrou verra-t-il le printemps? Il devra en tout cas faire face jeudi à une première épreuve avec l'examen à l'Assemblée nationale d'une motion de censure qui, même si elle ne devrait in fine pas être adoptée, permettra de clarifier la position des socialistes.

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