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La visite à Lyon du ministre de l'Éducation Pap Ndiaye fortement perturbée

Des manifestants étaient présents devant l'Inspe, à Lyon, où devait se rendre Pap Ndiaye.

Des manifestants étaient présents devant l'Inspe, à Lyon, où devait se rendre Pap Ndiaye. - JEFF PACHOUD / AFP

La visite à Lyon du ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye, a été fortement perturbée ce lundi. Une centaine de manifestants étaient présents devant l'Inspe, où il devait se rendre, et ont tenté de pénétrer dans le bâtiment. Le programme initial de la visite a été réorganisé.

Une visite à Lyon du ministre de l'Éducation a été fortement perturbée lundi, Pap Ndiaye ne se rendant finalement pas à 14h30 comme prévu à l'Inspe où l'attendait une centaine de manifestants qui ont tenté de pénétrer dans le bâtiment, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon le ministère de l'Éducation qui dément toute "annulation" de la visite, celle-ci a simplement été réorganisée après que ces manifestants ont forcé une entrée de l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspe), en criant "nous aussi on passera en force", une allusion au 49.3 utilisé pour adopter l'impopulaire réforme des retraites.

Les forces de l'ordre, présentes à l'intérieur, les ont empêchés de pénétrer dans le bâtiment, tirant des gaz lacrymogènes.

Un appel à manifestation sur les réseaux sociaux

La visite à l'Institut de formation des enseignants "n'est pas annulée, c'est inversé", le ministre se rendant d'abord au rectorat, puis à l'Inspe, a-t-on indiqué au ministère.

Lors d'un micro tendu au rectorat, Pap Ndiaye a confirmé qu'il allait se rendre ensuite à l'Inspe. Le programme de la visite communiqué aux médias ne faisait initialement pas mention d'un déplacement au rectorat. L'annonce - seulement deux heures avant - de son déplacement avait immédiatement suscité un appel sur les réseaux à accueillir le ministre dans le chahut.

La petite centaine de personnes qui s'étaient rassemblées en comité d'accueil étaient munies de casseroles, poêles, seaux, boîtes de biscuits en fer blanc, sifflets mais aussi cornes de brume et fumigènes, a constaté un journaliste de l'AFP.

AB avec AFP