Législatives: Louis Aliot attaque l'union de la gauche, "les socialistes sont un parti de collabos"

Au lendemain de l'annonce d'un accord à gauche en vue des législatives 2024 (30 juin, 7 juillet), entre le Parti socialiste, Les écologistes, le Parti communiste et La France insoumise, le RN réplique durement. Louis Aliot, vice-président du parti et maire de Perpignan, qualifie les socialistes de "collabos" ce mardi matin sur RMC.
"La gauche est en train de faire une alliance honteuse par cette espèce de front populaire qui va être l’alliance de ceux qui ne veulent pas dire que le Hamas est un parti terroriste et qui ont justifié le massacre du 7 octobre, LFI, et du Parti socialiste, qui s’est compromis là-dedans, estime-t-il dans Apolline Matin. On sait très bien que le parti socialiste, c’est un parti de collaboration, et depuis longtemps. Clairement, aujourd’hui, les socialistes collaborent avec un parti qui est allé chercher ses voix dans le communautarisme et l’islamisme radical, qui justifie les massacres du 7 octobre en Israël. Je considère qu’ils sont un parti de collabos, je le dis très franchement. Ils l’étaient, François Mitterrand, Marcel Déat, Jacques Doriot… On est exactement dans la même situation."
"Les socialistes sont toujours allés à la soupe" tacle Louis Aliot
"Je les connais par cœur, je viens d’un département historiquement de gauche, ajoute Louis Aliot. Ce sont des gens qui ont mené la France à la catastrophe. Nous, c’est tout sauf eux. Le communisme, c’est 100 millions de morts. LFI, c’est aujourd’hui la justification de massacres. Et les socialistes sont toujours allés à la soupe, quel que soit le pouvoir en place. Un socialiste aujourd’hui, c’est un opportuniste."
"Ce sont les urnes, la démocratie, assure le maire de Perpignan. C’est Jordan Bardella qui a fait plus de 31% et eux, ils ont fait 12%. Maintenant, ils sont dans la rue en tentant de faire croire qu’il y a un front contre nous. Mais ce n’est pas vrai. Le seul front qui existe, il est contre M. Macron et contre cette gauche qui est en train de tenter de gagner dans la rue ce qu’elle a perdu dans la rue. Mais on connaît ça depuis longtemps."
Un "bloc national" contre l'union de la gauche
Pour répondre à l'union de la gauche, "il faut constituer contre ça un bloc national", plaide le vice-président du RN. "C’est le moment de le faire, selon Louis Aliot. Il y a une alternative à la politique de M. Macron. Il ne faut ni ce front d’extrémistes de gauche, qui est en train de se constituer, ni M. Macron. Il faut rassembler toutes celles et ceux qui veulent participer à ce bloc national."