DIRECT. Législatives: PS, PCF, EELV et LFI annoncent "des candidatures uniques" au premier tour

- Emmanuel Macron a dissous l'Assemblée nationale après les élections européennes remportées largement par le RN
- Le premier tour des législatives aura lieu le 30 juin, le second tour est programmé le 7 juillet. Les candidatures devront être déposées entre le mercredi 12 juin et le dimanche 16 juin à 18h.
- Jordan Bardella (31,47%) a récolté plus du double de voix que Valérie Hayer (14,56%) aux européennes
La suite de la campagne des législatives
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Le RN en tête des intentions de vote pour les législatives, selon deux sondages
Le Rassemblement national recueille 33 à 34% d'intentions de vote pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet, soit plus de 15 points de plus que le score obtenu il y a deux ans, selon deux sondages parus lundi, l'un Harris Interactive - Toluna, l'autre Opinionway.
PS, PCF, EELV et LFI appellent "à rejoindre les cortèges" syndicaux de ce week-end et à "manifester largement"
PS, PCF, EELV et LFI appellent "à rejoindre les cortèges" syndicaux de ce week-end et à "manifester largement".
PS, PCF, EELV et LFI annoncent "des candidatures uniques" dans "chaque circonscription" au premier tour
Le Parti socialiste, le Parti communiste, les Ecologistes et La France insoumise ont indiqué lundi vouloir "soutenir des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives, dans un communiqué également signé par Place publique, ou Générations.
"Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour", portant "un programme de rupture", écrivent les partis signataires.
Les partis de gauche avaient entamé lundi des tractations pour trouver une union pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Ils se sont retrouvés au siège parisien dans l'après-midi des Ecologistes avant de publier leur communiqué peu après 22h30.
"Nous appelons à la constitution d'un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes", écrivent les signataire, disant souhaiter "construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l'extrême droite".
Plus d'informations ici.
Des manifestants se rassemblent devant le siège des écologistes
Plusieurs centaines de jeunes viennent de se rassembler devant le siège des écologistes où se déroulent les négociations pour l’union de la gauche.
"Qu’est-ce qu’on veut ? Le front populaire", scandent-ils pour faire pression sur les dirigeants de gauche.
De nombreux manifestants place de la République à Paris
Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir dans plusieurs villes de France pour dire leur opposition à l'extrême droite qui, dénoncent-elles, se retrouve "aux portes du pouvoir", après sa poussée dans les urnes la veille et l'annonce d'une prochaine dissolution de l'Assemblée nationale.
Vers 21h, la place de la République à Paris était noire de monde. Les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes, majeur levé, hurlaient: "La jeunesse emmerde le Front national" (parti ancêtre du Rassemblement national, RN) ou encore "Tout le monde déteste Marine Le Pen".
Les négociations avancent-elles à gauche?
Il y a actuellement deux groupes de discussion en parallèle, selon le service politique de RMC. “Un sur les questions programmatiques et un sur les circonscriptions. Les choses sérieuses commencent maintenant. Ça va durer au moins toute la nuit”.
Quant à l’intervention de Raphaël Glucksmann sur le plateau du 20h de France 2, elle a surpris tous les partis de gauche, y compris les socialistes qui ne semblaient pas au courant de ses propositions, notamment sur Laurent Berger en Premier ministre.
Malgré tout, les discussions sont “constructives”, nous dit-on.
"Une envie collective d'arriver à un accord".
(C.Pézeril).
Lire l'article ici.
Rassemblements anti-RN: plusieurs milliers de personnes à Lyon et Saint-Etienne
Plusieurs milliers de personnes, selon le média "Lyon insoumission" - 2.500, selon la préfecture- ont défilé lundi soir à Lyon et un millier à Saint-Etienne pour protester contre le score dimanche de l'extrême droite aux élections européennes en France le 9 juin.
"Pas de fachos au pouvoir", "Le Pen, Hitler même combat" ou encore "S'unir pour notre avenir", pouvait-on lire à Lyon sur les pancartes de certains manifestants.
"Tout le monde en guerre contre le Front national", "Tout le monde déteste Bardella" ou "La jeunesse emmerde le FN", scandait la foule, très jeune, qui a défilé dans le centre-ville.
Des évêques des Hauts-de-France appellent à une "sagesse politique"
Les évêques de Lille, Arras et Cambrai ont appelé lundi à une "sagesse politique" et une "solidarité universelle" au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, après la victoire du RN aux élections européennes.
Les résultats des élections et la dissolution "sont un symptôme des profonds malaises ressentis face aux crises et aux bouleversements", ont estimé Laurent Le Boulc'h, archevêque de Lille, Vincent Dollmann, archevêque de Cambrai et Olivier Leborgne, évêque d'Arras.
"Des hommes et des femmes se sentent aujourd'hui un peu perdus, délaissés et sans avenir" et "aspirent à reprendre en main leur destinée", écrivent-ils dans un communiqué commun.
"Ce sentiment légitime est cependant ambigu car il peut verser dans la nostalgie, la victimisation de soi ou la quête d'un bouc émissaire", ont-ils poursuivi, avertissant entre les lignes des risques d'un vote anti-immigration.
Cinq syndicats appellent à "manifester le plus largement possible" ce week-end
La CFDT, la CGT, l'UNSA, la FSU et Solidaires appellent à "manifester le plus largement possible" ce week-end "pour porter la nécessité d'alternatives de progrès pour le monde du travail" avant les élections législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet, selon un communiqué intersyndical publié lundi.
"Notre République et notre démocratie sont en danger", alertent ces syndicats face au risque d'une victoire de l'extrême droite lors du scrutin. Ces cinq syndicats demandent en outre au gouvernement de renoncer "immédiatement" à sa réforme sur l'assurance-chômage.
"Tous unis": rassemblements contre l'extrême droite à Marseille et Montpellier
"Les mains en l'air pour le Front populaire": plusieurs milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblées lundi en début de soirée à Marseille et Montpellier, contre l'extrême droite et pour demander une union de la gauche.
Le rassemblement marseillais, à l'appel de plusieurs syndicats, de partis de gauche ou de la Ligue des droits de l'homme, a réuni 2.200 manifestants, selon la police. A Montpellier, ils étaient un millier, selon la préfecture.
Rassemblements anti-RN: plusieurs milliers de personnes à Rennes, Nantes et Rouen
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir à Rennes, Nantes et Rouen pour réclamer un "Front populaire" afin de faire rempart au Rassemblement National (RN) lors des législatives dans quelques semaines.
Emmanuel Macron donnera une conférence de presse demain après-midi
Le président Emmanuel Macron tiendra mardi après-midi une conférence de presse, deux jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale et la convocation d'élections législatives anticipées, a annoncé un responsable de la majorité.
Ces élections auront lieu les 30 juin et 7 juillet et font suite à la déroute du camp présidentiel aux européennes face au Rassemblement national.
"Front populaire 2024"
Le député François Ruffin (LFI) a lancé le site internet "Front Populaire 2024" en vue des élections législatives anticipées.
En savoir plus ici.
Marine Le Pen prête à ne pas présenter de candidats RN face à des candidats LR pour "faire le rassemblement"
Marine Le Pen a assuré lundi que le RN était "bien sûr capable" de ne pas présenter de candidat RN face à des candidats LR avec lesquels un accord aurait été trouvé, afin de "faire le rassemblement" lors des législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet.
"C'est ce sur quoi nous travaillons, mais avec des points politiques sur lesquels chacun se met d'accord. (...) Je pense qu'avec un grand nombre d'élus, nous le sommes", a-t-elle expliqué sur TF1, évoquant "un projet fondé sur deux grands chantiers, la défense du pouvoir d'achat et le redressement de l'économie et la lutte contre l'insécurité et l'immigration".
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Jordan Bardella serait Premier ministre en cas de victoire du RN
Marine Le Pen a assuré lundi qu'en cas de victoire du Rassemblement national lors des élections législatives anticipées, Jordan Bardella avait vocation à devenir Premier ministre, et non elle, lors d'un entretien sur TF1.
"Depuis des mois, nous travaillons avec Jordan Bardella dans le cadre d'un couple exécutif dans le but de remplir au mieux les fonctions que les Français nous confieraient. Moi vers la présidence de la République, lui vers Matignon, il n'y a aucune raison de changer cela", a fait valoir la triple candidate malheureuse à l'élection présidentielle.
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Marine Le Pen également candidate aux législatives anticipées
Marine Le Pen a annoncé sur TF1 être "bien évidemment" candidate aux législatives anticipées
Raphaël Glucksmann propose Laurent Berger pour le poste de Premier ministre, en cas victoire de la gauche aux législatives
Raphaël Glucksmann, qui a obtenu 13,8% aux européennes pour le Parti socialiste et Place publique, a proposé que l'ex-secrétaire général de la CFDT Laurent Berger devienne Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives des 30 juin et 7 juillet.
"Je pense qu'il y a une figure de la société civile qui est capable d'apaiser, qui est l'antithèse du président actuel, qui ne jouera pas avec les institutions, qui réconciliera les Français, qui portera un projet de justice sociale et d'écologie. Oui, je pense à Laurent Berger", a dit Raphaël Glucksmann sur France 2.
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Gérald Darmanin candidat à sa succession dans sa circonscription
Au 20h de TF1, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé être candidat à sa succession dans sa circonscription du Nord.
Des tensions entre Olivier Faure et Raphaël Glucksmann
Selon nos informations, des tensions ont éclaté hier soir entre Raphaël Glucksmann et Olivier Faure. Le candidat aux européennes avait l’impression que le PS lui volait son moment alors qu’Olivier Faure voulait déjà aller vers LFI. D’où la publication du communiqué PS/PP seulement en fin d’après-midi pour accorder les violons.
(C.Pézeril)
Rassemblement contre l'extrême droite à Marseille
Au moins 1.000 personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblées lundi en début de soirée à Marseille, contre l'extrême droite et pour demander notamment à la gauche de s'unir.
Ce rassemblement, à l'appel de plusieurs syndicats, de partis de gauche ou de la Ligue des droits de l'homme, se tenait devant la préfecture de région.
Le PS est arrivé au siège des écologistes
Les dirigeants socialistes viennent d’arriver au siège des écologistes. "On va discuter", dit laconiquement Olivier Faure. C’est la première fois depuis hier que tous les dirigeants de gauche sont tous réunis.
Les conditions du Parti Socialiste
Alors que le Parti socialiste est absent des discussions pour une union de la gauche, un communiqué vient d’être publié sur X (Twitter).
Le parti fixe alors ses conditions à un accord:
“Le soutien aux progrès de la construction européenne, à la réindustrialisation du continent, à l'Europe de la défense, à l'Union européenne comme espace pertinent pour sortir de nos dépendances en matière alimentaire, médicale, industrielle, énergétique, militaire...
• Le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne et le respect total des frontières
• La libération des otages du Hamas, le cessez-le-feu à Gaza et la reconnaissance d'un État palestinien
• Le soutien et l'amélioration de la qualité des services publics (Hôpitaux, écoles, universités...)
• L'augmentation du pouvoir d'achat des Français (salaires, énergie, logement...)
• L'abrogation de la réforme des retraites
• L'annulation de la réforme de l'assurance chômage
• La taxation des superprofits et des super riches
• L'accélération de la transition écologique
• La lutte pour l'égalité femmes-hommes
• Le rejet de la brutalisation du débat public et de la violence physique ou verbale”.
Les socialistes sont attendus d’une minute à l’autre
Les socialistes sont attendus d’une minute à l’autre à la réunion de gauche, après avoir publié un communiqué avec des conditions.
Marion Maréchal a "le souhait ardent" d'un "rassemblement" entre Reconquête! et le RN
Marion Maréchal, qui menait la liste zemmouriste aux européennes, a exprimé son "souhait ardent que nous puissions trouver le moyen de nous rassembler" avec le Rassemblement national, en vue des législatives des 30 juin et 7 juillet.
L'ancienne députée du Front national, qui avait quitté le parti fondé par son grand-père en 2022 pour rejoindre la campagne du candidat à la présidentielle Eric Zemmour, s'est exprimée à l'issue d'un entretien avec sa tante Marine Le Pen et Jordan Bardella au siège du RN.
Jordan Bardella "tend la main" aux Républicains en disant avoir eu "des discussions" avec certains de leurs cadres
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a "tendu la main" lundi aux Républicains en disant avoir eu "des discussions" avec certains de leurs cadres, reconnaissant qu'il était "difficile de gagner seul" les législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet.
Le patron du RN s'est exprimé à l'issue d'un entretien avec Marion Maréchal, tête de liste des zemmouristes de Reconquête! lors des européennes, dont il a souligné qu'elle avait "fait preuve durant toute la campagne d'une démarche et d'une attitude constructive à l'égard du Rassemblement national", ce qui "n'a pas été le cas d'Eric Zemmour".
Le décompte des temps de parole débute mardi à 06h
Le décompte des temps de parole des partis politiques à la télévision et à la radio pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet débutera mardi à 06H, a décidé lundi l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel.
Le principe qui s'applique est celui de l'équité entre les partis selon leur représentativité (et non de l'égalité stricte). Le délai avant le scrutin est inhabituellement court après la décision surprise du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, annoncée dimanche soir dans la foulée des résultats des élections européennes.
Le PS toujours absent de la réunion des partis de la Nupes
Une réunion a lieu depuis 16h au siège des écologistes dans le 10ᵉ arrondissement de Paris. Elle rassemble les leaders écologistes, insoumis, communistes, Générations.s.
Les socialistes, eux, ne sont toujours pas arrivés. Selon un participant, il ne se passe donc pas grand-chose pour l'instant. Pourtant Olivier Faure, premier secrétaire du PS, continue d'appeler à un "front populaire".
Julien Bayou candidat à sa succession
Le député de Paris Julien Bayou a annoncé lundi être candidat à sa propre succession, promettant de démissionner s'il est condamné pour les faits de harcèlement moral et abus de faiblesse dont l'accuse son ex-compagne.
"Je suis candidat à ma réélection", a affirmé Julien Bayou à l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Des personnalités de la culture appellent à une union de la gauche
Des personnalités du monde culturel, dont les auteurs Pierre Lemaitre et Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature, ou les actrices Anna Mouglalis et Romane Bohringer, appellent lundi à l'union de la gauche pour empêcher une victoire de l'extrême droite aux législatives.
"Il faut un sursaut ! Maintenant", écrivent ces personnalités dans une tribune ouverte aux signatures en ligne (lunionmaintenant.fr) et relayée par le site internet du journal Le Monde.
Marion Maréchal bien arrivée au siège du RN
Marion Maréchal a indiqué sur X (Twitter) qu'elle était bien arrivée au siège du RN "pour réfléchir à une coalition pour les législatives".
"Bardella Premier ministre"
Le Rassemblement national a dévoilé sur X (Twitter) une affiche de campagne pour voter Jordan Bardella.
“Les 30 juin et 7 juillet, vous avez une opportunité historique d’élire une majorité de députés patriotes à l’Assemblée nationale et de porter Jordan Bardella à Matignon”.
“Mobilisez-vous pour la victoire ! Votez, sanctionnez Macron et prenez le pouvoir !”, peut-on lire.
Appel d'organisations de jeunesse à un rassemblement à Paris ce lundi contre l'extrême droite
Des organisations de jeunesse ont appelé à un rassemblement contre l'extrême droite ce lundi soir place de la République à Paris, au lendemain des élections européennes, après une mobilisation plus tôt dans la journée devant le lycée Henri IV.
"La jeunesse emmerde le Front national", indique l'appel à manifester à 20h, qui circule sur les réseaux sociaux. Il a été lancé à l'initiative du syndicat étudiant L'Union étudiante et relayé par l'USL (Union syndicale lycéenne), Les Jeunes écologistes, Les Jeunes insoumis, Les Jeunes générations ou L'Unef, a indiqué la porte-parole de L'Union étudiante Eléonore Schmitt.
"L'idée, c'est d'appeler à se rassembler pour montrer que la jeunesse refuse ce qui s'est déroulé déjà hier avec les résultats des élections européennes", a-t-elle souligné.
Fin de vie, orientation agricole, HLM… ces projets de loi et commissions d’enquête à l’arrêt après la dissolution de l’Assemblée
Projet de loi d'orientation agricole, texte sur la fin de vie, dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, fusion de l'audiovisuel public, commissions d'enquête: autant de travaux parlementaires dont le devenir est incertain après la dissolution de l'Assemblée nationale, au grand dam des députés.
Lire l'article ici.
Dépôt des candidatures du 12 au 16 juin à 18h
Les candidatures pour les élections législatives anticipées devront être déposées entre le mercredi 12 juin et le dimanche 16 juin à 18h, selon le décret d'Emmanuel Macron publié lundi au Journal officiel.
La campagne électorale pour le premier tour du 30 juin débutera le lundi 17 juin. Pour le second tour du 7 juillet, "les déclarations de candidatures seront déposées à partir de la proclamation des résultats" et "jusqu'au mardi 2 juillet" à 18h.
SOS racisme et plusieurs organisations appellent à manifester ce week-end
D’après nos informations, plusieurs organisations, dont SOS Racisme, vont appeler à manifester ce week-end.
(N.Traino)
Marine Le Pen et Raphaël Glucksmann aux JT de 20h
La cheffe de file du RN, Marine Le Pen, sera au 20h de TF1 ce soir.
La tête de liste aux européennes du PS, Raphaël Glucksmann, sera lui au 20h de France 2.
Une réunion entre les chefs des Insoumis, des Socialistes, des Ecologistes et des Communistes
Selon une information confirmée à RMC, une réunion est prévue à 16h entre quatre chefs de parti: Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (Les Ecologistes) et Fabien Roussel (PCF).
(C. P.)
Les maires "alertent sur les difficultés d'organisation" des législatives
Dans un communiqué, l'Association des maires de France alerte "sur les difficultés d'organisation" des législatives anticipées dans "un délai inédit". La dissolution "suscite une réelle inquiétude chez de nombreux maires sur la capacité des communes à organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes. L’organisation matérielle des élections représente une charge importante pour les communes, dont l’exécutif ne semble pas avoir pleinement conscience".
Dimanche, à cause du "désengagement massif des candidats et des partis politiques à proposer des personnes bénévoles", les communes ont dû solliciter des agents municipaux dans les bureaux de vote. "Le calendrier choisi renforce cette difficulté au moment où les communes sont sollicitées par les activités touristiques estivales, l’organisation de nombreuses manifestations liées aux JO" et le début des vacances d'été.
Manifestation de lycéens à Paris
Des lycéens se sont réunis ce matin devant le lycée Henri IV, à Paris, pour protester contre la montée de l'extrême droite.

Une réunion entre trois leaders de gauche avant de probables discussions avec LFI
A gauche, une réunion a eu lieu à la mi-journée, entre trois leaders de partis: Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (Les Ecologistes), Fabien Roussel (PCF). Selon l'entourage de l'un des participants, l'objectif de cet échange est d'"arriver à l'unité", avant de probables discussions avec LFI.
(C. P.)
Marion Maréchal va rencontrer Marine Le Pen et Jordan Bardella au siège du RN à 17h
Marion Maréchal doit rencontrer ce lundi à 17h Marine Le Pen et Jordan Bardella au siège du Rassemblement national, a indiqué à l'AFP le parti lepéniste, confirmant une information du Figaro.
"Marion Maréchal avait dès hier soir indiqué qu'elle souhaitait nous rencontrer", a expliqué le RN, en assurant que l'objet de la rencontre était de "discuter" en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet.
Plus d'informations ici.
Les syndicats réagissent à la montée de l'extrême droite
La poussée de l'extrême droite aux élections européennes, qui a atteint un "score historique en France", est "une très mauvaise nouvelle pour les travailleuses et les travailleurs", a estimé ce lundi la CFDT, la CGT faisant part d'une "énorme colère".
>> Plus de détails dans cet article.
Selon l'AFP, les numéros un des syndicats doivent se retrouver en début de soirée au siège de la CGT et pourraient prendre la parole à l'issue. Une réunion programmée avant les résultats des européennes.
Le Sénat pas concerné par la dissolution
"Le mandat des sénateurs ne prend pas fin en cas de dissolution de l'Assemblée nationale", rappelle le Sénat ce lundi. "La coutume républicaine veut que le Sénat cesse de siéger, à partir de la dissolution et jusqu'à l'installation de la nouvelle Assemblée nationale", précise-t-il. "Si les circonstances l'exigent", le Sénat peut être convoqué.
Qui sont les "nouveaux électeurs" du RN?
Selon l'Institut de sondage Elabe, qui a analysé les résultats des élections européennes ce dimanche, tout en continuant de progresser dans "ses zones de force", le RN "a élargi son socle électoral" et conquis de nouveaux électeurs.
Retraités, cadres... Mais qui sont-ils ? Plus de détails dans cet article.
Pas de réelle candidature pour être Premier ministre
Le vice-président RN de l'Assemblée, Sébastien Chenu, a expliqué ce lundi que Jordan Bardella serait candidat à la fonction de Premier ministre après les élections legislatives anticipées.
Pour rappel, il n'y a pas de "candidature" officielle à la fonction de Premier ministre, puisque ce dernier n'est pas élu mais nommé par le président de la République et chef de l'État, selon la Constitution de la Ve République.
Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon avait déjà avancé en 2022 qu'il serait "éligible" à Matignon si la Nupes remportait les législatives, estimant que l'Élysée n'aurait alors pas eu d'autre choix.
Plus de 15 millions de téléspectateurs pour l'annonce de la dissolution par le Président
Quelque 15,3 millions de personnes au total ont regardé dimanche soir l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron dans laquelle il a annoncé sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, selon les chiffres de Médiamétrie relayés par l'AFP ce lundi.
Cette allocution a été diffusée vers 21h par TF1, France 2 et les chaînes d'information en continu (BFMTV, CNews, LCI et franceinfo), dans le cadre de la soirée des élections européennes.
Traditionnellement, les interventions présidentielles les plus suivies sont celles qui prennent la forme d'une allocution exceptionnelle, par opposition aux interviews ou aux conférences de presse.
François Hollande donne son avis à Emmanuel Macron.
Dans son fief à Tulle, François Hollande aurait dit son avis sur la dissolution à Emmanuel Macron. L'ancien président de la République serait "déconcerté", d'après son entourage.
"J’ai confiance dans le peuple", répète Emmanuel Macron en déplacement
En déplacement à Tulle et à Oradour-sur-Glane ce lundi, le président de la République a évoqué les législatives anticipées après la dissolution de l'Assemblée. "J’ai confiance dans le peuple, il a cette capacité de sursaut", a-t-il dit, selon BFMTV.
Une dissolution "juste avant les JO, c'est extrêmement troublant" pour Anne Hidalgo
La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a estimé que décider d'une dissolution de l'Assemblée "juste avant les JO était extrêmement troublant", en marge de la visite d'une école à Paris aux côtés du président du CIO Thomas Bach, assurant que "rien ne viendra gâcher" les JO.
"Je ne peux être qu'inquiète" après le résultat de l'extrême droite. "Après la sidération" de l'annonce de la dissolution, "une dissolution juste avant les JO c'est extrêmement troublant mais comme tous les responsables politiques je serai sur le terrain", a-t-elle dit, assurant que "rien ne viendra gâcher" les Jeux".
Les législatives "ne vont pas perturber les JO" selon le président du CIO
Les élections législatives en France sont "un processus démocratique qui ne va pas perturber les JO", a affirmé lundi Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO) en marge d'une visite d'école à Paris, au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.
"Nous voyons une grande unité en faveur des JO à Paris", a martelé Thomas Bach. "La France est habituée à faire des élections et ils vont le faire encore une fois, on aura un nouveau gouvernement et un nouveau Parlement et tout le monde va supporter les JO", a-t-il dit, interrogé sur les conséquences de ces élections à trois semaines des Jeux
Flora Ghebali dénonce "l'irresponsabilité politique" d'Emmanuel Macron dans Les Grandes Gueules
Invitée des Grandes Gueules, sur RMC et RMC Story, Flora Ghebali, entrepreneure militante, a dénoncé "l'irresponsabilité politique" du président de la République, qui a dissous l'Assemblée nationale dimanche.
"Le Parti socialiste, quand il est au pouvoir, fait 14% aux élections européennes. Et Jacques Chirac, quand il est au pouvoir, fait 16%. Se prendre une claque quand on est la majorité présidentielle, c'est l'histoire politique classique de la France", argumente-t-elle.
Pour l'avocat Charles Consigny, lui aussi invité à s'exprimer dans les GG ce lundi, Emmanuel Macron "offre une occasion inespérée au jeune Jordan Bardella d'arriver à Matignon à même pas 30 ans et sans expérience professionnelle".
Emmanuel Macron est le quatrième président de la Ve République à dissoudre l'Assemblée nationale
Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche la sixième dissolution de l'Assemblée nationale dans l'histoire de la Ve République française. Avant lui, Charles de Gaulle, François Mitterrand, ou encore Jacques Chirac avaient eux aussi pris pareille décision.
Le premier était le général de Gaulle en 1962, puis en 1968. À deux reprises, ce dernier a été légitimé et les élections législatives ont tourné en sa faveur. Même chose pour François Mitterrand, en 1981 et 1988.
Seul Jacques Chirac a échoué, en 1997. Alors qu'il voulait anticiper les élections législatives, son parti avait été battu dans les urnes par les socialistes. S'en était suivi cinq années de cohabitation. Un scenario qui pourrait se reproduire dans trois semaines avec l'extrême droite.
Le RN se prépare déjà à envoyer Jordan Bardella à Matignon
Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a expliqué l'intention de son parti de voir Jordan Bardella être nommé Premier ministre sur RMC-BFMTV ce matin. Il a été on ne peut plus clair sur la suite des opérations et des ambitions: envoyer le nouveau visage du RN à la tête du gouvernement.
Plus de détails dans notre article.

Pour Benoît Hamon, Emmanuel Macron fait "le pari du désordre"
"À la stupeur d’une France qui s’abandonne aux démons de l’extrême droite, le Président répond en pariant sur le désordre, en ordonnant une clarification politique en 3 semaines. La société civile, le mouvement social, la gauche doivent faire bloc contre le pire. #Frontpopulaire", écrit sur X Benoît Hamon, candidat du PS à l'élection présidentielle de 2017, joignant une citation d'Albert Camus.
Les chiffres définitifs des européennes
Après les estimations, ce sont les chiffres définitifs qui sont donnés par le ministère de l'Intérieur, tous les bulletins ayant été dépouillés. Le taux de participation définitif est de 51,49%.
La liste du RN compte 31,4% des suffrages exprimés, devant celle de Renaissance (14,6%), celle du PS (13,8%), de LFI (9,9%), de LR (7,2%), des Ecologistes (5,5%) et de Reconquête! (5,5%). Les autres listes se trouvent sous la barre des 5%.
Les Républicains refusent de s'allier avec Emmanuel Macron
"Il est hors de question de rentrer en alliance avec un pouvoir qui a mis la France dans cet état", affirme Éric Ciotti, le président des LR, au Parisien.
Valérie Hayer évoque son groupe européen
Dans un long message publié sur X, Valérie Hayer, la tête de liste Renaissance (qui a obtenu hier 14,6% des suffrages exprimés), remercie "tous les Européens qui ont fait entendre leur voix ces quatre derniers jours".
Selon elle, "les résultats d'hier montrent qu'aucune majorité pro-européenne au Parlement européen n'est possible sans nous". La présidente du groupe Renew au Parlement européen évoque les résultats à l'échelle continentale.
Jean-Luc Mélenchon appelle également à l'union
Sur X (ex-Twitter), le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon appelle à une union "urgente, forte, claire".
La gauche va tenter d'avoir "des candidatures communes", indique Manon Aubry
La tête de liste de La France insoumise aux européennes Manon Aubry promet sur BFMTV que les partis de gauche vont se battre "pour avoir des candidatures communes dans l’ensemble des circonscriptions de France". "Nous n’avons pas le temps de tout reprendre à partir d’une feuille blanche, nous avons eu une stratégie, un programme qui a fonctionné en 2022 aux législatives, c’est ce avec quoi nous devons renouer", ajoute-t-elle.
"On réussit un score qui est au-delà de ce qui était prévu, maintenant on doit utiliser cette force pour se regrouper collectivement", explique-t-elle, après les résultats en hausse de LFI aux élections européennes (9,9%).
"On ne peut pas laisser le pays aux mains de l'extrême droite", estime-t-elle en déplorant: "une arnaque sociale et qui ne fera rien pour les plus démunis du pays". "L’extrême droite qui s’oppose systématiquement à la hausse du Smic, à la taxation des plus grandes fortunes et des superprofits", attaque-t-elle encore.
LFI propose une rencontre aux formations politiques de la Nupes
Manuel Bompard, le coordinateur national de LFI, indique sur X (ex-Twitter) avoir proposé, avec Mathilde Panot, une rencontre aux formations politiques de la Nupes "pour cet après-midi".
"Aujourd’hui, la situation exige de travailler à l’unité et à la clarté pour battre le Rassemblement national et gouverner le pays", écrit le député de Marseille.
"Maintenant l'Union. Urgente, forte, claire", a abondé, également sur X Jean-Luc Mélenchon. La Nupes, union des partis de gauche, avait permis en juin 2022 de faire entrer 151 députés à l'Assemblée nationale.
L'extrême droite progresse, mais la majorité au Parlement européen ne change pas
Les bons résultats de l'extrême droite à travers l'Europe n'auront pas suffi à renverser le pouvoir en place au Parlement européen. Le groupe d'Ursula von der Leyen, actuelle présidente de la Commission européenne, reste majoritaire.
Tous les eurodéputés ont rendez-vous pour une première session le 16 juillet prochain, à Strasbourg. Un premier rendez-vous important puisqu'ils devront élire le ou la prochaine présidente de la Commission européenne. L'actuelle présidente, Ursula von der Leyen, est candidate légitime puisque son groupe, la droite conservatrice, est toujours majoritaire au Parlement européen.
Les militants socialistes entre inquiétude et envie de repartir au combat après la dissolution
De nombreux militants socialistes ne s'attendaient pas à la dissolution de l'Assemblée nationale, dimanche. Dans le local du PS à Brest, ils redoutent les prochaines élections législatives et la campagne express qui arrive.
"À la veille des Jeux olympiques, après une élection européenne, il m'aurait semblé judicieux de l'organiser en septembre-octobre", déplore Sylvie Gestin, élue PS à la mairie de Brest.
Mathilde, militante PS, est tournée vers les élections. Elle a simplement une envie: "On aimerait forcément une alliance, qu'on puisse se retrouver entre nous pour être beaucoup plus forts".
>> Le reportage complet aux côtés des militants et élus socialistes à Brest
Gabriel Attal aurait tenté de convaincre Emmanuel Macron de ne pas dissoudre
Selon les informations de BFMTV, le Premier ministre aurait tenté de dissuader le Président de dissoudre l’Assemblée nationale après l'annonce des résultats des européennes et d’accepter à la place sa démission. Ce qu'il aurait refusé.
"Je suis le fusible", aurait dit le chef du gouvernement. "Non, tu es le meilleur pour mener la campagne", lui aurait répondu le chef de l'Etat.
Des législatives aux "conséquences les plus lourdes de la Ve République", selon Bruno Le Maire
Le ministre de l'Economie et des Finances juge que les élections anticipées, faisant suite à la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, seront capitales.
"C'est l'élection législative qui aura les conséquences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve République", juge Bruno Le Maire sur RTL. "C'est une élection dont les conséquences sont d'une gravité sans précédent pour notre Nation."
La Bourse de Paris chute de 2,37% après la dissolution
La Bourse de Paris a ouvert en chute de 2,37% ce lundi, au lendemain des élections européennes qui ont amené à l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
Les autres Bourses européennes reculaient aussi dans les premiers échanges mais moins fortement: Francfort cédait 0,68%, Milan 0,80%, Bruxelles 0,91%, Amsterdam 0,42%, Stockholm 0,68%.
"Pas un piège", assure Sébastien Chenu
"Ce n'est jamais un piège que de gérer la France et d'avoir la confiance des Français", défend Sébastien Chenu.
"Quand il s'agit de l'avenir et l'intérêt de la France, on ne s'interdit rien, on ne s'interdit de dicuter avec personne", assure-t-il, à propos de potentielles tractations avec des personnalités politiques d'autres partis ou d'autres tendances.
Marine Le Pen va se préparer aux élections présidentielles
Pourquoi le RN met-il en avant Jordan Bardella comme potentiel futur Premier ministre? "Marine Le Pen va se préparer à devenir présidente de la République" durant les deux prochaines années, affirme Sébastien Chenu, vice-président sortant de l'Assemblée nationale, pour qui la "stratégie" est claire.
Il a souligné que la leader d'extrême droite était encore celle qui tirait les ficelles du parti. Quant à la possibilité d'être lui-même nommé ministre, Sébastien Chenu a répondu: "Je serai ce que Marine Le Pen veut."
"Un moment d'histoire incroyable" pour les militants du Rassemblement national
La victoire de Jordan Bardella aux élections européennes et l'annonce de la dissolution ont été largement célébrés par les militants du Rassemblement national, dimanche soir.
"On vit un moment d'histoire incroyable", se réjouit Pierre, un militant.
Ce dernier aspire déjà à une cohabitation: "On le voulait mais on ne s'y attendait pas. Aujourd'hui, les Français sont majoritairement pour le Rassemblement national et vont probablement donner une majorité au RN".
>> Le reportage complet au sein du QG du Rassemblement national
"Une certaine forme d'ordre à rétablir"
"Nous serons au rendez-vous, la France a besoin de voir être rétablie une certaine forme d'ordre, d'autorité, que ce soit dans ses comptes publics, dans sa vie sociale, dans sa sécurité, mais aussi d'unité", estime Sébastien Chenu. "Emmanuel Macron a beaucoup divisé les Français, déséquilibré notre pays (...). Nous ferons des propositions programmatiques."
Qu'est-ce que "la plateforme", annoncée par le RN? "C'est un programme, ce sont les grands engagements que nous prenons devant les Français pour savoir qu'ils veulent ou pas nous rejoindre", explique-t-il.
"On est prêts", assure Sébastien Chenu
"On est devenus un vote d'espoir", estime le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu, invité sur BFMTV-RMC ce lundi matin.
"Longtemps on a représenté un vote de colère", poursuit le député RN. "Maintenant on est prêts à mettre en place" les mesures promises par le parti d'extrême droite.
"À partir du moment où nous avions réclamé cette dissolution, nous avions préparé celle-ci, nous sommes prêts. D'ici à la fin, de semaine les 577 candidats seront alignés."
Sébastien Chenu annonce le lancement d'une "plateforme électorale" RN
Le RN ne fera pas d'accord de partis mais proposera "une plateforme électorale" qui "s'adresse à tous." Elle aura pour but de "rassembler" au-delà du Rassemblement national, indique Sébastien Chenu sur RMC-BFMTV, et permettra "de savoir qui est d'accord avec quoi".
"S'ils sont d'accord avec ce qu'on propose, on tend la main aux plus nombreux Français possible", assure le député RN.
"Nous sommes pour une majorité qui soit la plus large possible."
"On n'est pas des gens sectaires, on veut unir les Français." Avec Marion Maréchal? "On peut parler si elle est d'accord avec notre plateforme", mais elle vient d'être élue députée européenne, souligne-t-il. Éric Zemmour? Il est trop en désaccord, selon lui.
"J'ai identifié des gens de la gauche patriote, ils ont vocation à venir, la porte est ouverte", assure Sébastien Chenu. Mais "il n'y aura pas d'accord d'appareil avec LR ou Reconquête!".
6e dissolution depuis la Ve République
Il s'agit de la sixième dissolution de l'Assemblée nationale depuis la Cinquième République, instaurée en 1958. La première depuis Jacques Chirac en 1997.
Olivier Faure appelle à un "front populaire contre l'extrême droite"
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure appelle à "la constitution d'un front populaire contre l'extrême droite" aux législatives anticipées du 30 juin, reprenant la proposition lancée la veille par le député La France insoumise François Ruffin.
"L'extrême droite n'est plus simplement aux portes du pouvoir", elle "a mis pied dans la porte" après sa large victoire aux européennes de dimanche, estime-t-il sur franceinfo. Le leader du PS estime qu'avec moins de 15% des suffrages exprimés recueillis, le camp d'Emmanuel Macron est "en dehors de toute capacité à faire barrage" et que par conséquent "il ne reste que la gauche".
Qui sont les Français qui ont voté RN?
Le Rassemblement national "a continué à progresser dans les zones rurales et les petites communes", mais a aussi "élargi son socle électoral", indique le président de l'institut de sondage Elabe, Bernard Sananès, sur RMC et RMC Story.
Il souligne surtout trois catégories de nouveaux électeurs: "l'électorat retraité, dans lequel il fait jeu égal avec Renaissance"; "les cadres dans les agglomérations"; et "les grandes villes". Des catégories qui votaient peu pour le RN.
"Le RN a réussi à capter le vote de la vulnérabilité", "la peur migratoire et sécuritaire", "la peur du chaos", et "pour certains la peur que la lutte contre le dérèglement climatique aille trop loin dans la transition écologique", poursuit Bernard Sananès.
Jordan Bardella ne sera pas candidat aux législatives
Le député Rassemblement national Sébastien Chenu annonce sur RTL que Jordan Bardella, président du parti, ne sera pas candidat aux élections législatives, mais qu"il mènera la campagne". "Jordan Bardella est notre candidat pour aller à Matignon", poursuit-il.
"Il faut revenir vers les Français lorsque les Français désavouent un président de la République et sa majorité", estime le député RN. "Nous sommes satisfaits", explique-t-il. "Nous sommes prêts, non seulement à aller aux élections, mais aussi à gouverner", assure encore Sébastien Chenu.
Le vice-président du RN précise que son parti ne fera pas d'accord de partis mais proposera "une plateforme électorale" qui "s'adresse à tous".
Sébastien Chenu sera interrogé à 8h35 par Apolline de Malherbe dans Face à face sur RMC-BMTFV.
Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, sur RMC: "Ça suffit de passer au 49.3, au forceps"
Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, sur RMC
"On a besoin de réformes structurelles. Ça suffit de passer au 49.3, au forceps. Le président aurait pu jouer l’autruche. Il a décidé de foncer comme un bélier. Il aurait pu rester sourd. Il va écouter les Français en stéréo. Il aurait pu rester tranquille jusqu’à la fin de son mandat et ce n’est pas le cas. Il aurait pu être l’autocrate, il a décidé d’être le gaulliste. Il faut saluer ça, c’est du panache. Ce n’est pas un coup de poker, on voyait bien qu’il allait bien se passer quelque chose. (…) J’appelle au rassemblement pour ces législatives."
Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, sur RMC: "On n’a pas été bons"
Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, sur RMC
"C’est une vraie déroute. Il faut reconnaître notre défaite. On n’a pas été bons, pour deux raisons selon moi. La première, c’est qu’on a passé notre temps à flinguer l’adversaire. Dans le sport, on doit d’abord valoriser ses qualités. Ce n’est pas faute de l’avoir dit, mais je prends également mes responsabilités. La deuxième chose, c’est, comme pour le projet de loi sur les retraites ou celui sur l’immigration, qu’on n’a pas su vendre d’abord nos propres qualités. La sanction est là. On est responsables de ce qu’il se passe. Mais il faut aussi, pardon de le dire, saluer le résultat du Rassemblement national, de La France insoumise."
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Dissolution: "Il y avait un autre chemin", celui d'une "coalition", selon Yaël Braun-Pivet
Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, assure sur France 2 qu'il y avait "un autre chemin" que celui de la dissolution, à savoir celui d'une "coalition" gouvernementale.
Législatives: Emmanuel Macron a "confiance" et assure que sa seule ambition est d'être "utile"
"J’ai confiance en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et pour les générations futures. Ma seule ambition est d'être utile à notre pays que j'aime tant", écrit le président de la République, Emmanuel Macron, sur X ce lundi matin.
Pierre-Henri Dumont (LR) sur RMC: "Emmanuel Macron a dissous pour faire oublier son échec"
Pierre-Henri Dumont, député LR du Pas-de-Calais, secrétaire général adjoint des Républicains, sur RMC:
"On a un président de la République qui joue avec le feu et qui, en réalité, a dissous l’Assemblée nationale pour une seule raison: faire oublier son échec. On ne parle plus du tout des élections européennes, mais seulement de la dissolution. C’est donc un coup de poker. Il a lancé les dés très fort, ils sont en train de rouler, et très vite."
"Ce sont les électeurs qui vont choisir. J’ai toujours affronté les candidats du RN et de la majorité, en 2017 et 2022. S’ils décident de ne pas mettre de candidat face à moi, dont acte, mais ça ne fera pas de moi quelqu’un qui rentrera de facto dans une majorité."
"On n'a plus le choix": les militants de gauche plaident pour une "union populaire"
Après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes et la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron, les militants des différents partis de gauche plaident pour une "union populaire" en vue des prochaines élections législatives, qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains.
"Toutes les franches de la gauche doivent s'unir. On n'a plus le choix. Il ne peut plus y avoir de querelles de chapelles. On est face à une menace fasciste. Face à ça, on ne peut être qu'unis."
Mais l'union n'est pas encore actée. Certaines voix au sein du Parti socialiste s'élèvent contre LFI: "Toutes les franches de la gauche doivent s'unir. On n'a plus le choix. Il ne peut plus y avoir de querelles de chapelles. On est face à une menace fasciste. Face à ça, on ne peut être qu'unis", clame Nicolas Mayer Rossignol, maire PS de Rouen.
>> L'article complet : la gauche va-t-elle s'unir en vue des prochaines élections législatives ?
Dissolution: les coulisses du coup de tonnerre déclenché par Emmanuel Macron
Pour ce coup de tonnerre de la dissolution, tout s'est noué ce dimanche en fin d'après-midi. A son habitude, avant que les premières tendances ne tombent, Emmanuel Macron sonde ses plus proches amis à l'Elysée. Le président pense alors qu'un écart de 10 points est toujours possible entre sa liste et celle de Jordan Bardella. C'est alors qu'un de ses confidents l'alerte et lui dit qu'il faut anticiper un écart bien supérieur, allant du simple au double. Le président écoute, prend acte et passe immédiatement en revue les différents scénarios. Un changement de gouvernement? Jugé inutile. Un référendum sur les institutions qui ne résoudrait rien? Ou une dissolution pour reprendre la main et le cours de son quinquennat?
Quand les premières tendances tombent vers 18h45, la dissolution est définitivement actée. Emmanuel Macron en informe François Bayrou et Edouard Philippe par téléphone. Gabriel Attal, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Stéphane Séjourné et Yaël Braun-Pivet arrivent à 19h15 à l'Elysée pour une réunion politique. Le président leur annonce sa décision. La présidente de l'Assemblée, favorable de son côté à une coalition avec les Républicains, rappelle au président qu'il faut, dans ses circonstances, consulter les présidents des chambres. Une demande entendue. La consultation se fera sur la terrasse du palais de l'Elysée pour Yaël Braun-Pivet et par téléphone, un peu après 20h, avec Gérard Larcher, président du Sénat. Une information que révélait RMC au début de cette folle soirée.
(JT)
>> Dissolution: comment Emmanuel Macron a-t-il pris sa décision? Les coulisses du coup de tonnerre
L'Assemblée nationale à l'arrêt
La dissolution, qu'est-ce que cela signifie concrètement? Tout va aller très vite. Le premier tour des législatives a lieu le 30 juin, dans moins de trois semaines. La campagne officielle commencera lundi prochain. D'ici là, les partis doivent décider des candidats à présenter dans les 577 circonscriptions du pays. Mais aussi préparer les affiches, les clips de campagne, les bulletins de vote...
Le second tour se déroulera le 7 juillet. Les députés seront élus pour cinq ans... en théorie. Parce que cette législature aura finalement duré seulement deux ans. Et d'ici le 7 juillet, il ne se passera plus rien à l'Assemblée. Chaque député a perdu son siège, il n'y a plus de commission, plus de débat dans l'hémicycle... Et tous les textes ont cours d'examen sont suspendus, comme par exemple le projet de loi sur la fin de vie.
(RC)
Hadrien Clouet (député LFI) sur RMC: "On connaît la formule qui marche"
"L’union (de la gauche, NDLR), on l’a déjà faite la dernière fois. C’est la chance qu’on a. On avait même un programme, donc on a tous les outils nécessaires. On connaît la formule qui marche. On a su être en tête la dernière fois au premier tour. Maintenant, il faut faire encore mieux et réussir à gouverner le pays. Il faut mettre toutes les bonnes volontés autour de la table. Le programme existe, mais il y a des choses à actualiser, et de nouvelles idées."
Hadrien Clouet (député LFI) sur RMC: "Emmanuel Macron fait absolument n’importe quoi"
"Emmanuel Macron fait absolument n’importe quoi. On sort d’une soirée électorale où les Français ont voté contre lui. Qu’en tire-t-il comme conclusion? Il veut se débarrasser de tous les députés du pays. Il va falloir trancher. On n’a aucunement peur d’aller aux élections. Mais la plus contestée des personnes, c’est la sienne. Et c’est celle qui reste hors du jeu électoral, puisqu’il ne démissionne pas. Moi, je mets ma candidature au pot commun pour terminer ce mandat. Dans trois semaines, on doit être en capacité de gouverner le pays. Il faut qu’Emmanuel Macron soit battu. Et qu’on puisse enfin gouverner le pays autrement. Si on bosse bien pendant trois semaines, on gagne quatre ans de retraite. Je pense que ça vaut le coup."
Emmanuel Macron "joue avec le feu", des militants Renaissance "choqués"
Au sein du QG de Valérie Hayer, la candidate du parti présidentiel arrivée deuxième aux élections européennes, les militants Renaissance étaient "choqués" après l'annonce d'Emmanuel Macron de la dissolution de l'Assemblée Nationale.
"Choqué clairement, c'est un jeu de pompier pyromane. Emmanuel Macron sait très bien que le RN est extrêmement haut dans les sondages. C'est vraiment jouer avec le feu", analyse l'un d'entre eux.
Mais les soutiens du président de la République sont déjà tournés vers la nouvelle campagne qui commence dès maintenant et va durer seulement trois semaines. "Il faut y aller et ne pas se poser 36 questions", clame Benjamin Djiane, membre de la liste Renaissance.
>> Le reportage complet au sein du QG Renaissance après la dissolution de l'Assemblée nationale
François Ruffin sur BFMTV: "Un taré à la tête de l’Etat"
"On a un taré à la tête de l’Etat, a lancé François Ruffin sur BFMTV ce dimanche soir. C’est un pyromane de la République. Je le dis avec gravité et responsabilité, il nous faut une gauche unie. Il faut arrêter les conneries. J’en appelle à Marine Tondelier, Olivier Faure, Fabien Roussel et Manuel Bompard pour qu’on se range derrière une barrière commune, le Front populaire."
Les résultats des européennes qui ont précipité la disssolution
Le ministère de l'Intérieur a publié les résultats officiels des élections européennes, qui ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale.
- Jordan Bardella : 31,47%
- Valérie Hayer : 14,56%
- Raphaël Glucksmann : 13,8%
- Manon Aubry : 9,87%
- François-Xavier Bellamy : 7,24%
- Marie Toussaint : 5,47%
- Marion Maréchal : 5,46%
- Léon Deffontaines : 2,37%
- Jean Lassalle : 2,36%
- Hélène Thouy : 2,01%
- Jean-Marc Governatori : 1,27%
- François Asselineau : 1,02%
Dissolution: édition spéciale sur RMC
Ecoutez l'édition spéciale sur RMC et appelez au 32 16 pour donner votre avis après la dissolution de l'Assemblée nationale.
La bataille des législatives déjà lancée
Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, la bataille des législatives est déjà lancée. Le timing est serré, avec le premier tour dans moins de trois semaines. A gauche, certains, comme François Ruffin (LFI) et Olivier Faure (PS), appellent à une union. Le RN prépare lui une échéance qu'il aborde après un large succès aux européennes.
Dissolution de l'Assemblée nationale: le coup de tonnerre après les européennes
Bonjour et bienvenue pour suivre ce nouveau live RMC sur la dissolution de l'Assemblée nationale.
Les résultats des élections européennes ont provoqué un coup de tonnerre avec la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, dès ce dimanche soir. Les législatives auront lieu les 30 juin (1er tour) et 7 juillet (2nd tour).
>> Toutes les infos du 9 juin après les élections européennes