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DIRECT. Législatives: des ministres issus de la droite du gouvernement appellent à un "front républicain"

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La campagne express des élections législatives (30 juin, 7 juillet) est lancée. A droite, le président de LR Eric Ciotti souhaite une alliance avec le RN. A gauche, après l'annonce d'un accord pour une union, les négociations se poursuivent. Sur RMC-BFMTV, Bruno Le Maire dénonce "le spectacle pathétique des oppositions" et craint "une crise de régime" si aucune "majorité claire" ne se dégage. La conférence de presse d'Emmanuel Macron est reportée à ce mercredi.

Emmanuel Macron va s'exprimer

Merci d'avoir suivi ce live avec RMC.

Emmanuel Macron est attendu en conférence de presse, ce mercredi à 11h.

>> Suivez cette prise de parole d'Emmanuel Macron et toutes les infos des législatives dans notre nouveau live.

Des ministres de l’aile droite appellent à un “front républicain”

Dans une tribune publiée par le Figaro, six ministres issus de la droite du gouvernement, dont Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Rachida Dati ou encore Catherine Vautrin, appellent à un “front républicain” après les propos polémiques d’Eric Ciotti.

"Plus que jamais, nous croyons qu'entre le Front populaire de la France Insoumise et le Front National de l'extrême droite, il existe une voie pour un front républicain".

Ciotti dit avoir reçu des “milliers” de messages de soutien

Éric Ciotti dit avoir reçu des “milliers” de messages de soutien depuis 13h.

“Les Républicains seront au rendez-vous pour éviter l’arrivée au pouvoir de la NUPES, mettre fin au chaos migratoire, sécuritaire et budgétaire et remettre nos idées au pouvoir après 12 ans d’absence”, a-t-il écrit sur X (Twitter).

Législatives anticipées: deux recours déposés devant le Conseil Constitutionnel

Deux recours ont été déposés mardi devant le Conseil Constitutionnel contre le décret organisant le scrutin des élections législatives et La France Insoumise a annoncé en déposer prochainement un troisième, protestant "contre le gel des listes électorales".

"Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les élections trop courtes", explique Jean-Baptiste Soufron, membre de l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours.

La loi dispose que la dissolution de l'Assemblée nationale et le premier tour du scrutin doivent être séparés de 20 jours minimum.

En l'état, le premier tour doit se tenir le 30 juin en France métropolitaine. La dissolution, elle, a été effective le 9 juin. Or, un vote anticipé est prévu dans certaines circonscriptions, notamment en Outre-Mer et à l'étranger. Ces scrutins ne respecteraient donc pas les 20 jours de délai.

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Le Rassemblement national investira "des dizaines" de "candidats LR", "dont des sortants"

Le RN investira "des dizaines de candidats LR, dont des (députés) sortants", a indiqué mardi le parti à l'AFP, précisant les termes de l'accord entre les deux formations annoncé plus tôt par Jordan Bardella.

Le président du Rassemblement national avait d'abord évoqué au 20H de France 2 le soutien du parti à la flamme à "des dizaines" de "députés Les Républicains". Le RN n'a pas précisé combien de députés sortants étaient compris dans l'accord.

Jordan Bardella temporise sur l'abrogation de la réforme Macron

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui espère obtenir le poste de Premier ministre après les législatives anticipées, a renvoyé à plus tard une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, n'en faisant pas sa priorité dans l'immédiat.

Le patron du RN a expliqué mardi soir sur France 2 distinguer "l'urgence de l'importance", avec pour "priorité", le "pouvoir d'achat" et les "factures d'électricité".

Dans un "second temps" seulement, il souhaiterait "évidemment" revenir sur la réforme Macron qui repousse à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite, reconnaissant une "divergence" avec son nouvel allié de LR Eric Ciotti, favorable au récent report de l'âge légal.

Des milliers de personnes manifestent contre le RN à Rennes et Orléans

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi soir à Rennes et Orléans notamment, pour exprimer leur rejet du Rassemblement national et leur refus de voir l'extrême droite prendre la tête du gouvernement.

A Rennes, les manifestants - 6.000 selon les syndicats, 3.000 selon la préfecture - défilaient pour la deuxième fois en deux jours, cette fois à l'appel d'une intersyndicale.

Xavier Bertrand demande la démission d'Eric Ciotti

Xavier Bertrand, président Les Républicains de la région Hauts-de-France, s’est également exprimé au 20h de TF1. Il a estimé qu’Eric Ciotti devait démissionner de ses fonctions de président et être exclu des Républicains.

“C'est une trahison, il a fait le choix de la collaboration”.

Darmanin veut laisser le champ libre aux LR opposés à l'alliance avec le RN

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a proposé mardi de ne pas investir de candidats Renaissance face aux députés LR qui refusent l'alliance avec le Rassemblement national, défendue par Eric Ciotti.

"Quiconque refuse chez les députés LR l'ignoble contrat qu'a signé M. Ciotti (...) ne devrait pas avoir de candidat de notre famille politique contre eux", a lancé Gérald Darmanin lors du lancement de sa campagne aux élections législatives à Halluin (Nord).

"On ne leur demande pas de rejoindre la majorité présidentielle" et "je ne demande rien d'en échange", a-t-il ajouté. "On doit les aider. Et ils garderont leur indépendance d'esprit."

Eric Zemmour ne se présente pas aux législatives

Eric Zemmour a expliqué qu'il ne serait pas à nouveau candidat dans la quatrième circonscription du Var lors des législatives - il y avait recueilli 23,19% des suffrages en juin 2022, sans parvenir à se qualifier au second tour, au terme duquel le candidat RN Philippe Lottiaux avait été élu - afin de ne "pas faire barrage à l'éventuelle élection d'un député du Rassemblement national".

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Jordan Bardella annonce un "accord" entre le RN et LR

"Il y aura un accord entre le Rassemblement national et Les Républicains" pour les législatives, avec "des dizaines" de députés LR qui seront "investis" ou "soutenus", a annoncé mardi Jordan Bardella lors d'un entretien au JT de 20h de France 2.

"J'ai lancé un appel à toutes les formations politiques patriotes autour du Rassemblement national qui veulent venir contribuer à cette majorité de redressement" et "je me félicite qu'Eric Ciotti (y) ait répondu favorablement", a poursuivi le président du RN en disant avoir "évidemment échangé" avec le patron de LR et "continuer de le faire dans les prochaines heures, et sans doute un peu plus tard dans la nuit".

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“Une décision qui est lourde”, Gabriel Attal prend la parole sur TF1

Gabriel Attal a réagi à l’annonce d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemble nationale au micro du 20h de TF1.

"C'est une décision qui est lourde”.

Le Premier ministre a également confirmé qu'il menerait lui même la campagne des législatives.

"C'est moi qui mènerai cette campagne pour la majorité".

Plus d'informations ici.

François Bayrou: les législatives ne sont "pas un référendum" pour ou contre Macron

Les élections législatives anticipées ne sont "pas un référendum sur le président de la République" mais doivent permettre de "faire barrage aux extrémismes qui menacent des deux côtés", a estimé mardi le président du MoDem François Bayrou.

"Cette campagne n'est pas organisée pour faire un jugement ou un référendum sur le président de la République. Ca a joué dans les européennes, j'entends bien. Mais cette fois, ce n'est pas la question. La question, c'est: est-ce que nous acceptons de voir l'idée de France dévoyée?", a déclaré François Bayrou sur BFMTV.

Des syndicats cheminots appellent à manifester contre l'extrême droite

Des syndicats cheminots ont appelé à "manifester le plus largement possible ce weekend" pour s'opposer à l'extrême droite, qualifiée d'"ennemie du monde du travail".

"L'heure est très grave !", écrivent la CGT-Cheminots, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots, soit trois syndicats sur les quatre représentatifs à la SNCF, dans un communiqué. "Avec son coup de poker, le président de la République risque d'entraîner tout le monde vers l'abîme", s'indignent les organisations de cheminots.

Bruno Le Maire met en garde contre une possible "crise de la dette" si le RN applique son programme

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a jugé mardi "possible" une crise de la dette en France si le Rassemblement national (RN), donné favori des sondages pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, appliquait son programme.

"Jamais" depuis 2017, date de l'arrivée de Bruno Le Maire à son poste, hormis pendant la pandémie de Covid-19, "nous n'avions vu bondir l'écart de taux (d'emprunt) entre la France et l'Allemagne aussi brutalement. Si le RN applique son programme, une crise de la dette est possible en France", a estimé Bruno Le Maire lors d'une réunion de lancement de la campagne électorale à Pacy-sur-Eure, dans son ancien fief électoral de l'Eure.

Eric Ciotti "tue ce qu'il restait de LR", estime Catherine Vautrin

La ministre du Travail et ancienne élue des Républicains Catherine Vautrin a estimé mardi que le président de LR Eric Ciotti était "en train de tuer ce qu'il restait" de son parti en proposant un accord avec le Rassemblement national pour les législatives.

"C'est une digue énorme qui vient de sauter. Franchement, c'est dramatique d'en arriver là", a-t-elle dit au micro de franceinfo.

Édouard Philippe "pas sûr qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative"

Édouard Philippe s'est dit mardi "pas sûr qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative", alors qu'Emmanuel Macron doit lancer celle de la majorité lors d'une conférence de presse mercredi, trois jours après avoir dissous l'Assemblée nationale.

Comme BFMTV lui demandait par ailleurs si les Français à qui il a parlé depuis dimanche avait compris cette décision présidentielle, le président d'Horizons a répondu:

"Non. Ils n'ont pas compris. Et ça suscite chez eux, en tout cas chez ceux que j'ai rencontrés -et j'en ai rencontré quand même beaucoup depuis dimanche soir- de l'étonnement, de l'interrogation, parfois de la colère". "De la colère parce qu'il y a beaucoup de gens qui pensent que c'est un risque considérable de voir le RN accéder au pouvoir", a-t-il précisé.

Édouard Philippe "tend la main" aux LR opposés à l'alliance avec le RN

Le président d'Horizons Édouard Philippe "tend la main" aux membres des Républicains (LR) opposés à l'alliance avec le Rassemblement national prônée par le président du parti Eric Ciotti, une initiative qualifiée de "consternante" et "contre-nature" par l'ancien Premier ministre.

"Il est assez évident que tous ceux qui veulent me rejoindre sont les bienvenus", a déclaré Edouard Philippe sur BFMTV, en réitérant son souhait de bâtir une "nouvelle majorité", qui selon lui ne doit pas être "la reproduction de l'architecture de la majorité telle qu'elle a été conçue en 2022".

Crif et UEJF appellent LR à rejeter tout accord avec le RN

Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a appelé mardi les responsables des Républicains "à rejeter fermement tout accord électoral avec le RN" tel que prôné par le patron du parti Eric Ciotti, qui a été conspué dans l'après-midi par des étudiants juifs.

"Les Républicains n'auraient plus de républicain que le nom s'ils choisissaient de faire alliance avec le RN", a fustigé le président du Crif Yonathan Arfi sur le réseau social X.

"Le Crif appelle les responsables de LR à rejeter fermement tout accord électoral" avec le Rassemblement national qui "serait une trahison des valeurs fondamentales de la droite républicaine" et "un choix indigne et dangereux", a-t-il poursuivi.

De leur côté, une dizaine de membres de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) se sont rendus vers 16hdevant le siège de LR, brandissant des panneaux "De Gaulle n'est pas Le Pen", "Non à l'alliance avec le RN" ou encore "N'enterrez pas la Résistance".

Christelle D'intorni, députée LR, salue la décision d'Eric Ciotti

Christelle D'intorni, députée LR, a salué la décision d'Eric Ciotti.

"L’union des droites, c'est entendre la volonté des électeurs de la droite républicaine. L’union des droites, c'est comprendre et tirer les conséquences du résultat des urnes du 9 juin. L’union des droites, c'est se retrousser les manches pour sortir notre pays de ce marasme induit par 7 années de macronie !", a-t-elle écrit sur X (Twitter).

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Marion Maréchal déplore "un changement de position" du RN qui "refuse le principe d'un accord"

Marion Maréchal, élue eurodéputée, déplore "un changement de position" du RN qui "refuse le principe même d'un accord" avec son parti, Reconquête, dans le cadres des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.



"Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé (est) qu'ils ne souhaitent aucune association directe ou indirecte avec Eric Zemmour", a expliqué dans un communiqué celle qui dirigeait la liste zemmouriste aux européennes, en précisant que Jordan Bardella l'avait informée ce mardi après-midi de sa décision.

Plus d'informations ici.

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Bruno Retailleau accuse Eric Ciotti d'avoir "menti"

Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau accuse le patron du parti Eric Ciotti, qui a proposé une alliance avec le RN, d'avoir "menti" et de "déloyauté". Il "nous a menti dans un but sans doute personnel (...) pour nous placer dans une situation telle qu'on ne puisse pas se retourner", déplore Bruno Retailleau.

"La droite ne doit pas abandonner ses couleurs", selon François-Xavier Bellamy

"Abandonner aujourd'hui nos couleurs serait un choix inutile pour le pays", affirme François-Xavier Bellamy, tout juste élu eurodéputé LR.

Laurent Wauquiez ne "croit pas" aux "alliances" et prône une ligne de "clarté" qui "ne trahit jamais"

"Je crois à la politique qui est faite dans la clarté, en défendant ses idées: parfois on convainc, parfois on ne convainc pas, mais on ne trahit jamais", déclare le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, après l'appel d'Eric Ciotti de nouer une alliance entre LR et le RN.

"Je vois tous ceux qui sont en train de s'agiter pour faire des coalitions, pour faire des alliances, pour faire des petites combinaisons. Je le dis tout de suite: je n'y crois pas", a ajouté l'ancien patron de LR lors d'une conférence de presse à Yssingeaux (Haute-Loire), rapporte l'AFP, alors que la plupart des figures du parti gaulliste ont désavoué la prise de position d'Eric Ciotti.

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Bruno Le Maire et Elisabeth Borne appellent les LR à les rejoindre

"Faisons une place dans notre majorité à tous les élus et militants LR qui refusent la collaboration. Rassemblons", écrit le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"Dans cette période cruciale de notre histoire, certains perdent leurs repères et ne sont pas à la hauteur du moment", écrit l'ex-Première ministre d'Emmanuel Macron Elisabeth Borne. "À tous les républicains de droite, du centre et de gauche, battons-nous dans cette campagne, pour défendre nos valeurs, au service des Français."

Michèle Alliot-Marie tweet pour la première fois depuis 5 ans

Ancienne ministre, Michèle Alliot-Marie, dont le compte X/Twitter était inactif depuis 2019, a également réagi, demandant "une réunion d’urgence des instances seules aptes à définir les orientations idéologiques et politiques du parti !"

"La seule alternative au FN est désormais le front populaire", dit Marine Tondelier

"Le jour où "Les Républicains" sont clairement sortis du champ républicain..." réagit la leader des Ecologistes Marine Tondelier sur X.

Conséquences, selon elle: "Il va falloir trouver un nouveau nom pour leur mouvement du coup" ; "la possibilité d'une alliance Emmanuel Macron-LR est morte" ; "la seule alternative au Front national est désormais le front populaire".

"La salade niçoise est à vomir" pour un membre de LR

Geoffroy Didier, secrétaire général délégué des Républicains et député européen, dénonce l'accord LR-RN voulu par Eric Ciotti: "La salade niçoise d'Eric Ciotti est à vomir. L’ADN de la droite, c’est la République. Toute collaboration avec l’extrême-droite est une trahison de l’esprit des Républicains".

"La honte a désormais un nom", tance Eric Dupond-Moretti

Eric "Ciotti se vautre dans le déshonneur pour sauver sa tête", assène le ministre de la Justice sur X. "Offrir à (Marine) Le Pen le parti du général de Gaulle sur un plateau d’argent, la honte a désormais un nom."

Eric Dupond-Moretti poursuit: "La clarification est à l’œuvre. Les extrémistes tombent les masques. Tous les républicains doivent être à la hauteur."

Une eurodéputée LR soutient Eric Ciotti

Tout juste élue aux européennes sur la liste Les Républicains, Céline Imart apporte son soutien à Eric Ciotti sur X: "Face au danger de la Nupes v2 (version 2, ndlr) et face à l’impuissance du macronisme qui laisse la France exsangue, l’urgence est au redressement du pays !"

"Notre seule boussole est l’intérêt des français. Soutien total Eric Ciotti. Plus que jamais Les Républicains", écrit-elle.

"Un bouleversement historique", souligne Alexis Corbière

"La décision d'Eric Ciotti de s'allier avec le RN est un bouleversement historique. Depuis 1945, les grands dirigeants nationaux de la droite avaient toujours refusé cette alliance", rappelle sur X Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis. "Gauche et écologistes doivent s'allier dans un accord dynamique et efficace pour gagner ! #frontpopulaire"

Deux sénateurs LR annoncent qu'ils quittent le parti

Premières défections aux Républicains: deux influents sénateurs, la vice-présidente Sophie Primas et le rapporteur général du Budget Jean-François Husson, ont annoncé mardi qu'ils quittaient le parti gaulliste après que le patron du parti Eric Ciotti a prôné "une alliance" avec le Rassemblement national.

"Une alliance avec le RN aux législatives, c'est bien sûr sans moi ! Je quitte Les Républicains et continue le combat avec le soutien unanime du groupe de Gérard Larcher (président du Sénat) et Bruno Retailleau (chef des sénateurs LR)", a écrit Jean-François Husson sur X, tandis que Sophie Primas, vice-présidente de la chambre haute, a affirmé sur le même réseau social qu'elle faisait ce choix "à contrecoeur", appelant la droite à "se reconstruire".

Florence Portelli veut "virer" Eric Ciotti

La droite continue de se déchirer.

"Il est en train de sauver sa circonscription à Nice. Cela s'appelle de la collaboration", explique Florence Portelli, vice-présidente Les Républicains, à propos d'Eric Ciotti, sur franceinfo.

"On le vire", ajoute-t-elle. "Je pense qu'il y a possibilité de le faire partir s'il ne part pas lui-même", dit-elle, en pointant "des problèmes de démocratie" au sein du parti.

"De toutes façons il s'exclut de fait. S'il n'a pas la décence, qui n'a pas l'air d'être sa vertu première, de partir, nous le ferons partir" déclare-t-elle encore.

Bourse: TF1 et M6 chutent sur fond de craintes de privatisation de l'audiovisuel public

Les titres de TF1 (-6,15%) et M6 (-2,97%) chutent mardi en début d'après-midi à la Bourse de Paris après que le Rassemblement national a réitéré la veille qu'il envisageait toujours de privatiser l'audiovisuel public français, avec un possible impact pour les acteurs privés en raison de la concurrence.

"Cela serait naturellement très négatif pour les acteurs privés. Le marché français ne serait pas capable d'absorber une telle augmentation de la concurrence", expliquent les analystes d'Oddo BHF dans une note, au moment où le Rassemblement national arrive en tête des sondages pour les législatives anticipées.

Marion Maréchal a rencontré Nicolas Dupont-Aignan

Après avoir été reçue au siège du RN par Marine Le Pen et Jordan Bardella la veille, Marion Maréchal a rencontré Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) ce mardi. La néo-députée européenne était accompagnée par Guillaume Peltier (vice-président de Reconquête). "Le travail pour construire la grande coalition du camp national se poursuit", selon Marion Maréchal. "Seule la coalition la plus large possible des patriotes peut convaincre les Français de sauver la France", estime Nicolas Dupont-Aignan.

"Eric Ciotti choisit l’intérêt des Français", pour Jordan Bardella

"En répondant à cet appel au rassemblement, Éric Ciotti choisit l’intérêt des Français avant celui de nos partis", déclare le président du RN Jordan Bardella sur X. "Unissons nos forces pour lutter contre le chaos migratoire, rétablir l’autorité et l’ordre, et soutenir le pouvoir d’achat des Français. L’union fait la France."

"Eric Ciotti n’aurait jamais traversé la Manche", lance un député LR

"Nous savons désormais qu’en juin 1940, Eric Ciotti n’aurait jamais traversé la Manche", fustige Julien Dive, député LR de l'Aisne.

"Plutôt Hitler que le Front populaire", dénonce Mathilde Panot

"Le cordon sanitaire face au parti fondé par des Waffen SS n'est plus", écrit sur X la cheffe de file La France insoumise à l'Assemblée nationale. "Pour survivre, la bourgeoisie a toujours été prête à toutes les compromissions avec le fascisme: une fois de plus, c'est plutôt Hitler que le Front Populaire", poursuit Mathilde Panot.

LR: Philippe Juvin "refuse l'accord" avec le RN

Philippe Juvin, député LR, indique qu'il "refuse l'accord qu'Eric Ciotti vient d'annoncer, seul". "Il doit démissionner" selon lui.

"Front populaire" contre "Front national" selon Louis Boyard

Le député Louis Boyard (LFI) appelle à la "mobilisation générale" contre l'extrême droite. "Le choc. Ciotti et son parti font alliance avec le Rassemblement National. Le 30 juin ce sera donc le Front Populaire contre le Front National", écrit-il sur X.

LR: "La droite n'est pas à vendre" pour Vincent Jeanbrun

Maire de L'Hay-les-Roses et porte-parole des Républicains, Vincent Jeanbrun critique lui aussi le souhait d'Eric Ciotti de conclure une alliance avec le RN.

"La droite n’est pas à vendre. Elle ne doit jamais faire le choix du pire, se soumettre pour finalement se compromettre. La droite républicaine, héritière du Général de Gaulle, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy ne peut pas être la béquille de l’extrême droite française. En prenant en otage les élus et les militants les Républicains, en décidant d’un accord sans consultation des instances du parti, Éric Ciotti agit de façon solitaire et sans aucun mandat pour le faire. Tous ceux qui souhaitent l'alliance avec l'extrême droite doivent démissionner des Républicains immédiatement."

"Vendre son âme pour un plat de lentilles", tacle Valérie Pécresse

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a réagi à l'annonce du président des Républicains sur X: "Vendre son âme pour un plat de lentilles et draper cela dans l’intérêt du pays… c’est ce que j’ai toujours refusé. L’honneur, la droiture, les convictions ne sont pas des vains mots. Tout ne s’achète pas. Les Républicains doivent dénoncer immédiatement l’accord proposé par (Eric) Ciotti avec le RN."

Plus tôt, elle avait déjà écrit: "Fidèle à une droite gaulliste et républicaine, ayant affronté en première ligne Emmanuel Macron, je n’accepterai jamais aucune compromission avec les extrêmes, dont j’ai la conviction qu’ils ameneront la France à la faillite et au chaos."

Laurent Wauquiez annonce sa candidature aux législatives dans son fief de Haute-Loire

Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a annoncé sa candidature aux législatives dans son fief de Haute-Loire, où le Rassemblement national est arrivé largement en tête dimanche.

"Nous sommes dans un moment très important et difficile pour notre pays", "il faut assumer ses responsabilités (...) devant les Français", a-t-il déclaré ce mardi lors d'un point-presse à Yssingeaux, la sous-préfecture, alors que le patron de LR Eric Ciotti appelle à une "alliance" avec le RN.

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"Je reste président des Républicains", assure Eric Ciotti, en s'en remettant aux "militants"

"Je suis président et je reste président des Républicains", a assuré Eric Ciotti, après avoir prôné une alliance entre son parti et le Rassemblement national, provoquant un séisme dans sa famille politique et la multiplication d'appels à sa démission.

"Mon mandat, je le tiens des militants, et seuls les militants pourraient me l'enlever. Je le dis très clairement et je ne céderai pas à ce genre de décision ou de propos", a martelé le député des Alpes-Maritimes face à plusieurs journalistes devant le siège parisien de LR.

Sandrine Rousseau interpelle Eric Ciotti: "Honte à vous"

Devant les caméras, la députée écologiste Sandrine Rousseau s'en prend à Eric Ciotti. "Honte à vous", lance-t-elle au président de LR après son annonce du souhait d'une alliance avec le RN.

LR: "Eric Ciotti a tué ce parti magnifique" pour Renaud Muselier

"Déjà, quand il refusait de me soutenir aux régionales 2021 face au RN, il était évident qu’Eric Ciotti était la cinquième colonne de l’extrême-droite chez les Républicains. À présent, c’est clair: il a tué ce parti magnifique, trahi tous ses militants et piétiné nos valeurs. Tout ça pour être ministre de l’Interieur de Madame le Pen: honte à lui ! Ses 30 deniers de Judas", écrit Renaud Muselier, président de la Région Sud, sur X.

LR: "Eloge de l'extrême droite inacceptable" pour Jean-François Copé

"Eric Ciotti ne parle qu’en son nom personnel. Il doit démissionner immédiatement de la présidence des républicains, son éloge de l’extrême droite est inacceptable et contraire à toutes les valeurs que nous défendons", écrit sur X Jean-François Copé, l'ancien ministre et maire de Meaux.

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LR: Gérard Larcher appelle Eric Ciotti à démissionner de la présidence

Gérard Larcher, le président du Sénat (LR), appelle Eric Ciotti à quitter son poste de président des Républicains après l'annonce de son souhait d'une alliance avec le RN aux législatives.

LR: Gérard Larcher pas d'accord avec Eric Ciotti

Président du Sénat, Gérard Larcher assure qu'il "n'avalisera jamais un accord avec le RN" devant les sénateurs LR.

Gérald Darmanin et Rachida Dati étrillent Eric Ciotti

"Éric Ciotti signe les accords de Munich et enfonce dans le déshonneur la famille gaulliste en embrassant Marine Le Pen. Une honte. Français, réveillons-nous !", écrit Gérald Darmanin sur X.

"Quand j’ai rejoint le gouvernement, je n’ai pas quitté mes convictions de droite, j’ai quitté une ligne politique qui partait à la dérive. Ce que je redoutais vient d’arriver. En prenant la décision de rallier le RN, Eric Ciotti porte un coup terrible à ma famille politique, la droite républicaine", tweete Rachida Dati de son côté.

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Alliance LR-RN: Marine Le Pen salue "le choix courageux" d'Eric Ciotti

Marine Le Pen salue "le choix courageux" d'Eric Ciotti et son "sens des responsabilités", auprès de l'AFP.

LR: Olivier Marleix réclame le départ d'Eric Ciotti

Olivier Marleix, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, réclame le départ d'Eric Ciotti. "Eric Ciotti n'engage que lui. Il doit quitter la présidence des Républicains", écrit-il sur X.

LR: Eric Ciotti veut un accord avec le RN pour "préserver les députés sortants" et avoir "un groupe important" à l'Assemblée

Eric Ciotti, président de LR, sur TF1: 

"Nous nous sommes parlé avec Jordan Bardella et Marine Le Pen. Je veux que nous préservions nos députés sortants. Et je souhaite que nous ayons un groupe important qui puisse peser dans la nouvelle majorité."

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LR: "Il faut une alliance avec le RN" annonce Eric Ciotti

Eric Ciotti, président de LR, sur TF1:

"Il y a la nécessité de servir le pays qui est en danger. Il y a d’un côté cette alliance contre nature avec les insoumis qui portent des idées extrêmement dangereuses. Il y a de l’autre coté le bloc macroniste qui a mené le pays là où il est aujourd’hui. Et il y a un bloc de droite, un bloc national. Aujourd’hui, LR est trop faible. Nous avons besoin d’une alliance. Il faut une alliance avec le RN, avec ses candidats, à droite. Je souhaite que ma famille politique aille dans ce sens. Beaucoup me suivent. C’est un accord qui concernera tout le territoire national."

Plus d'informations ici.

Les sénateurs LR refusent à l'unanimité tout accord avec le RN

Les sénateurs LR ont refusé ce mardi l'hypothèse d'un accord électoral avec le Rassemblement national aux législatives anticipées, prônant une ligne "d'indépendance" et "d'autonomie", également vis-à-vis de la majorité présidentielle, dans un communiqué du groupe.

Sur fond de spéculations autour d'un accord électoral avec le RN, les sénateurs LR se sont positionnés à l'unanimité contre cette option lors d'une réunion de groupe. "Le projet que porte (le RN) n'est pas de nature à redresser la France, loin s'en faut. La démagogie n'a jamais permis de conduire un pays", expliquent les parlementaires du premier groupe de la chambre haute.

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Emmanuel Macron exclut de démissionner "quel que soit le résultat"

Dans Le Figaro Magazine, Emmanuel Macron écarte l'hypothèse d'une démission après les élections législatives, même si le RN en sort vainqueur et réclame son départ.

"Ce n'est pas le RN qui écrit la Constitution, ni l'esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat l'est aussi. C'est un intangible pour moi", assure le président de la République.

Plus d'informations ici.

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LR: "Aucun avenir pour les combinaisons d'appareil" selon Laurent Wauquiez

Après Olivier Marleix, c'est Laurent Wauquiez, le président de la Auvergne-Rhône-Alpes, qui assure qu'il n'y a "aucun avenir pour les combinaisons d'appareil" alors que des rumeurs circulent sur un possible accord entre LR et le RN.

"Alors que la folie s'empare de la politique française et que la France va traverser une période de grande instabilité, notre pays va avoir besoin d'élus solides et fidèles à leurs convictions. Le devoir de la Droite républicaine est de proposer une parole claire et indépendante entre l'impuissance du « en même temps » et le saut dans l'inconnu du RN. Il n'y a aucun avenir pour les combinaisons d'appareil. C'est la voix que je porterai, sans aucune compromission, quelles que soient les circonstances", écrit Laurent Wauquiez sur X.

Yaël Braun-Pivet candidate à sa réélection

La présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a annoncé mardi qu'elle retournerait en campagne pour les législatives anticipées, a appris l'AFP auprès de son entourage. Yaël Braun-Pivet, 53 ans, et élue dans la cinquième circonscription des Yvelines, a annoncé sa décision lors d'une réunion du groupe Renaissance mardi à l'Assemblée nationale.

Gabriel Attal va se représenter dans sa circonscription des Hauts-de-Seine

Gabriel Attal va se représenter aux élections législatives dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait été élu avec 59,85% des voix en 2022, contre la socialiste Cécile Soubelet (40,15%), selon son entourage.

Eric Zemmour va recevoir Marion Maréchal pour "connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir"

Alors que Marion Maréchal a rencontré Marine Le Pen et Jordan Bardella, lundi, et s'est dite favorable à un accord avec le Rassemblement national, Eric Zemmour, président de Reconquête, a avoué n'avoir aucune information sur une potentielle alliance.

"Pour le moment les modalités d'un rassemblement ne m'ont toujours pas été communiquées. Je sais que de nombreux soutiens de Reconquête s'en étonnent", a-t-il indiqué sur son compte X.

Eric Zemmour doit recevoir Marion Maréchal cet après-midi pour "connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir".

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LR: "Nous serons candidats sous nos couleurs, sans arrangements" assure Olivier Marleix

"Nous serons candidats sous nos couleurs. Sans arrangements. Aucun", assure sur X le député et président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix.

Eric Ciotti va s'exprimer à 13h

Eric Ciotti, le président des Républicains, va s'exprimer dans le JT de 13h de TF1 alors que les rumeurs d'un accord avec le RN bruissent.

Raphaël Glucksmann réaffirme ses conditions pour une alliance de la gauche

Alors que L'Opinion affirmait que Raphaël Glucksmann et son entourage n'envigeait pas d'alliance de la gauche en cas d'alignement sur les positions de LFI, le fondateur de Place publique a rappelé, mardi, ses conditions.

"L’union ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes et nous avons posé des points clairs", a-t-il écrit sur son compte X.

Parmi elles: "le soutien à la construction européenne, l'aide militaire à la résistance ukrainienne, la suppression de la réforme des retraites et de l'assurance chômage, l'accélération de la transition écologique, le refus de la brutalisation du débat public", a ajouté Raphaël Glucksmann.

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La conférence de presse d'Emmanuel Macron reportée à demain

Prévue ce mardi après-midi, la conférence de presse d'Emmanuel Macron aura finalement lieu ce mercredi à la mi-journée. "La clarification politique appelée de ses vœux dimanche par le président de la République est actuellement à l’œuvre, indique l'entourage d'Emmanuel Macron. Les forces républicaines d’un côté, les forces extrémistes de l’autre se positionnent. Dans ce contexte, la conférence de presse du président de la République aura lieu demain mercredi 12 juin à la mi-journée. Il y indiquera l’orientation qu’il croit juste pour la Nation."

Gabriel Attal dit qu'il ira "au bout de son devoir" pour "éviter le pire"

"J'irai au bout de mon devoir" pour "éviter le pire" aux élections législatives anticipées de juin, a affirmé mardi Gabriel Attal devant les députés Renaissance, considérant la dissolution comme "brutale" pour les députés, selon son entourage. "J'irai au bout de mon devoir de citoyen attaché à son pays qui donnera tout pour éviter le pire" et au "bout de mon devoir de Premier ministre pour agir aux services des Français jusqu'à la dernière minute", a-t-il déclaré.

C'est la première fois que le Premier ministre s'exprime depuis la défaite de son camp aux européennes de dimanche. Il a par ailleurs jugé "révoltant" que les socialistes veuillent "construire un accord" avec La France insoumise.

Aucune nouvelle inscription sur les listes électorales

Les personnes qui n'étaient pas inscrites sur les listes électorales avant lundi 10 juin, date de publication du décret présidentiel, ne pourront pas voter lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur.

"L'élection aura lieu à partir des listes électorales arrêtées à la date du décret. Cela signifie donc qu'il n'y a pas de délai supplémentaire pour s'inscrire sur les listes", a répondu le ministère, sollicité par l'AFP.

Face à l'extrême droite, la Grande mosquée de Paris appelle à voter

Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz a appelé ce mardi les musulmans à voter lors des législatives anticipées du 30 juin pour contrer "la montée inquiétante de l'extrême droite".

Avant ces élections anticipées, "la France semble naviguer entre les écueils d'une démocratie fragile et les remous d'une montée inquiétante de l'extrême droite", s'inquiète le recteur dans son billet hebdomadaire.

Le "coup de théâtre" de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron dimanche "plonge le pays dans une période d'incertitude et de questionnements profonds", selon lui.

En effet "une cohabitation avec le parti de Marine Le Pen constitue déjà un péril significatif pour la nation", mais la dissolution "pourrait même paver la voie de l'Élysée aux héritiers du maréchal Pétain, nous ramenant aux heures les plus obscures de notre histoire, avec une cible bien connue", ajoute M. Hafiz.

Le recteur de la Grande mosquée lance d'une part un appel aux partis républicains dont "le devoir est de s'opposer fermement à l'extrême droite" et "de proposer une alternative claire et unifiée".

LR: Eric Ciotti envisage un accord avec le RN

Alors que Jordan Bardella a ouvert la porte à une alliance avec Les Républicains, le patron de ces derniers, Eric Ciotti, envisage un accord avec le Rassemblement national selon les informations du Figaro.

Les institutions juives dénoncent un "accord infâme" à gauche

Plusieurs institutions juives ont dénoncé avec vigueur mardi l'appel à des candidatures uniques à gauche pour les législatives, y voyant une "honte" et un "accord infâme" avec La France insoumise qu'elles accusent d'antisémitisme.

"L'antisémitisme n'est visiblement pas une question suffisamment importante pour renoncer à une alliance électorale et à quelques sièges", a déploré sur X Yonathan Arfi, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). "Ceux qui accepteront de candidater sous ses couleurs en porteront la responsabilité devant l'Histoire. Il est encore temps de revenir sur cet accord infâme", a-t-il ajouté.

La présidente du Crif de Marseille-Provence, Fabienne Bendayan, a estimé que "vendre son âme au diable pour s'assurer un siège" était "le paroxysme du déshonneur".

"Front Populaire, 1936: alliance républicaine contre l'antisémitisme. Front Populaire, 2024: alliance honteuse avec l'antisémitisme", a affirmé l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui était allée manifester lundi contre la possibilité d'un accord avec LFI.

Raphaël Glucksmann refuse les conditions de LFI dans un accord de la gauche

L'entourage de Raphaël Glucksmann a annoncé, dans les colonnes de L'Opinion, mardi, que Place publique avait l'intention de quitter les discussions sur une potentielle alliance de la gauche s'il y a un alignement total sur les positions de LFI.

"Aurore Lalucq n’aurait jamais dû être seule à représenter Place publique, elle s’est retrouvée dans une situation intenable. En quelques minutes, elle a vu le capital politique de Raphaël partir en fumées. Elle sait qu’elle a fait une grosse erreur en signant le communiqué", a rapporté un conseiller de Raphaël Glucksmann à L'Opinion.

L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve s'oppose à un accord avec LFI

De retour dans la sphère politique depuis le lancement officiel de son mouvement "La Convention", en juin 2023, Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande, a désavoué l'accord de principe acté par les principaux partis de gauche.

"Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI. Sauf à tout trahir de l'héritage de Blum", a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.

Jordan Bardella assure que des cadres LR sont prêts à travailler avec lui

Alors que Xavier Bertrand a appelé Eric Ciotti à clarifier la position des Républicains face au RN, Jordan Bardella a affirmé, au micro de RTL, avoir échangé avec des cadres LR qui sont prêts à travailler avec lui.

"Il n'y aura pas que des candidats RN mais aussi des candidats issus de LR. J'appelle vraiment Les Républicains à cesser d'être la béquille politique de Macron", a-t-il expliqué.

Xavier Bertrand appelle Eric Ciotti à clarifier la position des Républicains face au RN

Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a appelé, mardi, le patron des Républicains, Eric Ciotti, à clarifier la position du parti face au Rassemblement national, déplorant le fait que l'appel au "rassemblement" lancé par Marine le Pen n'ait pas encore été rejeté.

"On doit la vérité à nos électeurs", a affirmé Xavier Bertrand sur Franceinfo. "C'est ce matin qu'il faut qu'il y ait cette clarification, une fois pour toutes", a-t-il ajouté.

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Le risque "d'une crise de régime", selon Bruno Le Maire

"Nous courons le risque d'une crise de régime", estime Bruno Le Maire sur RMC-BFMTV, si aucune majorité "claire" ne se dégage des législatives. "Aux élections du 30 juin et du 7 juillet prochains, ce qui se joue, c'est l'avenir de la Nation française."

"Soit il y a une majorité claire, soit nous prenons le risque de crise de régime."

Pour le ministre, il s'agit de "l'élection la plus grave depuis 1958".

Bruno Le Maire assure enfin qu'il faut "réaffirmer la culture française", et notamment faire en sorte que "la loi de la République soit au-dessus" de tout le reste, "ce qui n'est pas le cas partout sur le territoire français".

Édouard Philippe en faveur d'une "nouvelle majorité" ouverte "à toutes les forces du bloc central"

L'ancien Premier ministre, Édouard Philippe, a appelé mardi à la construction d'une "nouvelle majorité", qui doit "s'ouvrir" à "toutes les forces politiques du bloc central", car "aucun parti politique à lui seul n'est en mesure" de gouverner "à la hauteur des enjeux des Français", au micro de RTL.

Édouard Philippe prônait déjà une coalition entre le parti présidentiel et Les Républicains aux élections législatives 2022. Il a répété son voeu: "On apprend quand même qu'au Rassemblement national, on discute avec un certain nombre de cadres de LR". À ces derniers, "je leur dis que nous pouvons construire ensemble des politiques qui sont indispensables pour notre pays pendant les trois ans qui viennent".

Sera-t-il candidat lui-même à l'Assemblée nationlale? "Je suis maire du Havre. Pendant trois semaines, je vais faire campagne tous les jours. J'ai libéré tout mon agenda, je veux défendre les candidats Horizons et essayer de construire cette majorité. Je ne peux pas vous dire mieux".

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Bruno Le Maire "favorable" à la réforme de l'assurance chômage

Sur l'assurance chômage, le ministre s'est dit "favorable à cette réforme maintenant". "Je défends cette réforme: réduire la durée d'indemnisation du chômage est la meilleure solution pour que chacun reprenne vite un emploi", selon lui.

"A partir du moment où on a moins de gens qui travaillent et une population qui vieillit, il est responsable et raisonnable de réformer les retraites", a répondu le ministre, interrogé sur la très impopulaire réforme.

"Il faut bien payer les retraites, les situations de dépendance."

"Qui va payer la facture?" a-t-il aussi demandé à propos des programmes de la gauche et de l'extrême droite. Le ministre a qualifié le programme de Marine Le Pen de "marxiste". "Si ce programme passe on ferme nos usines."

"Les paroles d'estrade très bien mais la réalité économique c'est autre chose", a encore lancé le ministre, qui a ajouté qu'"être responsable, c'est expliquer les choses le plus clairement mais aussi le plus gravement possible".

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La facture d'électricité baissera de 10 à 15% en février 2025, dit Bruno Le Maire

La facture d'électricité baissera de 10 à 15% en février 2025, affirme Bruno Le Maire sur RMC-BFMTV.

Plus d'informations dans notre article.

"Nous, on croit au nucléaire, contrairement à Marine Le Pen qui change d'avis en permanence", tacle Bruno Le Maire. "Le RN, ils sont dans l'air du temps: un jour c'est contre l'euro, un jour c'est pour..."

"Marine Le Pen et le RN sont en train d'exposer tout le pouvoir d'achat des Français sans apporter de solutions."

"Le RN a dit qu'ils ne croyaient pas dans les énergies renouvelables", souligne encore Bruno Le Maire. "Que chacun nous explique comment ils vont faire" pour faire baisser les factures énergétiques. "Nous on apporte des solutions on rouvre des centrales."

Bruno Le Maire défend son bilan sur le pouvoir d'achat

"On a créé 2 millions d'emplois, on a rouvert des usines, (...) on a fait des choses, l'exonération des charges sur les heures supplémentaires, la gauche veut la supprimer", déclare Bruno Le Maire.

Le ministre affirme que les oppositions de droite comme de gauche retireraient du pouvoir d'achat aux Français.

"Nous devons porter l'autorité par le travail", estime le ministre de l'Economie.

Est-ce qu'on a rien fait? C'est faux", affirme Bruno Le Maire. "Est-ce qu'il faut aller plus loin? Oui, je souhaite encore des nouvelles mesures pour le pouvoir d'achat. Il faut alléger les charges des petits salaires."

Bruno Le Maire reconnaît des erreurs et parle de la délinquance des mineurs

"Je ne vis pas enfermé à Bercy, je circule en France, j'entends les critiques, les interrogations", déclare le ministre de l'Economie, qui admet qu'il "faut faire preuve d'humilité" après les résultats des élections européennes. "Si l'on avait tout fait bien, on n'aurait pas eu ces résultats."

"Je ne supporte plus que l'autorité soit remise en cause."

"Je souhaite que nous puissions prendre des mesures très forte, par exemple sur la délinquance des mineurs", poursuit le ministre, en s'interrogeant: "Est-ce qu'il ne faut pas changer notre politique pénale?" Il estime que cela peut-être le "moment de décider une nouvelle politique pénale pour les mineurs" et "durcir" les sanctions.

"La majorité fait preuve de clarté", selon Bruno Le Maire

"Il n'y a que notre majorité qui fait preuve de clarté sur son projet et sur ses valeurs", affirme le ministre, fustigeant "l'extrême droite et l'extrême gauche".

"Le projet c'est la sécurité et l'autorité", ajoute-t-il.

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Bruno Le Maire dénonce "le spectacle pathétique des oppositions".

Le ministre de l'Economie et des Finances dénonce "le spectacle pathétique des oppositions".

"Certains partis de gauche" décrivent "le Hamas comme un mouvement de résistance" alors que "c'est un mouvement terroriste". "Si les valeurs n'existent pas en politique tout est permis, on peut avoir des élus qui défendent le Hamas qui s'allient avec des gens du PS soit disant attachés aux valeurs d'Israël."

"Du côté de la droite, je vois qu'Eric Ciotti dit que 'jamais il ne fera d'accord avec la majorité', je lui demande 'est-ce que vous pouvez dire que vous ne ferez jamais d'accord avec le RN comme l'ont toujours défendu Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy? Eric Ciotti peut-il le dire avec la même clarté?" déclare Bruno Le Maire, qui rappelle "venir de cette famille politique gaulliste" dans laquelle il y a "des femmes et des hommes" qu'il respecte. "Est-ce que vous allez renier vos vies? Vos valeurs?"

Bruno Le Maire appelle à un "moment de clarté".

"Il faut défendre les valeurs les plus profondes qui fondent un engagement et une vie politique."

Le ministre appelle la majorité: "Affirmons sans faille l'unité du bloc majoritaire, affirmons l'unité de notre famille politique."

Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis, sur RMC: "On peut gagner"

Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis, sur RMC:

"On est sur un programme, en train de travailler pour les 100 premiers jours de gouvernement, pour changer la vie des gens. On part d'une base de 650 mesures. On avait un programme commun, on l'a toujours et nous le retravaillons. Les gens ont peur, nous avons une responsabilité historique à gauche, nous la prenons collectivement. J'appelle les jeunes à se mobiliser dans trois semaines, nous pouvons gagner face à l'extrême droite. Nous avons cette responsabilité, nous avons un front populaire qui se dessine. On peut gagner."

Le parti-pris : L'union des gauches trop tardive face au RN ? - 11/06
Le parti-pris : L'union des gauches trop tardive face au RN ? - 11/06
8:17

Bruno Le Maire pas candidat

"Je réserverai l'annonce aux habitants de mon ancienne circonscription", indique Bruno Le Maire sur RMC-BFMTV. "Je le dirai ce soir dans l'Eure", dit le ministre de l'Economie et des Finances, "c'est pour leur annoncer en premier ma décision, ils me connaissent et savent que je suis un homme de parole."

Le ministre souligne qu'il ne veut pas "se garder" un "parachute" dans "la haute fonction publique".

Il ne devrait ainsi pas se représenter, mettant en avant la limitation des mandats, qu'il défend: "Pas plus de trois mandats." "Il peut y avoir des jeunes générations qui peuvent reprendre le flambeau."

"Tous les français prennent des risques (...) des politiques qui ne tiennent pas parole demandent aux Français de prendre risques mais n'en prennent pas pour eux."

Louis Aliot tacle Eric Zemmour sur RMC

Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC:

"Eric Zemmour est dans la caricature permanente. Il a une conception du rassemblement qui m’a toujours étonné. Il vous critique, il vous met plus bas que terre, il vous crache à la figure et il dit derrière qu’il faut se rassembler. Evidemment, derrière lui, parce que c’est lui qui a la science infuse. Je ne pense pas que ce soit une bonne méthode pour créer les conditions d’un rassemblement qui puisse demain gouverner. Dans cet esprit-là, Marion (Maréchal) est quand même plus tempérée, plus modérée. Les électeurs vivent très mal les propos d’Eric Zemmour et Sarah Knafo à l’encontre du RN, au moment où Jordan Bardella a fait plus de 31% des suffrages."

Plus d'informations ici.

Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC: "Il faut un bloc national"

Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC:

"(Réponse à l’union de la gauche) Il faut constituer contre ça un bloc national. C’est le moment de le faire. Il y a une alternative à la politique de M. Macron. Il ne faut ni ce front d’extrémistes de gauche, qui est en train de se constituer, ni M. Macron. Il faut rassembler toutes celles et ceux qui veulent participer à ce bloc national."

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Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC: "Les socialistes sont un parti de collabos"

Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC:

"La gauche est en train de faire une alliance honteuse par cette espèce de front populaire qui va être l’alliance de ceux qui ne veulent pas dire que le Hamas est un parti terroriste et qui ont justifié le massacre du 7 octobre, LFI, et du Parti socialiste, qui s’est compromis là-dedans. On sait très bien que le parti socialiste, c’est un parti de collaboration, et depuis longtemps. Clairement, aujourd’hui, les socialistes collaborent avec un parti qui est allé chercher ses voix dans le communautarisme et l’islamisme radical, qui justifie les massacres du 7 octobre en Israël. Je considère qu’ils sont un parti de collabos, je le dis très franchement. Ils l’étaient, François Mitterrand, Marcel Déat, Jacques Doriot… On est exactement dans la même situation."

Plus d'informations ici.

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Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC: "Des LR s’apprêtent à nous rejoindre"

Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, sur RMC:

"Il y aura très certainement des alliés. Je ne vois pas comment la droite pourrait servir de roue de secours à Emmanuel Macron après tout ce que nous venons de vivre. Je pense qu’aujourd’hui, au sein des LR, il y a des gens qui souhaitent réagir et qui participeront demain à une majorité de gouvernement. Ça dépend des cas. Je pense savoir (rire). (Des LR vont-ils rejoindre le RN?) Je pense certains s’apprêtent à le faire. Les candidats se déterminent, les partis réfléchissent. Dans mon département, les Pyrénées-Orientales, les LR, ça pèse 4,2%. Et nous sommes à 43% dans le département, 37% à Perpignan. Vous avez des élus locaux orphelins, qui veulent faire de la politique et qui gèrent correctement leurs collectivités."

Conférence de presse, tractages... Emmanuel Macron et la majorité à la relance

La gauche s'unit derrière le nouveau "Front populaire", l'extrême droite et la droite s'organisent et discutent... Pendant ce temps, la majorité lance de son côté sa campagne. Emmanuel Macron va prendre la parole ce mardi après-midi et des membres de la majorité sont déjà déployés dans la rue.

Le président de la République va tenir une conférence de presse pour donner le top départ de la campagne électorale et dessiner les premiers éléments du programme de la majorité présidentielle si elle était reconduite dans trois semaines.

Les candidats doivent être investis dès ce mardi soir, pour être sur le terrain au plus tôt car le premier tour a lieu dans seulement 19 jours. Thomas Cazenave, encore ministre en charge des Comptes publics, était dès ce lundi dans les rues de Bordeaux pour faire campagne.

>> Notre article complet sur le lancement de la campagne du parti présidentiel

Aurore Lalucq, vice-présidente de Place publique, annonce "une ouverture de discussion"

Alors que les principales forces de gauche ont annoncé la création d'un nouveau "Front populaire", Aurore Lalucq, vice-présidente de Place publique, le parti représenté par Raphaël Glucksmann, a également partagé le communiqué commun sur son compte X.

La député européenne de Place publique a néanmoins tempéré ses propos, évoquant "une ouverture de discussion" qui "n'est pas un accord".

Elle a également assuré que son mouvement avait "posé (ses) conditions". Ces dernières sont une "ligne clairement pro-européenne", un "soutien indéfectible à la résistance ukrainienne et à la livraison d'armes", ainsi que "le rejet de la brutalisation de la vie politique et des calomnies".

Union de la gauche: après l'annonce de l'accord, les négociations vont reprendre

Les négociations entre les principales forces de gauche, qui ont annoncé une union autour d'un nouveau "Front populaire" ce lundi soir, vont reprendre dès ce mardi matin, à 9h, selon les informations de RMC. Avec deux réunions simultanées.

L'une pour établir un programme commun alors que les désaccords sont nombreux, sur la retraite à 60 ans ou le soutien à l'Ukraine par exemple. L'autre pour se répartir les circonscriptions. Les 150 députés sortants devraient tous être réinvestis. Pour les 400 autres, il y aura des discussions. Le Parti socialiste, revivifié, veut plus d'investitures qu'il y a deux ans.

Il restera ensuite également cette question: qui pour Matignon? Pour l'instant, Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas porté candidat.

(CP)

>> Législatives 2024: après l'annonce de l'union de la gauche, les négociations vont reprendre

"C'est historique": les militants de gauche se réjouissent du nouveau "Front populaire"

L'ambiance était à la fête, ce lundi soir, devant le siège des écologistes, où les leaders des principaux partis de gauche ont annoncé la création d'un nouveau "Front populaire" devant une foule de jeunes convaincus et soulagés. "C'est magnifique, c'est historique", s'est réjouie Joséphine, l'une des militantes.

"On se tape dessus depuis des mois. Aux européennes, ça a été l'enfer à gauche. Il n'y a pas le choix", a déclaré de son côté, Mathis, un autre militant.

Invité de Charles Matin, sur RMC et RMC Story, ce mardi, Benjamin Amar, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, a lui aussi applaudi l'initiative: "On a vu les gauches se déchirer ces derniers mois autour de la NUPES. On avait une situation historique et il fallait être au rendez-vous de l'histoire. C'est avec une grande satisfaction que j'ai observé que cet accord historique avait pu s'organiser"

>> L'article complet : Législatives 2024: l'union de la gauche, "c'est magnifique, historique" se réjouissent les militants

PS, PCF, EELV et LFI ont annoncé "des candidatures uniques" dans "chaque circonscription" au premier tour

Lundi soir, le Parti socialiste, le Parti communiste, les Ecologistes et La France insoumise ont indiqué vouloir "soutenir des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives, dans un communiqué également signé par Place publique, ou Générations.

"Nous appelons à la constitution d'un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes" afin de "construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l'extrême droite", écrivent les partis signataires.

Cinq syndicats appellent à "manifester le plus largement possible" ce week-end

La CFDT, la CGT, l'UNSA, la FSU et Solidaires ont appelé lundi soir à "manifester le plus largement possible" ce week-end "pour porter la nécessité d'alternatives de progrès pour le monde du travail" avant les élections législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet, selon un communiqué intersyndical publié lundi.

"Notre République et notre démocratie sont en danger", alertent ces syndicats face au risque d'une victoire de l'extrême droite lors du scrutin.

"Il faut un sursaut démocratique et social. A défaut, l'extrême droite arrivera au pouvoir", mettent en garde CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires.

... la campagne pour les législatives s'accélère déjà

Trois semaines de campagne éclair s'ouvrent avant le premier tour des législatives le 30 juin puis le second le 7 juillet, à la veille des Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août).

Les candidatures devront être déposées entre le mercredi 12 juin et le dimanche 16 juin à 18h, selon le décret publié lundi au Journal officiel. La campagne électorale pour le premier tour débutera le lundi 17 juin.

C'est pour Emmanuel Macron un coup de poker car le vote sanction vient d'atteindre des records. Emmenée par Jordan Bardella, la liste du Rassemblement national a triomphé avec quelque 31,37% des voix, très loin devant la candidate macroniste Valérie Hayer (14,60%) et la tête de liste du PS Raphaël Glucksmann (13,83%).

Après le séisme de la dissolution...

Après le coup de tonnerre de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron, les grandes manoeuvres ont commencé lundi: le RN de Jordan Bardella, candidat à Matignon, cherche à élargir son assise et fait des avances à LR tandis que la gauche met elle aussi sur la table le nom d'un Premier ministre potentiel, l'ex-syndicaliste Laurent Berger.

Le chef de l'Etat entrera de plain pied aujourd'hui dans la campagne, en tenant une conférence de presse dans l'après-midi.

Tanguy Roman-Clavelloux, Maxime Ponsot, Laurent Picat