"Qu'ils fassent vite leurs valises": le RN dépose une censure ce lundi et votera même celle de LFI

Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement national, confirme sur RMC ce lundi matin que son parti dépose une motion de censure contre le gouvernement Lecornu II, et réclame une législative anticipée.

Premier rendez-vous pour les ministres à 14h30 à Matignon ce lundi pour une réunion avant un conseil des ministres demain. Un nouveau gouvernement déjà au travail, mais sous pression, sur la sellette avec déjà des menaces de censure sur la table.

"Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive": voilà ce qu’a lancé la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot dimanche soir. Marine Le Pen a annoncé de son côté que le RN va déposer dès ce lundi sa motion, sans même laisser aux nouveaux ministres le temps de s’exprimer.

"On espère que la Macronie comprendra enfin que les Français ne veulent plus d'eux"

Ce qu'a confirmé Laurent Jacobelli sur RMC : "La censure est prête, elle sera déposée aujourd'hui", confirme-t-il. "On espère que ce gouvernement fera sa valise très vite, que la Macronie comprendra enfin que les Français ne veulent plus d'eux et que les Français pourront s'exprimer à travers une élection législative anticipée que nous appelons de nos voeux", explique-t-il, assurant qu'ils voteraient également une censure venant de LFI.

"Ne vous habituez pas à leurs noms. L'urgence est que les Français pusisent s'exprimer", lance Laurent Jacobelli.

Le parti-pris : Lecornu II... à peine nommé, déjà menacé de censure - 13/10

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Les socialistes sauveront-ils le gouvernement?

C’est donc bien les socialistes qui ont l’avenir de ce gouvernement entre leurs mains… Eux devraient attendre la déclaration de politique générale, prévue cette semaine, et exigent une chose : que la suspension de la réforme des retraites soit confirmée et inscrite dans le budget qui sera présenté demain.

Des socialistes qui ont déjà - eux aussi- le doigt sur le bouton. Les députés qui étaient sur le terrain ce week-end, sont revenus encore plus remontés, poussés par leurs électeurs à la censure, nous raconte un cadre socialiste.

Il faudra donc une concession majeure pour l’éviter. Et cela, sans faire exploser le bloc central, ni perdre ses ministres issus de la droite, dont certains sont très réticents à toucher à cette réforme. La voie de passage paraît très étroite…

S.K. et J.A.