"Albert": un lave-vaisselle made in France conçu pour durer 20 ans et la promesse de 140 emplois

Martin Hacpille, fondateur de la start-up française EverEVer, l'assure ce dimanche sur RMC: son lave-vaiselle made in France "Albert" est conçu pour durer plus de 20 ans.
"Nous, on a conçu Albert, un lave-vaisselle garanti 8 ans : 5 ans pièces et main-d'œuvre puis 3 ans pièces. Il est facilement réparable. On casse cette logique de boîte noire : même une personne non bricoleuse peut, en 10 minutes, réparer le produit. Grâce à une architecture de type Lego, tout est démontable, tout est simple", explique l’entrepreneur au micro d'Anaïs Matin.
Albert embarque un petit module d’autodiagnostic qui explique la panne et guide l’utilisateur. "Ensuite, il y a des tutos et des vidéos pour montrer comment réparer. On évite ainsi la galère de la réparation", ajoute Martin Hacpille.
Evolutif, physiquement et esthétiquement
Vendu autour de 800 euros (contre 500 euros pour un lave-vaisselle moyen), Albert se positionne comme un investissement sur le long terme. Au-delà de sa robustesse, il est aussi évolutif, "il peut passer d’une version pose libre à encastrée en cas de déménagement et peut évoluer esthétiquement, en changeant la couleur de ses façades" poursuit l'entrepreneur.
Le produit sera disponible au second semestre 2026. Assemblé à Vannes (Morbihan), il sera fabriqué à partir de 80% de pièces françaises. "C’est du véritable Made in France", souligne Martin Hacpille.
L’objectif est ambitieux : produire plus de 550.000 unités sur le site, ce qui représente "140 emplois directs". Derrière Albert, ce sont aussi plus de quarante sous-traitants mobilisés. "Cela va créer de l’emploi chez eux aussi", insiste-t-il.
Pourquoi Albert ?
Le nom a été choisi en opposition aux références techniques souvent incompréhensibles des modèles concurrents. "Albert, c’est quelqu’un qui entre dans la famille, dans votre cuisine pour vous aider. Et il n’y a pas besoin d’être Einstein pour le réparer", sourit l’inventeur.
EverEVer lance une levée de fonds participative afin d’associer le public à son projet. "Pour ceux qui veulent vivre la réindustrialisation et l’économie circulaire, il y a une belle opportunité", conclut Martin Hacpille.