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Valérie Pécresse tacle Emmanuel Macron: "Moi, j'ai tenu face à la rue"

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Invitée des "Grande Gueules" ce mardi sur RMC, Valérie Pécresse, en berne dans les sondages, a critiqué Emmanuel Macron, déplorant son "manque de courage" et taclant son programme, "un mauvais plagiat".

En berne dans les sondages, Valérie Pécresse tente de provoquer le sursaut. En quatrième position avec 10% des intentions de vote, loin d'Emmanuel Macron le président-candidat crédité de 27,5% des voix au premier tour, selon un sondage Elabe pour BFMTV, la candidate Les Républicains s'en est pris à lui, déplorant son "manque de courage", son programme, un "mauvais plagiat" du sien, et dénonçant la position du gouvernement en Corse.

"Moi j'ai tenu face à la rue", a-t-elle lancé ce mardi sur le plateau des "Grandes Gueules" sur RMC, pointant du doigt la position d'Emmanuel Macron qui s'est dit ouvert à un dialogue sur l'autonomie corse, après de violentes manifestations sur l'île en raison de l'agression d'Yvan Colonna.

"Cela veut dire que lorsqu'il y a des mouvements, on cède. Ce ne sera pas ma façon de gouverner. J'ai fait la réforme des universités, j'ai tenu face à la rue et il faudra tenir si l'on veut de belles et grandes réformes", a ajouté l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur de 2007 à 2009 sous Nicolas Sarkozy.

Le programme d'Emmanuel Macron, "un mauvais plagiat"

Valérie Pécresse a également taclé le "manque de courage" d'Emmanuel Macron au moment d'évoquer la réforme des retraites: "Les retraités ont été les grands sacrifiés du quinquennat parce qu'Emmanuel Macron n'a pas eu le courage de faire la réforme des retraites. Une société qui n'indexe pas les retraites sur l'inflation, c'est une société qui sacrifie ses aînés", a lancé Valérie Pécresse.

Enfin, elle a dénoncé le "mauvais plagiat" de son programme par Emmanuel Macron: "Le président sortant, candidat, vient de présenter son programme. Et les Français ont pu se rendre compte que ce n’était pas un programme de droite".

"Le vrai programme de droite, celui qui ramène l’ordre aux frontières, dans la rue, celui qui fait les réformes, c'était le mien. Il a essayé, parce qu’il est rusé, de copier certaines de mes mesures, mais c’est du mauvais plagiat", a-t-elle conclu, très remontée.

G.D.