Valérie Pécresse: “Je veux augmenter de 10% les salaires nets de tous les Français"

C’est la préoccupation première des Français à quelques jours de la présidentielle, la question du pouvoir d’achat. Invité dans les "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, la candidate de la droite, Valérie Pécresse a affirmé qu’elle voulait, considérablement, augmenter les salaires des Français.
“Je veux augmenter de 10% les salaires nets de tous les Français. Et je commence dès cet été avec une hausse de 3% des salaires, avec une baisse des cotisations retraites. Et comment je le fais? En faisant des réformes. En faisant la réforme des retraites, la réforme de l’Etat, en supprimant les doublons, en décentralisation, en arrêtant les gaspillages”, explique-t-elle.
Il y a également des professions où il va falloir redonner de l’attractivité. C’est notamment le cas pour les postes d’enseignants, mais aussi chez les soignants. “Il va falloir augmenter les rémunérations des enseignants pour redonner de l’attractivité. Le vrai sujet, c’est d’abord les débuts de carrière qui sont très mal rémunérés. Il y a un bizutage institutionnel qui fait que, quand on est un jeune enseignant, on est envoyé dans les quartiers les plus difficiles. J’y mettrai fin, avec un recrutement régionalisé pour les Capes. Et je veux que les enseignants dans les quartiers les plus difficiles aient des primes spéciales", détaille la candidate.
"Le gouvernement n'a pas fait la transparence sur les prix des carburants"
Toujours en lien avec la question du pouvoir d’achat, Valérie Pécresse, a critiqué les mesures du gouvernement pour faire baisser le prix de l’essence à la pompe.
"Il se passe quelque chose le 10 avril ? Parce qu’il y a beaucoup de chèques qui arrivent le 31 mars, le 1er avril… Moi, j’aurais fait une opération transparence, ce que l’Etat a refusé de faire. Combien la hausse des prix de l’essence a donné de recettes fiscales en plus à l’Etat ? On me dit que c’est 25 centimes par litre. Moi, j’aurais rendu l’argent. Je n’aurais pas cramé la caisse. Jean Castex donne 15 centimes, mais il paraît que c’est 25 centimes. Il n’a pas fait la transparence sur les prix”, indique-t-elle.
Elle précise aussi qu’elle aurait trouvé judicieux d’aider les entreprises avec un chèque carburant qui leur auraient permis de défiscaliser. “Il y a beaucoup d’entreprises qui veulent aider leurs salariés, qui font des chèques restaurants. Moi, je les aurais aidées à faire des chèques carburant", assure-t-elle.