Les vidéos pornos émettent autant de CO2 que la Roumanie

L'impact écologique du numérique est bien réel. Près de 200 millions de tonnes de CO2, c’est ce que génère chaque année les sites de vidéos en ligne et représente 4% de nos émissions totales de gaz à effet de serre.
Youtube et Netflix pointés du doigt
Parmi les plus gourmands, on retrouve toutes les plateformes de séries et de films à la demande et qui généralement les sites les plus fréquentés, tels que Youtube et Netflix. L'empreinte carbone du streaming est par conséquent considérable. Par exemple, en 2016, YouTube, aurait à lui seul, avait émis plus de 10 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Plus récemment, une étude signée The Shift Project a estimé que toutes les vidéos en ligne du monde entier émettent aujourd’hui plus de 300 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, ce qui représente 1% du total des émissions annuelles mondiales.
Les sites pornos parmi les plus gros pollueurs
Mais les plus gros pollueurs sont surtout le sites pornographiques.
Ces vidéos pèsent de plus en plus lourd parce qu’il y a toujours plus de demandes et leur résolution est toujours plus fine. On apprend que le porno en ligne a généré à lui seul 80 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2) en 2018. A elles seules, les vidéos pornos émettent autant de CO2 qu’un pays comme la Roumanie.
Les chercheurs, qui se sont penchés sur la question le plus sérieusement du monde, suggèrent d’adopter un principe de sobriété numérique et ainsi prioriser l’allocation des ressources en fonction des usages ou encore préférer les vidéos aux contenus éducatifs ou informatifs plutôt que les vidéos divertissantes.