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Sécheresse: malgré le froid, les Pyrénées-Orientales déjà en alerte face aux risques d'incendies

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En plein mois d'avril, les Pyrénées-Orientales doivent déjà faire face aux risques d'incendies accrus, liés à la sécheresse et la tramontane qui provoque de fortes rafales de vent. Les pompiers et la préfecture appellent à la vigilance.

Le département des Pyrénées-Orientales fait face à un risque accru d'incendies, en plein mois d'avril, alors que la sécheresse perdure. Un risque de niveau 4 sur 5, voire de 5 dans certaines zones, selon le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Pyrénées-Orientales. La situation est d'autant plus dangereuse avec la tramontane pouvant atteindre 100 km/h en rafale.

C’est sur la côte rocheuse, le piémont des Aspres et dans la vallée de la Têt que le risque est le plus élevé. Tous les brûlages de végétation ou activité pouvant entraîner des risques d'éclosion de feu sont interdits, a annoncé mardi 16 avril la préfecture du département.

"Vigilance du 1er janvier au 31 décembre"

Dans les casernes du département, 160 pompiers sont mobilisables pour aller atteindre les flammes. "Les risques sont présents de plus en plus tôt dans l'année, c'est une certitude. Le niveau de sécheresse est élevé, avec de nombreux départs de feu. La Fédération nationale des sapeurs pompiers fait appel à la plus grande vigilance, du 1er janvier au 31 décembre. C'est l'ensemble du territoire tout au long de l'année qui est touché par le risque d'incendie", a déclaré auprès de RMC Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, qui présage un été de tous les dangers.

"Il y a urgence", a estimé Edmond Jorda, maire de Sainte-Marie-la-Mer et président de l'association des maires des Pyrénées-Orientales. "Il nous faut un arsenal juridique d'exception", a-t-il plaidé hier au micro de France Culture.

Le ministre de la Transition écologique s'était rendu dans le département le 21 mars dernier. Christophe Béchu s'était alors donné trois semaines pour étudier les "50 dossiers sécheresse" présents sur son bureau afin de trouver des solutions au manque d'eau.

LM