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Sécheresse: la situation de l'eau "déjà préoccupante", alerte la ministre Agnès Pannier-Runacher

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher le 22 janvier 2025 au palais de l'Élysée. (Photo d'archive)

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher le 22 janvier 2025 au palais de l'Élysée. (Photo d'archive) - Ludovic MARIN / AFP

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher s'est inquiété, lundi, de la situation "déjà préoccupante" de la ressource en eau en France, à cause, notamment, de la sécheresse.

L'eau va-t-elle rapidement manquer? La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a jugé "déjà préoccupante" la situation de la ressource en eau en France, "impact du dérèglement climatique" selon elle, lors d'un déplacement à Orléans lundi consacré notamment à la sécheresse.

"18 départements sont en situation de crise et 48 départements font l'objet de mesures de restriction", "alors même que les nappes ne sont pas dans une situation très dégradée par rapport à 2022 et 2023", a affirmé Agnès Pannier-Runacher. Dans certains départements, seules des parties bien définies du territoire sont concernées par ces alertes.

Une disparité selon les régions

"Il faut faire en sorte que notre capital eau de ce début d'été soit conservé le plus longtemps possible, jusqu'à ce que nous disposions de précipitations qui le rechargent", a-t-elle justifié, au sujet de mesures qualifiées de "bon sens".

La situation est "contrastée", a détaillé la ministre: la "région parisienne, l'est lyonnais en particulier, sont en bonne posture" avec "un haut niveau d'optimisme". Mais d'autres régions sont "déjà avec des niveaux d'eau qui sont bas, voire très bas". La Bretagne, certaines zones des Hauts-de-France, le Massif central sont par exemple plutôt en situation "intermédiaire".

Mais parmi les régions qui suscitent le plus de vigilance, la ministre a cité "le Languedoc", une région qui fait face "depuis trois ans très fortement au dérèglement climatique", et déjà confrontée à des nappes phréatiques à des niveaux "très bas".

"Cela doit être une invitation à la vigilance pour tous sur notre usage de l'eau", a-t-elle ajouté.

Ces conséquences sur l'eau sont "l'impact du dérèglement climatique, un impact avec lequel nous allons devoir apprendre à vivre en pilotant les risques, en faisant en sorte de les réduire", a conclu la ministre.

T.R.C. avec AFP