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48ème marathon de Paris: ce couple de passionnés sera sur la ligne de départ

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La 48e édition du Marathon de Paris a lieu ce dimanche. 56.000 coureurs sur la ligne de départ prêts à traverser la capitale. Parmi eux, Pascal et Chantal, un couple de passionnés que RMC a rencontré.

42,195 km. C'est la distance que vont devoir parcourir les courageux inscrits au 48ème marathon de Paris ce dimanche matin. Ils sont 56.000 coureurs attendus sur les plus de 42 km de ce parcours qui traverse la capitale, des Champs-Élysées à l'avenue Foch. Un parcours qui met à l'honneur des lieux mythiques de Paris, que ce soit la Tour Eiffel, le Bois de Vincennes, celui de Boulogne ou encore Opéra.

Le marathon de Paris, c'est la course la plus populaire de France, mais aussi l'un des marathons qui attire le plus de coureurs au monde. Des centaines de milliers de spectateurs sont présents pour encourager les coureurs.

1.500 marathons à eux deux

Et parmi ces coureurs, Pascal et Chantal, deux passionnés de course. A eux deux ce couple cumule 1.500 marathons. RMC les a rencontrés chez eux, dans l'Essonne. Sur le buffet du salon ou en bonne place sur des étagères, des médailles, Chantal et Pascal en ont partout: "Ça c'est le marathon de la côte Chalonnaise à Givry, c'était il y a 15 jours".

"Il y a 15 jours, j'ai fait mon 600ème", s'exclame alors Chantal, 59 ans.

Ce dimanche, ce sera son 602ème marathon. Pascal, lui, en est déjà à son 859ème marathon, en comptant celui-ci à Paris. Comme il l'explique, son tout premier marathon, c'était en 1992. C'est lui qui, par la suite, a initié Chantal à la course à pied. Ce qu'elle ne regrette pas: "Il s'est mis à la course, il a adoré, alors je l'ai suivi".

Pascal et Chantal participent au 48e marathon de Paris dimanche 13 avril. A eux deux, ce couple de l'Essonne cumule 1.500 marathons.
Pascal et Chantal participent au 48e marathon de Paris dimanche 13 avril. A eux deux, ce couple de l'Essonne cumule 1.500 marathons. © Lavechin

"Ça fait une thérapie"

Et au sous-sol, trois caisses, toutes remplies de récompenses: "ça c'est l'Angleterre, on a vu le Brésil, là c'est New York quand on l'a fait la première fois". Car au total, ils ont traversé ensemble 48 pays pour courir: "Cette année, on va en faire 50, parce qu'on veut faire Bali et Budapest".

"Il faut qu'il y ait nos vacances et un marathon en même temps, ça fait une thérapie", explique la coureuse.

Alors pas de temps à perdre, ils prévoient déjà toutes leurs prochaines destinations. Sur un tableau, Pascal a répertorié toutes leurs courses, et a déjà établi un calendrier avec tous les marathons prévus jusqu'en 2026. Une année marquante pour Pascal car il a prévu d'y courir son millième marathon.

L'essentiel, c'est de finir

Et à chaque marathon, une rencontre et sa petite histoire qu'ils n'oublieront pas. Exemple avec Chantal: "la semaine dernière par exemple, j'ai retrouvé une petite jeune et au 23ème kilomètre, elle voulait abandonner. J'ai dit 'aller, on y va' et elle était contente. Elle m'a dit qu'elle aurait abandonné sans moi. Ça c'est plus beau que d'essayer de faire un chrono".

Pourtant, tous deux peuvent se vanter de jolis records, 3h11 pour Pascal et 3h35 pour Chantal. Mais aujourd'hui, c'est: "5h30 quand j'y arrive, ou sinon 6h", selon Pascal. L'essentiel, c'est de terminer le marathon. Et dans la bonne humeur surtout, pour que ce soit du plaisir avant tout. C'est pourquoi, ils ne suivent pas de régime alimentaire particulier, bien au contraire. Maintenant ils ne se refusent aucun plaisir: "la dernière fois, le départ du marathon était à 8h30. À 8h20 on mangeait un pain au chocolat".

Et ce qu'ils aiment le plus d'ailleurs, ce sont les marathons dit "festifs", où les coureurs sont déguisés et où l'on trouve de la bonne nourriture sur les stands de ravitaillements: "de la charcuterie, du vin, du fromage, de la sangria".

Un parcours d'exception

Mais aujourd'hui à Paris, ils comptent bien profiter du parcours surtout.

"Partir des Champs-Élysées, passer sur les quais de Seine, voir la Tour Eiffel, puis arriver à la Concorde, c'est magnifique", s'enthousiasme déjà Pascal, 63 ans.

Et ce que Pascal et Chantal attendent surtout, c'est l'après course pour déboucher le champagne. L'occasion de trinquer à leur 19ème et 17ème course respective de l'année. L'année dernière, Pascal en a fait 80, et Chantal 50.

SG avec Ameline Lavechin