"Gilets jaunes" à La Réunion: 16 policiers blessés dont un grièvement lors d'affrontements
Affrontements, pillages, débordements: l'île de la Réunion fait face depuis samedi des violences urbaines.
Paralysée par le mouvement des "gilets jaunes", l'île est confrontée à une flambée de violences comme elle n'en avait plus connu depuis près de trente ans et qui a largement débordé la question du pouvoir d'achat. Des actes de vandalisme généralisés commis par des "bandes de jeunes gens qui n'ont rien à voir avec les 'gilets jaunes'", a condamné la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
Un couvre-feu a été mis en place la nuit dans la moitié des communes de 22h à 6h du matin. La plupart des services publics, écoles, commerces et stations-service sont fermés.
Comme l'annonçait mercredi matin sur RMC le journaliste Charles Luylier, de Radio Freedom, plusieurs policiers ont été victimes des affrontements, dont l'un d'eux grièvement blessé à la main. Selon la préfecture, ce sont au total 16 membres des forces de l'ordre qui ont été blessés.
Un policier a eu une main arrachée et quinze autres membres des forces de l'ordre ont été blessés plus légèrement à la Réunion en intervenant contre les violences urbaines qui frappent l'île paralysée par les "gilets jaunes", a annoncé mercredi la préfecture.
Le policier, membre du GIPN, a eu la main arrachée lors de l'explosion accidentelle d'une grenade dans son véhicule alors qu'il était caillassé par de jeunes manifestants, a précisé la préfecture.