"Gilets jaunes": "Il faut apaiser les divisions" réclame Emmanuel Macron
L'exécutif a affiché sa fermeté dimanche, insistant sur les quelques débordements de l'"acte 6" des "gilets jaunes", Emmanuel Macron appelant au rétablissement de "l'ordre" et son Premier ministre Édouard Philippe condamnant une "violence inouïe" et des "gestes antisémites".
En visite au Tchad, le chef de l'Etat a également répété "assumer" le recul sur la taxe carbone et les mesures décidées (dont la défiscalisation des heures supplémentaires ou exonération élargie de la hausse de CSG pour des retraités) comme une réponse à "la demande juste, la colère juste du peuple français".
Mais, a-t-il prévenu, "des économies en matière de dépenses publiques" seront faites en contrepartie, alors que de nombreux "gilets jaunes" demandent une "meilleure justice fiscale".
Édouard Philippe a également dénoncé une "violence inouïe" et des "gestes antisémites" lors de cet "acte 6" du mouvement, qu'il veut voir sanctionné en justice. Il vise notamment l'incident filmé et diffusé en boucle sur les chaînes d'information en continue montrant des motards de police pris à partie aux Champs-Elysées qu'il doit rencontrer lundi.