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Intrusions sur le chantier de Notre-Dame: "Pas des vandales" selon la police

Quatre jours après l'incendie de Notre-Dame de Paris, la piste accidentelle reste privilégiée par les enquêteurs.

Certains intrus ont même filmé et publié leur ascension de la cathédrale. Quatre jours après l'incendie qui s'est déclaré dans les combles de Notre-Dame de Paris, les enquêteurs peuvent enfin accéder à quelques zones sinistrées pour des constatations nécessaires à l'enquête. 

50 enquêteurs de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris sont à pied d'oeuvre. Si la piste accidentelle reste privilégiée, ils ont pu constater que depuis le début des travaux, il y a plus d'un an, les intrusions s'étaient multipliés sur le chantier.

Mais qui sont-ils? Les enquêteurs en sont sûrs: ce sont avant tout des amateurs de sensations fortes, "pas des vandales" nous précise un policier.

Pour mieux sécuriser l'accès au chantier, Notre-Dame de Paris avait mis des barbelés et installé un système anti-intrusion. Un détecteur de mouvement associé à des flashs de lumière et à une alarme pour avertir une société de gardiennage.

Mais l'hypothèse d'une intrusion n'est pas privilégiée par les policiers en charge de l'enquête sur le sinistre. Lundi, s'il y a bien eu deux alertes incendie, le système anti-intrusion lui n'a pas été déclenché.

Les auditions se poursuivent pour tenter de déterminer ce qui a pu provoquer le départ de l'incendie. Jeudi, les ouvriers d'Europe Échafaudage ont été réentendus pour compléter leurs déclarations. Personne n'est inquiété à ce stade, mais l'équipe reste à la disposition des enquêteurs jusqu'à nouvel ordre. 

Marion Dubreuil