RMC

"La baisse des APL, c'est une connerie de l'avoir annoncée", juge un député LREM

Jean-Jacques Bridey, député LREM et président de la Commission de la Défense nationale à l'Assemblée était l'invité de Raphaëlle Duchemin ce mardi matin. Le député est revenu sur les 100 jours d'Emmanuel Macron à l'Elysée.

Cela fait 100 jours qu'Emmanuel Macron est entré à l'Elysée. Et pour le député et président de la Commission de la Défense nationale Jean-Jacques Bridey, ces débuts sont concluants: "Ses 100 premiers jours ont été conformes à ce qu'il avait dit pendant la campagne. Je remarque que sur les deux textes importants qu'ils avaient annoncé la moralisation de la vie publique et les ordonnances, nous sommes dans un groupe de 314 députés et ces textes ont été adopté par 410 pour l'un et 421 pour l'autre. C'est plus que la majorité présidentielle. Donc c'est un bon début parlementaire".

S'il reconnaît "des petits heurts" à l'Assemblée, il estime que "les députés se sont accrochés à ce qu'ils avaient à dire et à faire".

"Il fait ce qu'il dit, c'est normal"

Et si la rentrée s'annonce délicate pour le gouvernement, cela n'effraie pas Jean-Jacques Bridey: "Les ordonnances, c'était prévu. Il fait ce qu'il a dit, c'est normal. On a reproché à beaucoup qu'une fois élu, ils ne tiennent pas leurs engagements".

Il admet toutefois un couac: "La baisse APL, c'est une connerie de l'avoir annoncée. Nous avions annoncé qu'il y aurait une réforme des APL, car le système n'est pas satisfaisant, il faut le revoir pour le diriger vers ceux qui en ont le plus besoin. Il fallait annoncer une réforme des APL, mais pas une baisse comme ça".

P.B.