Rentrée scolaire: 40% des parents se sentent en difficulté face à la hausse des prix

40% des parents se sentent en difficulté pour financer la rentrée de leurs enfants selon une étude Cofidis. Car les frais ne se limitent pas aux seules fournitures scolaires.

Fournitures scolaires, alimentation, activités extra-scolaires… La rentrée coûte cher aux parents. 40% d'entre eux se sentent en difficulté pour financer les dépenses liées à leurs enfants, selon une étude Cofidis que vous révèle RMC en exclusivité ce mercredi matin.

Le caddie rempli de cahiers, et de nouveaux habits, Afida prépare la rentrée pour ses trois enfants. Mais cette année, le budget est plus serré, car elle constate une hausse des prix par rapport à l'année dernière.

“Les vêtements ont beaucoup augmenté cette année. Là, j’ai dû en avoir pour 150 euros de plus que d’habitude. Les enfants grandissent très vite donc on est obligé d’en acheter”, indique-t-elle.

Une inflation qui se fait principalement ressentir sur l'alimentation. Carole, maman de deux enfants, appréhende le retour à l'école. “Les deux à la cantine ça va être dur. Par trimestre, j’en ai quand même pour 135 euros pour un enfant et cette année, c’est fois deux”, confie-t-elle.

Des restrictions sur les activités extra-scolaires

Alors face à ces coûts importants, obligé de faire attention. “On va éviter d’acheter trop de choses non-essentielles. On calcule et on fait des choix”, affirme-t-elle.

Des choix comme Carole beaucoup de parents doivent en faire. Près d'un sur deux affirme qu'il devra se restreindre notamment sur les activités extra-scolaires, comme Benoît.

“Pour le judo pour le petit, c’est 180 euros l’année. La grande, c’est encore plus cher. Moi, je ne sais pas encore si je vais reprendre une licence de sport ou pas. Eux vont faire, moi, je ferai par mes propres moyens derrière”, indique-t-il.

Car pour Benoît, hors de question de répercuter ces coûts sur son fils et sa fille. En moyenne, les parents disent dépenser 452 euros pour la rentrée scolaire de leurs enfants.

Lucas Lauber avec Guillaume Descours