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Société

Sainte-Soline: le pronostic vital d'un des deux manifestants touchés n'est plus engagé

Des bus de gendarmerie ont été brûlés à Saint-Soline

Des bus de gendarmerie ont été brûlés à Saint-Soline - AFP

Deux manifestants étaient dans un état grave après les violences intervenues en marge de la manifestation interdite contre les méga-bassines à Sainte-Soline. L'un d'entre eux est sorti du coma ce mardi annoncent les organisateurs.

Le "pronostic vital n'est plus engagé" pour l'un des deux manifestants placés dans le coma après les violents affrontements samedi à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ont annoncé mardi les organisateurs de cette manifestation non autorisée contre des retenues d'eau à usage agricole.

"Concernant M., la personne touchée à la trachée, son pronostic vital n'est plus engagé, mais il est toujours dans le coma", ont écrit le collectif Bassines Non Merci et le mouvement écologiste les Soulèvements de la Terre dans un communiqué publié mardi.

Selon une femme présentée comme la mère de ce manifestant, et interrogée lundi devant le CHU de Poitiers par BFM TV et CNEWS, "Mickaël, 34 ans", a été "opéré du cerveau" après avoir eu "du sang dans le tête" provoqué par la "compression" d'"un tir de LBD reçu dans le cou".

Un autre toujours dans le coma

Dimanche, le parquet de Niort avait fait état d'un premier homme, un Toulousain de 32 ans, souffrant d'un traumatisme crânien, dans le coma. Selon les organisateurs, cet homme, dénommé "S", "aurait reçu une grenade GM2L au niveau de la tête" durant les affrontements qui ont éclaté lors de la manifestation qui a réuni samedi entre 6.000, selon les autorités, et 30.000 manifestants, selon les organiseurs.

Mardi, son état restait "stable, malgré son coma et pronostic vital toujours engagé", ont ajouté les organisateurs. Le bilan de la manifestation reste flou à ce stade.

Les organisateurs évoquent jusqu'à 200 manifestants blessés, dont au moins 40 grièvement, et le parquet fait état de 47 gendarmes blessés et de sept manifestants secourus, auxquels s'ajoutent des personnes qui se sont "présentées spontanément dans des centres hospitaliers d'autres départements" les jours suivants, sans décompte précis à ce stade.

Avec AFP